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Reformulez les phrases suivantes.

1. A l’époque de la mondialisation les villes se développent dans deux directions opposées.

2. Chaque ville cherche son image architecturale, son style inoubliable.

3. Les aménageurs modernes refusent de garder les vieux bâtiments.

4. Le patrimoine d’une ville reflète son histoire.

5. Il faut discuter des plans d’aménagement des villes avec la population.

 

2. Corrigez un résumé à erreurs.

Il est impossible de concilier l’histoire avec une vision futuriste. Les décideurs urbains veulent détruire le passé. Les admirateurs du passé y trouvent l’identité de la ville. Le conflit entre le patrimoine et la modernité est constant. On veut garder les traces du passé mais les tendances de moderniser les villes ne le permettent pas. On pense qu’ oublier le passé c’est gagner une nouvelle idéntité. Les proportions entre la mémoire et la modernité sont pareilles dans toutes les villes. La construction urbaine du XXIe siècle doit se baser sur une stratégie dont l’élement principal est la responsabilité devant les générations passées et montantes.

 

 

Imaginez un peu

1. Voudriez-vous vivre dans la ville dont le panorama est représenté sur la photo ci-dessous?

Boîte à outils

Un gratte-ciel; un isolement; se perdre; un immeuble d’habitation; un bâtiment en béton et en verre; des citadins; l’absence de verdure; s’asphyxier.

2. Vous êtes à Paris et vous voulez donner un rendez-vous à votre ami qui y habite. Discutez pour choisir où vous pouvez vous retrouver. Justifiez vos choix: qu’est-ce qui est le plus facile, le plus agréable, le plus pratique, etc.

Boîte à outils

Plein de monde; prendre un pot; s’amuser; l’endroit le plus visité; facile à s’orienter; réunir le plaisir et l’étude des grands maîtres; le transport public le plus rapide.

3. Ìonsieur Duval doit quitter Marseille pour aller travailler dans une des quatre villes suivantes: Brest, Bruxelles, Grenoble ou Paris. Chaque membre de sa famille a son idée. Choisissez un rôle et discutez avec les autres personnes de cette famille.

Boîte à outils

Une vue sur l’océan; l’air maritime; parler la même langue; avoir beaucoup de commun; les traditions exotiques; s’adapter à la mentalité étrangère; découvrir un mode de vie différent; faire du ski alpin.

4. Étes-vous pour une vie urbaine ou rurale? Lisez les messages ci-dessous et rédigez le vôtre pour le forum.

Bonjour à toutes et à tous. Je vous remercie par avance si vous pouvez apporter votre aide à ma question. Ma femme et moi (nous avons deux enfants de moins de 5 ans), nous habitons dans une petite ville de la grande ceinture parisienne (40 km) et nous avons depuis plusieurs mois un projet de départ à la campagne. Après pas mal de discussions avec les copains, on en arrive à ne plus savoir ce qui nous permettrait de vivre avec le plus de confort. J'illustre: la vie dans une ville de moyenne dimension = transport en commun, proximité des gares pour les déplacements (professionnels notamment), donc très peu besoin de voiture, autonomie des enfants pour l'accès à la culture et aller voir les copains (quand il seront ados). Mais peu d'autonomie alimentaire, parfois la pollution sonore et atmosphérique. Une vie rurale = plus forte autonomie alimentaire, atmosphère plus calme, lien à la terre plus fort, dynamique rurale motivante. Mais besoin de voiture (école et ouverture des enfants vers les autres, aller faire de la musique, rejoindre les gares, etc.).



Merci d'avoir commencé cet échange. Ce sujet a déjà été discuté plusieurs fois dans d'autres échanges. Or c'est en effet un choix bien difficile pour ceux qui ont le désir d'aller s'installer à la campagne. Pour ma part, je vis seule en ville et ne pourrais imaginer aller à la campagne. Peut-être ai-je tort. Cependant, il me paraîtrait en effet inacceptable de passer à la voiture si je devais choisir la campagne. Et je pense que dans ce cadre, c'est cela qui m'empêcherait aussi de faire le pas, même si d'autres conditions devaient être réunies pour me donner l'envie d'aller à la campagne. On pourrait penser au covoiturage ou aux voitures partagées?

