densification (f) démographique – augmentation de la densité de la population
détergents(m) écologiques – produits permettant d’éliminer d’un milieu solide les salissures qui y adhèrent par leur mise en suspension ou en solution
digue (f) – ouvrage destiné à contenir les eaux, à protéger contre leurs effets ou à guider leur cours
eaux (f) usées rejetées – eaux ayant fait l’objet d’ une certaine utilisation domestique ou industrielle
effet (m) de serre – phénomène de réchauffement des basses couches de l’atmosphère terrestre induit par des gaz (carboniques) qui les rendent opaques au rayonnement infrarouge émis par la Terre
eutrophisation (f) – enrichissement d’une eau en sels minéraux (nitrate et phosphates) entraînant des désiquilibres écologiques tels que la prolifération de la végétation aquatique ou l’appauvrissement du milieu en oxygène. ~ peut concerner les lacs, les étangs, certaines rivières et les eaux littorales peu profondes
impact (m) négatif – effet produit par qch; influence qui en résulte
mitigation (f) climatique – substitution d’une peine plus douce à la peine infligée par les juges, en raison de la faiblesse physique du condamné
mise (f) à jour – mise en ordre
porter préjudice – causer une atteinte aux droits, aux intérêts de qn
réchauffement (m) – modification du climat de la Terre caractérisée par un accroissement de la température moyenne à sa surface
riverain – qui est situé ou qui habite le long d’une rivière
substances(f) interférantes – substances qui interagissent
tourbières (f) – marécage acide où se forme la tourbe (charbon de qualité médiocre formé par décomposition partielle des végétaux)
toxicité (f) élevée – caractère de ce qui est très toxique
La protection de l'environnement consiste à prendre des mesures pour limiter ou supprimer l'impact négatif des activités de l'homme sur son environnement. Au-delà de la simple conservation de la nature, il s'agit de comprendre le fonctionnement systémique, et planétaire de l'environnement.
Les actions humaines endommagent et portent préjudice aux générations actuelles et futures. La question se pose: comment mettre en place les actions de correction. Cette action nécessite de développer nos connaissances dans ce domaine. Le problème doit concerner tous les citoyens, puisque les décisions à prendre ont un coût pour les générations non seulement actuelles, mais pour les générations futures. Le problème est aussi politique, car les décisions à prendre sont forcément collectives et parfois planétaires.
La pollution systématique était connue dès la fin du xixe siècle ; le smog londonien est typique de cette période. Cependant, on n'avait pas conscience à cette époque qu'une pollution puisse dégrader l'environnement de façon durable.
Dès 1962, l'agriculture moderne a causé beaucoup de dégâts à la nature même qu'elle devrait entretenir:
§ toxicité élevée, et fréquemment inconnue des produits phytosanitaires ;
§ longue durée de vie de ces nouvelles molécules, qui n'existent pas à l'état naturel, et ne sont donc pas dégradées par l'environnement ;
§ principe de la concentration des produits toxiques dans la chaîne trophique ;
§ absence de contrôle, et même de compréhension des phénomènes.
Les zones contaminées après la catastrophe de Tchernobyl
Les accidents industriels étaient connus au xixe siècle (en France, la catastrophe de Courrières fit plus de 1 000 morts en 1906) ; cependant, ils concernaient essentiellement les personnes qui travaillaient dans les lieux concernés. La densification démographique, les dangers croissants associés aux technologies employées ont conduit à des catastrophes concernant les riverains, bien au-delà des voisins immédiats. Ils ont permis à chaque citoyen de mesurer d'une façon moins abstraite les dangers associés à certaines technologies ; paradoxalement, ils ont conduit à une meilleure prise en compte de ces dangers, avec parfois la création de cadres juridiques directement hérités. Catastrophe de la Raffinerie de Feyzin, Catastrophe de Bhopal, Catastrophe de Seveso, AZF Toulouse, Catastrophe de Tchernobyl, marées noires.