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La santé en France

L’espérance de vie à la naissance en France a été évaluée à 74,6 ans pour les hommes et de 82,2 ans pour les femmes. Au cours des vingt dernières années, elle s’est accrue de trois mois par an. Si les femmes ont une espérance de vie qui les place en tête de l’Union européenne, celle des hommes n’occupe qu’un rang très moyen.

L’allongement de l’espérance de vie aux âges élevés observé sur la dernière décennie et qui participe désormais à l’accroissement de la durée moyenne de vie pose la question de la qualité de vie des années gagnées. D’après les enquêtes décennales sur la santé et les soins médicaux, l’espérance de vie sans incapacité avait progressé entre 1981 et 1991 de 3 ans pour les hommes et de 2,6 ans pour les femmes.

Le taux de mortalité infantile est de 4,7 pour 1 000 naissances.

Les maladies circulatoires et les tumeurs sont les deux principales causes de décès et représentent respectivement 32,3% et 27,6% de l’ensemble. Les accidents, les suicides et autres causes de décès représentent un peu moins d’un décès sur dix. Avec les maladies respiratoires, ces pathologies provoquent les trois quarts des décès. En dépit de progrès dans certains domaines, le poids relatif des tumeurs continue d’augmenter quels que soient le sexe et l’âge.

Comparée aux autres pays, la situation française se caractérise par:

- une situation favorable pour la mortalité infantile et très favorable pour la mortalité des personnes âgées ;

- une situation défavorable concernant le niveau de mortalité des jeunes adultes, en particulier les hommes ;

- un écart particulièrement élevé de risque de décès entre les hommes et les femmes.

Si la France bénéficie d’une situation d’excellence en matière de maladies cardiovasculaires, elle présente une grande faiblesse en matière de mortalité prématurée.

La France consacre 9,5% de son PIB à la santé, un des plus fort taux observés en Europe. Sous l’effet des diverses mesures visant à maîtriser l’évolution des dépenses de santé, les accroissements annuels observés sur les années récentes se sont fortement atténués par rapport aux tendances développées jusqu’au début de la décennie 90.

La Sécurité sociale finance 75,5% de la dépenses courante de soins et de biens médicaux. L’Etat et les collectivités locales interviennent pour 1,1% seulement. Les mutuelles financent 7,1 %, les assurances privées 3,0%, les institutions de prévoyance 2,0%. Il reste aux ménages à financer par eux-mêmes 11,3%.



En 1998, les Français ont dépensé 12 000 francs par habitant en soins et biens médicaux.

47,4% des dépenses de consommation de biens et services médicaux sont consacrés aux soins hospitaliers, 27,0% aux soins ambulatoires, 19,6% aux médicaments et 6,0% pour les autres biens médicaux et aux transports.

 

I. Lisez le texte et répondez aux questions :

1. Quelle est l’espérance de vie à la naissance en France ?

2. Quelles sont deux principales causes de décès ?

3. Quel est le pourcentage de dépenses courantes de soins et de biens médicaux financé par la Sécurité sociale ?

4. Quelle est la situation française, comparée aux autres pays européens ?

 


Date: 2015-12-24; view: 1032


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