En ce qui nous concerne, on projette de partir à la campagne dès l'année prochaine. On n'a pas fait de bilan coûts-avantages, juste une évidence pour nous qu'on veut pouvoir s'occuper d'un bout de terre et que ce n'est pas vraiment possible en ville. Dans un premier temps, je serai peut-être obligée de réutiliser ma voiture (que je prête à une amie depuis l'an dernier), car je voudrais travailler à plein temps et on risque de m'imposer deux mi-temps à deux endroits éloignés; le but est le plus vite possible de ne garder qu'un seul de ces postes et d'y aller à vélo. Enfin c'est le projet, très théorique pour l'instant.

Le sujet ne me concerne pas, mais je rêve (je ne l'aurai jamais) d'avoir une villa avec un jardin. J'ai remarqué que quand on habite en appartement on a moins à voir même pas de visites, les gens n'aiment pas s'enfermer même avec un ascenseur pour y aller, dans un cube. Un cube ça ne sent pas la vie. Et en plus dans la nature il n'y a rien de carré à l'état naturel. La nature généreuse a de belles formes où l'arrondi est très fréquent. Une villa avec un rez-de-chaussée débouche sur du vert. Les amis ou la famille savent qu’ils auront le confort d'aller et venir, qu’ils ne seront pas limités par des murs qui tombent à pics sur le vide comme chez eux. Ils savent qu'une porte qu'on ouvre peut donner sur du vert et non sur un autre cube de la maison. Et si en plus la villa est assez proche de la ville, c'est vraiment super. Mais attention à ceux qui iront chez vous comme s’ils allaient à la plage!

Pour ma part, j'ai quelque chose entre les deux projets. Je m'explique, j'habite dans une grande banlieue parisienne, presqu'au terminal du RER, et c'est ce même train qui me permet d'aller travailler à Paris, du coup, je suis entre les deux, j'ai mon jardin avec mes légumes, l’épicerie accessible à vélo, et s'il me faut autre chose, je le prends en ville avant de rentrer chez moi. Alors c'est un choix que nous avons fait (le travail de mon homme est à 5 métres de la maison, donc tout ce qu'il y a de plus local) et moi, ça ne me dérange pas de faire plus d'une heure de train tous les matins, d'ailleurs, j'en aurais presque «besoin» vu que c'est à ce moment là que je lis le plus, et comme je n'ai pas de télé, j'ai le temps de lire le journal en plus de mes romans. Par contre, nous avons tout de même une voiture, si ça ne tenait qu'à moi, il n'y en aurait pas, mais il se fait que mon homme est passionné de sport automobile, et il a donc la voiture en conséquence.

Je vis à la campagne quand je suis chez mes parents: la vraie campagne, la boulangerie la plus proche est à 6 km! Et en fait, la voiture est certes utilisée plus qu'en ville mais finalement pas tant que ça. Tout dépend du mode de vie qu'on a. Si on aime beaucoup sortir, effectivement il vaut mieux vivre en ville. Mais mes parents préfèrent jardiner et lire tranquillement, alors la campagne leur va très bien. Les courses sont faites une fois par semaine; un bus scolaire passe prendre mon frère cadet au portail pour aller au lycée (c'est l'avantage de la campagne: on peut toujours moduler les trajets de bus en fonction de leurs utilisateurs!); il y a une petite gare à 12 km pour les gros trajets, et je prends mon vélo si jamais je dois aller acheter du pain ou poster un courrier. Quand je suis seule dans l'appartement que je partage avec une amie, j'utilise plus les transports en commun, mes pieds. Mais je reste aussi beaucoup enfermée: je suis d’accord que les amis viennent plus facilement dans une maison que dans un appartement. Du coup je vois mes amis surtout pour des ballades en ville, des moments à la bibliothèque ou dans un café parfois, mais chez moi, très rarement. Puis en ville, il y a une autre sensation des distances. On a tellement l'impression d'être au plus près des gens.

