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Les rues de Paris ne sont plus sûres

 


A- Les rues de Paris ne sont plus sûres. Vous savez que dans certains quartiers de la capitale, les Arabes n’osent plus sortir seuls le soir. Tiens, mon nouvel épicier, M. Rachid Chebkaoui, s’est fait agresser la nuit dernière dans le 18e et je l’aime bien M. Rachid Chebkaoui, il est arrivé dans le quartier il y a 6 mois, il venait de racheter le fonds de commerce de M. et Mme Lefranc qui périclitait.

Ils avaient en commun une certaine idée de la France : à la fois de fierté municipale, de foire régionale et de front national. Une haine tenace pour les étrangers, les grandes surfaces et l’eau minérale les rapprochaient encore.

Femme, dit-il un soir, M. Lefranc, avec dans le ton une solennité qui ne lui était pas coutumière. Nous sommes pris à la gorge par les gros à la solde des étrangers, C’est dur à dire, femme, nous mais nous allons devoir revendre l’épicerie. Mme Lefranc opina du sous-chef car c’était une femme réservée. Or l’épicerie, forcément dans l’état où elle était, personne n’en voulait.

B- Il y a quelque temps de là, alors qu’il glougloutait ses petits blancs en maudissant le Maghreb, Vichy Saint-Yorre et les établissement Mammouth, M. Lefranc vit venir à lui un petit homme, bien mis, quoique de style relativement basané. « - Bonjour, Monsieur, dit le petit homme, vous êtes bien M. Lefranc ? - Mais qu’est-ce qu’il me veut ce melon », dit Monsieur Lefranc en prenant à témoins de l’outrecuidance de l’intrus. – Je vous demande pardon dit le petit homme, je ne suis pas un melon, je suis épicier. Je m’appelle Rachid Chekaoui, et j’ai entendu dire que vous cédiez votre bail. Ça m’intéresse voilà tout.

Après s’être brillamment exprimé, M. Lefranc se dit qu’il aurait sans doute pas deux fois la chance de rencontrer pareil gogo. Et dès le lendemain matin, en toute discrétion, il signait la cession de son bail à M. Rachid Chekaoui. Puis il prit le train à Montparnasse, pour aller finir ses jours en Morbihan, dans sa villa.

C- Et je dois dire que dans le quartier nous sommes très contents de notre nouvel épicier. C’est vrai pour des fainéants c’est incroyable de voir à quel point les épiciers arabes se lèvent tôt et se couchent tard. C’est à se demander quand ils regardent les jeux de 20h.

Alors pour nous évidemment c’est vachement pratique : le dimanche soir par exemple, M. Rachid ne ferme jamais le magasin tant que tout le quartier n’est pas rentré de week-end. Non, c’est vrai. Je me rappelle, l’autre dimanche j’y suis allé, il était plus de 9h du soir. Je ne sais plus quelle connerie il me manquait, une bricole qu’on n’a pas le dimanche soir, une salade, un pain de mie, enfin, peu importe. En tout cas je vous assure qu’à 9h du soir passé c’était encore ouvert. M. Rachid était là dans l’arrière boutique en train de jouer aux dominos avec un autre maghrébin qui lui ressemblait vachement d’ailleurs.



La boucherie rue de Lamarque, de M. Leroy. Non je m’étonnais tout de même que M. Leroy qui avait la même fierté, la même foi et le même front que M. Lefranc, ait consenti lui aussi à céder son fonds de commerce à un individu de type non gaulois vachement prononcé.

M. Rachid avait tenu à nous faire goûter un Sancerre de l’année, qu’il vient de recevoir. Une merveille. Encore un peu vert mais très fruité et je me rappelle que lui-même ne s’en était servi qu’un tout petit fond de verre parce que, comme il dit, il faut que je fasse attention, je suis moitié musulman, moitié diabétique.