Nous avons choisi un compromis: une maison dans un village limitrophe de la grande ville. Donc on a le calme, les petits oiseaux, les coqs du voisin pour nous réveiller le matin, un petit potager, des arbres fruitiers, des bus pour aller en ville (pas beaucoup et à 15 minutes à pied de la maison). Les enfants sont très autonomes pour leurs activités. Mais la musique et le foot se pratiquent au village. Pour le reste, ils se débrouillent, ils marchent beaucoup et moi aussi, ayant la chance de travailler à 3 km de mon domicile et en plus, le trajet est super joli. Pour moi qui ai vécu toute ma vie en ville avant de m'installer là, il y a 11 ans, je trouve que l'atmosphère du village est plus chaleureuse, plus conviviale qu'en ville. On laisse plus facilement les enfants se déplacer tout seuls parce qu'on se sent plus en sécurité et il y a moins de voitures (notre rue est toute petite). Je sais qu'en ville, il y a aussi des quartiers qui ressemblent à des villages avec une vie associative très forte mais personnellement, là où j'avais jusqu'alors vécu, je n'avais jamais connu ça. Seul problème, la municipalité semble vouloir transformer le village en cité dortoir: multiplication des lotissements, installation d'un supermarché à la périphérie (ce qui entraînerait sans doute le départ des quelques commerçants qui sont au centre du village) + bétonnage et bitumage partout, les petits sentiers herbus disparaissent ainsi que les prés au profit de parkings et de places publiques dépourvues de verdure (pardon, s’il reste 2 malheureux arbres dans des pots!). On vient enfin de fonder une association pour tenter d'arrêter cette triste évolution.

Pour moi c'est la vie rurale pour cause d'impossibilité de vivre en millieu urbain; même pour des «vacances» en ville (pour voir des concerts), je ne peux rester plus de 2 jours car il m'est impossible de dormir: trop de bruits de fond, de présences autour.

Moi, j’ai fait mes études à Nice. Mes parents habitent toujours dans le Midi. Je suis venue faire un stage à Paris et j’y suis restée. Je n’ai qu’un petit appartement dans le 14e, c’est un quartier très sympa. J’adore Paris, les gens, les restaurants, les magasins ouverts tard le soir. La vie ne s’arrête jamais. On vit bien dans le Midi, mais on est mieux à Paris.

5. Simulez la situation suivante: votre municipalité veut interdire la circulation des voitures dans le centre-ville. Tout le monde n’est pas d’accord.

Les arguments contre Les arguments pour
Les magasins auront moins de clients. Il n’y a pas assez de parkings près du centre-ville. La ville sera trop calme.   Les gens seront tranquilles pour faire leurs courses. Les enfants ne devront plus faire attention à la circulation. Il y aura moins de pollution: on pourra faire du vélo.

INFORMEZ-VOUS

1. Lisez le document, résumez-le.

L’avenir, en réalité, on n'en sait pas grand-chose parce qu'on va le construire ensemble, il faut y réfléchir. Mais, sur les phénomènes urbains et les phénomènes démographiques qui les sous-tendent, il existe des inerties que nous pouvons connaître. Comme données de cadrage de l'urbanisation du monde, il y a un point très important qui est la part des urbains dans le monde. Depuis 2001 nous savons que la moitié de la population dans le monde est urbaine ce qui peut être considéré comme un cauchemar ou un rêve de l'urbanisation. Il existe près de 170 définitions de l'urbain qui sont relativement différentes. On est «urbain» dans certains lieux à partir du moment où on est dans un village de 200 habitants. On est urbain dans d'autres endroits du monde lorsqu'on habite la capitale. On est urbain dans d'autres pays lorsqu'on habite des agglomérations de plus de 50 000 habitants. Ce qui est important c'est naturellement la tendance. Mais ce qui est aussi à souligner, c'est naturellement la diversité. Au Canada, on est urbain à partir du moment où l'on vit à un endroit où il y a plus de 1000 personnes. Aux Maldives, on est urbain à partir du moment où l'on vit dans la capitale. Au Sénégal, on est urbain à partir du moment où l'on vit dans une agglomération de plus de 10000 habitants. Le monde de l'urbain est donc d'abord un monde de différences, parce qu'il y a différentes définitions de l'urbain.

Un sujet important aussi, c'est celui des «mégacités». Les «mégacités», c'est le terme employé par l'ONU. Quelle en est la définition? Elle est simple: ce sont les agglomérations qui comptent environ 10 millions d'habitants. En 1950, les quatre seules «mégacités» étaient présentes dans les pays riches: New York, Tokyo, Londres et Paris. En 2010, à l'exception de Tokyo, les cinq premières grandes villes qui comptent toutes plus de vingt millions d'habitants, appartiennent aux pays dits en voie de développement ou émergents.

La tendance s'accélère à l'horizon 2025. Pour les problèmes posés par le renouvellement urbain et les investissements qui seront à engager dans les transports ou l'immobilier, la ville de 2025 est déjà là. Quant à celle de 2050, la ville de 2050, la ville d'après-demain, c'est celle dont on parle aujourd'hui.

Quant à l'évolution de la répartition des citadins par continent, on constate encore une fois, qu'un quart des urbains était sur le continent américain en 1950 et qu'on en aura un peu moins d'un cinquième en 2050. L'Europe, notre belle Europe mais vieille Europe, concentrait deux urbains sur cinq en 1950; elle ne devrait plus en rassembler que 10% à l'horizon 2050.

On remarque surtout la progression des continents asiatique et africain. D'ici une quarantaine d'années, d'après les projections de l’ONU dont on dispose, la population urbaine asiatique devrait encore croître de 1,8 milliard d'habitants. La population urbaine africaine devrait croître de 0,9 milliard d'habitants. Ce sont des continents qui ne sont pas actuellement majoritairement urbains. Ceci pour souligner que les défis urbains de l'avenir sont socialement et économiquement des défis des pays en voie de développement ou des pays émergents.

Autre sujet qui est évoqué dans le contexte du développement urbain: la question cruciale des bidonvilles. Pourquoi est-elle cruciale? Parce qu'elle concerne une part considérable des urbains. S'il y a des difficultés statistiques pour savoir combien de personnes vivent en ville avec la diversité des définitions, il est encore plus difficile de savoir avec rigueur ce qu'est la taille de la population dans les bidonvilles, parce que la collecte de données est compliquée. Aujourd'hui près d'un milliard d'habitants sur la Terre habitent dans des bidonvilles. A l'horizon de 2020, nous devrions avoir 1,5 milliard d'habitants urbains qui seraient dans des bidonvilles. En clair, nous avons aujourd'hui un tiers d'urbains dans le monde qui sont dans des bidonvilles et nous pourrions passer à 40-45 % d'ici une dizaine d'années; ces chiffres laissent à penser que la pauvreté urbaine va devenir un sujet de première importance. Les bidonvilles sont plus ou moins bien organisés; ils peuvent être des lieux d'invention, de pratique d'autres formes de démocratie ou de développement économique même, mais ils concentrent tout de même les grandes difficultés de la vie urbaine: criminalité, pauvreté, mal-développement, etc. On peut même parler de cette tendance majeure qu'était la «bidonvillisation», un néologisme que tout le monde peut comprendre.

Il est difficile de faire les pronostics infaillibles. Mais il est clair que l'avenir des villes, qu'il soit rêvé ou cauchemardé, sera un avenir de compétition et de concurrence accrue et ce, dans un contexte où, de manière internationale, il y aura de plus en plus de coopération: le réseau européen par exemple, mais aussi la présence plus importante des agences onusiennes ou de la Banque mondiale ou du Fonds Monétaire International sur les problèmes urbains.

http://www.certu-catalogue.fr/le-processus-de-metropolisation-et-l-urbain-de-demain.html

2. Relevez les idées du document. Proposez les arguments pour défendre ces idées.

En voiture? Non. A pied, à vélo, en métro!

Peut-on interdire les voitures dans les centres-villes? De nombreuses capitales européennes l’ont déjà fait, et avec succès, semble-t-il. Les arguments apportés en faveur de ce choix sont nombreux et pertinents.

Tout d’abord, cela permet de lutter efficacement contre la pollution de l’air engendrée par les gaz des voitures et l’effet de serre qui en résulte. La santé des citadins y gagne.

En outre, en interdisant les voitures dans le centre-ville on diminue les nuisances sonores, le bruit et le stress qui l’accompagnent. Le stress pour les habitants de ces quartiers, le stress pour les piétons et même pour les conducteurs des voitures.

Enfin, en réduisant la circulation, on fait gagner du temps aux usagers des villes, puisqu’il n’y a plus d’embouteillages.

On peut vivre ainsi dans une ville plus humaine, plus propre, plus agréable. Mais comment circuler sans voiture? Les quartiers du centre sont souvent des quartiers où les commerces sont nombreux. Est-ce qu’on ne risque pas de voir ces quartiers se vider et les commerces disparaître? Est-ce que Paris ne va pas devenir une ville interdite? On ne travaillera plus à Paris, on viendra y faire la fête, se promener sur des quais de Seine déserts, dans un Paris libéré de la voiture.