D- Ce matin pour la première fois depuis 6 mois, le rideau de fer de l’épicerie Chekaoui est resté baissé. M. Mohamed était là dans tous ses états, il m’a expliqué que son frère venait de se faire hospitaliser avec 10 points de suture au visage. Il avait été attaqué au couteau, à la nuit tombée, par des inconnus. Alors M. Mohammed et moi sommes allés chez le fleuriste du coin faire l’emplette d’une poignée d’anémones. Puis je l’ai accompagné à l’hôpital mais les rues de Paris ne sont plus sûres.


 

Raymond Devos

 


A-Ecoutez, récemment j’ai reçu un coup de téléphone curieux. Déjà la sonnerie… elle était pas comme d’habitude. Je décroche : « allô qui est à l’appareil ? ». J’entends une voix de femme qui dit : « C’est Jeanne ! ». Je dis : « -Qui ? – La pucelle ». Je ne connaissais pas de pucelle. « - Je vous demanderais de préciser ». Elle me dit : « Jeanne d’Arc ». Je dis : « C’est une plaisanterie ! » Elle me dit : « -Non, non c’est très sérieux. Je voudrais vous parler » Je lui dis : « -Je vous écoute Jeanne ! ». Elle me dit : « Pas au téléphone, on pourrait nous entendre ». Je lui dis : « où ? ». Elle me dit : « Dans le jardin ! ». Je raccroche, je vais dans le jardin.

B- J’entends : « Raymond, Raymond ». Je dis : « Où êtes-vous ? ». Elle me dit : « Je suis là haut ». Je dis : « Ah oui, je vois comme une petite flamme ». Elle me dit : « C’est tout ce qui me reste ! ».

« Raymond vous allez aller à l’Elysée ». « Oui, Jeanne ! ». « Vous allez voir le président de la République ». « Comment le reconnaitrais-je ? » Elle me dit « Dans le bêbête show, c’est celui qui fait Dieu ».

Elle me dit : « Vous allez dire au Président de la République que son histoire de tunnel sous la Manche, moi, Jeanne D’Arc je considère cela comme une offense personnelle. Ce n’est pas la peine de les avoir rejetés par-dessus pour les faire rentrer par en dessous ! ».

C- Ça n’a l’air de rien mais, allez, allez, allez frapper à la porte de l’Elysée. Allez dire au Président de la République, je viens de la part de Jeanne d’Arc… Il va dire, il est dérangé ». Pas du tout, il a dit : « comment va-t-elle ? ». J’ai dit : Elle va bien, Monsieur le Président, elle va bien… Enfin, elle est un peu éteinte…». Je lui ai dit : « Ecoutez, Monsieur le Président, elle m’a chargé de vous dire.. » Il me dit : « Je sais, je sais, le tunnel sous la Manche ». Je lui dis : « Comment vous êtes au courant ? ». Il me dit : « oui et vous répondrez à Jeanne D’Arc que les ordres je les reçois directement d’en haut ».


 

 

Florence Foresti

Chef d’Entreprise

 


A- Les hommes d’un côté, les femmes de l’autre. Chacun son poste, toujours les mêmes d’ailleurs. Alors moi, je me suis toujours demandé ce que ça donnerait si on inversait tous les rôles. Les femmes à la place des hommes et inversement. Je pense que ça ne changerait pas grand- chose mais ça pourrait être rigolo.

Christian vous m’apportez un café, vous êtes gentil.

Installez-vous jeune homme, excusez-moi je vous ai fait entendre. Installez -vous, je vous en prie, merci. Alors, vous venez pour le poste de, standardiste, hum, oui, notre ancien collègue est en congé maternité, C’est formidable, standard, pardon, c’est bien le standard ça vous plait. C’est sympa le téléphone, hein ? Vous n’avez pas de licence, hein, bon ! Alors standard, très bien.

B- Vous êtes marié, peut-être ? Non ? Vous n’êtes pas marié du tout ? C’est bizarre non j’ai dit c’est bizarre un bel homme comme vous. Je le note : not married. Vous ne pouvez pas comprendre, c’est de l’anglais. Not married, c’est un verbe irrégulier. E, D.

Alors, vous avez des enfants, des enfants ? Non ? Je préfère, c’est parfait ! Non parce que les papas qui filent en douce à 17h pour aller chercher les gamins à l’école, je n’en peux plus. Donc pas d’enfant, c’est formidable ! Vous n’avez pas prévu d’en faire dans les 10 prochaines années ? Non ? Superbe, bonne réponse !

Bien, écoutez je crois que l’on a fait le tour. M. Chabert, c’est ça c’est vous ? Bon, je crois que je vais pouvoir vous appeler Patrick, ce sera plus pratique : Patrick, pratique. J’adore l’humour. Bien. Ecoutez Patoch, je vous remercie. Merci infiniment d’être venu, je vous rappelle, merci Patrick, merci.

C- Christian, Christian, vous faites rentrer les filles pour la réunion, je suis prête, puis vous prendrez les messages, vous êtes mignon.

Bon, on va devoir laisser le problème en état ; de toute façon il est 20 h, on va laisser les hommes de ménage faire leur travail ; on va libérer la salle de réunion ; on peut finir dans mon bureau si vous voulez.


 

 

Gad Elmaleh

 


A- Non, sérieux, la plupart des berceuses françaises c’est délirant. J’ai analysé d’ailleurs ce qui m’a inspiré le titre du spectacle : Papa est en haut, fais dodo Colin mon petit frère. OK. Tu sais, y a aucun môme qui s’appelle Colas, c’est n’importe quoi. Je veux dire, Colas, c’est les deux tiers d’un prénom, c’est comme si le môme il s’appelait Dimitri et tu dis : fais dodo Mitri mon petit frère. Non, c’est pas possible. Le deuxième couplet, il est encore plus surréaliste. Papa est en haut qui fait des gâteaux, c’est quoi le délire. Le mec, il a besoin d’être à l’étage pour faire un cake ou quoi, qu’est-ce qui se passe ! Maman est en bas qui fait du chocolat. Hein, madame, elle ne peut pas aller au supermarché comme tout le monde l’acheter ; Madame Zarma, elle le fait le chocolat ! Je le fabrique moi-même ! Ils se foutent de notre gueule dans cette chanson ! C’est un couple qui devait faire un gâteau au chocolat ensemble ; ils se sont embrouillés ; lui, il est allé là- haut ; elle, elle est restée en bas ; c’est tout !

B- Mais toutes les chansons : même Frère Jacques, si on prend Frère Jacques. Frère Jacques dormez-vous ? Quelle question elle lui pose ? Dormez-vous, elle lui dit ! Mais t’es con ou quoi ? Dormez-vous ? Tu vois bien qu’il dort pas ou si il dort ne lui pose pas la question et puis si il dort, ne dis pas sonnez les matines ; ça va le réveiller.

Il y en a une c’est pire les amis ! Je vous le dis tout de suite ! Une chanson pour enfants qui commence, première phrase, par J’ai du bon tabac ! Là, c’est beaucoup plus grave ! Dans ma tabatière. Bientôt, ça va être, j’ai du bon chiite dans ma chichitière ! J’ai de la bonne coke dans ma coucoutière ! ça va pas ou quoi, en plus, cette chanson, elle est super bizarre ! Elle est perverse même, J’ai du bon tabac dans ma tabatière, j’ai du bon tabac, tu n’en auras pas ! Tu imagines le môme : tu veux du tabac ? Oui ! Et bien non !