Une telle décision se heurtera sans doute à une opposition violente de la part de certains et il faudra, en vérité, beaucoup de temps pour convaincre tous les habitants que la marche à pied, le vélo, le roller et les transports en commun peuvent remplacer avantageusement la voiture.

S.Poisson-Quinton

2. Lisez le document, résumez-le.

 

La révolution haussmannienne de Paris

Avant l’arrivée d’Haussmann, Paris était une ville médiévale avec des rues très étroites, sales, pas d’égouts, peu d’espaces verts.

Entre 1830 et 1850, la population a presque doublé: c’était une ville surpeuplée; il était urgent d’agir!

Entre 1853 et 1870, c’est-à-dire pendant tout le second Empire, Napoléon III a confié à Haussmann, le préfet de la Seine, le soin de faire de Paris une ville moderne, aérée, adaptée aux transports modernes.

Napoléon III était un anglophile convaincu. Pour lui, le modèle de la ville idéale, c’était Londres: de la modernité, de l’espace, des parcs et des jardins.

Paris a toujours été une ville rebelle, prompte à s’échauffer: derrière cette politique urbanistique, il y avait donc aussi, bien sûr, la volonté de faciliter le maintien de l’ordre.

On a commencé à détruire les vieux quartiers populaires qui ont souvent été au cœur des révoltes parisiennes et on a créé de larges avenues rectilignes bordées de trottoirs et reliant des lieux stratégiques (les gares, les grands monuments, les centres administratifs). Sur presque tous les ponts, il y avait des maisons: on les a détruites; de nouveaux ponts ont été construits.

Paris s’est agrandi: en 1859, ont été annexés les villages de la banlieue proche: Auteuil, Montmartre, Passy, Vaugirard et Grenelle; la ville s’est ensuite découpée en 20 arrondissements (comme aujourd’hui).

Paris était une ville dont l’hygiène était déplorable: les cimetières ont été supprimés à l’intérieur de la ville et repoussés à la périphérie; on a créé tout un réseau d’égouts et on a installé l’eau courante dans beaucoup de logements; pour aérer la ville, ont été aménagés ou créés des squares, des jardins et des parcs (les Buttes Chaumont, le parc Monceau, le parc Montsouris).

Tout visiteur qui vient à Paris pour la première fois est frappé par l’homogénéité des immeubles. C’est à Haussmann qu’on le doit: c’est lui qui a décidé du «visage» qui, aujourd’hui encore, est celui de Paris: immeubles en pierre de taille de cinq étages et mansardes sous les toits, deux balcons (aux 2e et 5e étages). On a élaboré la conception spéciale du mobilier urbain (kiosques, bancs, lampadaires, fontaines).

Mimran

3. Lisez le document, résumez-le.

Améliorer le réseau de transports collectifs: une priorité absolue

Le réseau de transports collectifs francilien assure 4 milliards de voyages par an en RER, train, métro, tramway et bus. Il a connu une croissance spectaculaire de son trafic de près de 20% ces dix dernières années, mais cette croissance a aussi dévoilé les fragilités d’un système en limite de capacité. Rendre les transports collectifs plus attractifs grâce à une offre performante et de qualité qui réponde aux besoins de tous les voyageurs, ceux d’aujourd’hui comme ceux de demain, est indispensable pour proposer une alternative crédible à l’usage des modes individuels motorisés.

Pour y parvenir, il faut commencer par fiabiliser l’offre de transports existante (les RER tout particulièrement) en modernisant les infrastructures et le matériel roulant, en investissant pour accroître la capacité du réseau et améliorer la régularité, l’information des voyageurs. La qualité de service est ainsi au cœur des changements.

Répondre aux carences actuelles de desserte et accompagner la réalisation de l’ensemble des projets inscrits au plan de mobilisation pour les transports en Île-de-France. Soixante projets – prolongement de lignes de métro en cœur d’agglomération, amélioration des lignes de RER, création de modernes, comme le tramway qui structureront les territoires qu’ils desserviront, etc. Le projet de métro Grand Paris Express viendra par achever la construction d’un réseau performant dans la région.

L’effort à consentir sera financièrement très élevé pour pouvoir fiabiliser l’offre existante et développer de nouveaux services mais c’est la condition du développement durable de l’Ile-de-France.

http://www.certu-catalogue.fr/systemes-de-transports/transports-publics.html

 

4. Lisez le document, résumez-le.


Date: 2016-01-05; view: 920


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