C- En même temps le summum pour moi, c’est pas ça ! Le top du surréalisme de la folie et là le gars pour moi, il a pris de la drogue. Je ne sais pas ce qu’il a pris, il a écrit la chanson. C’est une souris verte. Là le gars a dit, c’est bon, je suis prêt, poussez-vous, je vais écrire un gros délire. T’as déjà analysé cette chanson, sérieux ? Une souris verte qui courait dans l’herbe, je l’attrape par la queue, je la montre à ces Messieurs, ces Messieurs me disent trempez-la dans l’huile, trempez-la dans l’eau ça fera un escargot tout chaud.

Sérieux, cette chanson elle est folle ! Une souris verte qui courait dans l’herbe, je l’attrape par la queue, putain c’est quoi ce délire ! Pourquoi tu l’attrapes par la queue ? Laisse-la tranquille, elle t’a rien fait ! Je la montre à ces messieurs, c’est qui ces messieurs ? Tout le monde fait comme si on connaissait ces messieurs. Oui bien sûr, il y a toujours des messieurs dans l’herbe en cas de souris verte, ouais ! En plus ces messieurs, ils vont te prescrire un traitement pour cette souris d’une violence, d’une atrocité, c’est horrible ! Trempez-la dans l’eau, pardon, dans l’huile, pardon, pardon madame, pardon, excusez-moi. Là, il y a une dame qui m’a corrigé comme si on était dans un texte de Molière, tu vois, très connu de tout le monde et que j’aurais fait une grosse bêtise. J’ai dit dans l’eau, elle a dit « dans l’huile voyons !».

Trempez-la dans l’eau. Et là, ils te disent que si tu fais ça, alors moi je décroche complètement à ce moment-là. Ils se disent, enfin je ne sais pas comment ils font, par quel procédé chimique, nucléaire, biologique. Ils te disent que ça va te donner un escargot tout chaud. Ce qui est un mensonge énorme, ça ne te donne pas du tout un escargot tout chaud, ça te donne juste un animal totalement dépecé.

D- Ça c’est très français de bouger tout le corps. C’est pas un jugement, c’est un constat. Ça qu’en France où y a des mecs qui disent : « Dis donc, il faut que je te dise un truc, parce qu’il y a pas mal de gens qui au niveau de l’entreprise, m’ont parlé pas mal de dossiers, il faudrait que je t’en parle, j’ai quand même quelqu’un qui est sur le coup, il va falloir qu’on en parle parce que hier, c’est vrai, que toi, t’es venu de l’autre côté ». Y a qu’en France, je te jure !

Pareil, y a qu’en France où au milieu d’une phrase on peut donner un petit coup de sifflet et personne ne te dit rien. Genre : « Dis donc il va falloir le faire, les autres sont là et … de l’autre côté ». L’autre il répond, il surenchérit même, il dit même pas, non, il dit : « Et ne m’en parle pas, hier il était carrément … et moi … ». Et s’il est pas content il va faire un son pour manifester son mécontentement. Un son qui existe que dans la langue française : « oh ! ».

E- Je n’arrive pas à comprendre ce truc. Alors : bonjour, merci, au revoir, je connaissais, bon appétit, je connaissais, mais y en a une qui est en train de se rependre en France, c’est bonne fin d’appétit. Y a des mecs au resto qui te regardent, ils disent, bonne fin d’appétit, comment ils savent, enfin, ils matent le steak et ils disent putain, ça c’est de la fin d’appétit.

Trop de formules de politesse. Des fois, même, entre deux étages dans un ascenseur tu peux en faire neuf, des formules de politesse. Tu rentres : bonjour, pardon, excusez-moi, pardon, quel étage, deuxième, merci, t’attends un peu. « Oups, pardon ». T’arrives, les portes s’ouvrent : « Excusez-moi, je vais sortir, c’est à moi de sortir, ben oui, je vais vous laisser passer, ben merci, oups, pardon, excusez-moi, bonne journée, et bien à vous aussi, merci, au revoir, à bientôt, merci, pardon ».

F- Bonne journée, bonne fin de semaine, bonne année, Non, bonne année c’est bien ! Bonne année. En France on est le seul pays qui se souhaite la bonne année jusqu’à fin février. Des fois tu oublies, t’es dans un autre délire, et les gens, le 19 février, tu entends et puis une excellente année à vous ! Et encore, là, on se le souhaite cool ! le 31 décembre, le soir même, et qu’ il y a une fête ; alors là c’est plus bonne année calmement. C’est : bonne année ! Avec des comptes à rebours : 5, 4, 3, 2. Moi, je dis : tiens, ça va exploser !

G- Si on parlait dans la vie comme on parle par textos, comment on ferait les smiley ? T’imagines la nana : « ok, je veux bien boire un verre avec toi ». Tu lui fais quoi ? « ah, ah ! »Elle te dit non, tu fais : « snif, snif ! ». LOL. MDR [Mort de rire]. PTDR [Pété de rire]. XPLDR [Explosé de rire]. Tu ne peux pas parler dans la vie comme tu parles par texto. Tu ne peux pas parler dans la vie comme tu parles par MSN ou par facebook. T’imagines ? Si tu parlais dans la vie comme tu parles sur facebook ? Tu rentres dans un resto tu vas direct vers un mec, tu lui dis : « Tu veux être mon ami ? ». Il te dit : « non, je t’ignore ! ». « o.k. ». Tu vas vers une jolie fille, tu dis : « Ajoute-moi ». Tu ne peux pas, c’est impossible.


 

Les inconnus

 


A- La gigolette, s’il vous plaît, c’est pour qui? C’est pour vous Monsieur. Gigolette de lotte, petits légumes avec canapé de brocolis au basilic. Bon appétit Monsieur. Ah c’est façon cuisine nouvelle, oui. Ah, je vous en prie. Alors là vous avez la lotte, là, le haricot vert et là, le canapé de brocolis. Bon appétit. Bonjour Madame ! Je peux débarrasser, vous avez terminé ? Ah vous n’avez pas commencé, excusez-moi.

B- Prego, prego, una pizza, marguerita, prestissimo, Massimo, sì, sì signore, finito, alors due cento cinquanta, deux cent cinquante francs, hein, cinq cinquante francs, excusez-moi, italiano, ma capisco tutto, sì, le manteau de Madame, le cappello de Monsieur, le cappello de Monsieur, au revoir messieurs dames, arrivederci, la carte bleue du monsieur, les bijoux de madame.

C- Bonsoir messieurs dames, je vous écoute, excusez-moi, excusez-moi, tu vas te taire deux minutes, je passe la commande. Excusez-moi, c’est les cuisines, ah ici, on rigole, on rigole, on s’amuse dans la joie et la négresse. Tais-toi. Alors y avait deux petits ponches, un colo… Arrête ! Non mais décontractez-vous monsieur. C’est les Antilles, hein. Et deux petits boudins, d’accord. Alors ça c’est la Tabasco pour la sauce, les piments pour les boudins, c’est le talc pour les hémorroïdes.

E- Le canard aux cinq parfums, c’est pour qui ? Le canard aux cinq parfums, c’est pour qui ? Le canard aux six parfums, c’est pour qui ? Ah c’est pour vous ! Bon appétit. Bonjour messieurs dames vous avez choisi ? Oui, des rouleaux de printemps. Très frais madame, dans le frigo depuis six ans, oh oui ! ça c’est un poulet au gingembre, très bon pour vous monsieur le gingembre. Sinon ce que je peux vous conseiller aussi c’est le Chintao. Le Chintao, il vient de chez nous, c’est cuit à la vapeur avec des nouilles, c’est très bon. Alors deux Chintaos. Très bien. Ouaf, ouaf, Chintao viens ici !

F- Oui alors je vous écoute. Il y avait un big mac, deux cheeseburger, une petite frite, une gande frite, sur place ou à emporter…

 



Date: 2015-12-11; view: 767


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