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Responses to Quand les universités se battent avec les grandes écoles pour attirer les meilleurs étudiants

1. Intéressant article qui montre qu’il n’y a pas que les écoles pour réussir mais vous oubliez de mentionner que les universités qui réussissent à attirer les meilleurs bacheliers et jouent à armes égales avec les Grandes Ecoles se sont alignées sur ce même modèle ! Et oui, elles sélectionnent drastiquement à l’entrée et appliquent des frais de scolarité conséquents, on peut donc se demander dans quelle mesure elles peuvent garder l’appellation d’université au sens communément accepté en France ! Panthéon-Assas et Dauphine ne ressemblent guère à leurs consoeurs comme Rennes II par exemple.
On assiste donc à la naissance d’un système universitaire à deux vitesses, ce qui ne règle pas le fond de la question de l’enseignement supérieur en France !
De plus, il nous faudra attendre de très nombreuses années avant de voir des étudiants préférer la fac à une Grande Ecole de premier rang (Sciences Po, Essec, HEC, Polytech’…)

Rédigé par : Zorro | le 27 juin 2011 à 10:48 | | |

§ Tout dépend des domaines… La Toulouse TSE (économie) est la meilleure formation en économie en France mais garde des frais de scolarité du même niveau qu’une fac normale.
Puis, Sciences Po au rang de HEC ou Polytechnique…
Pour le reste, c’est malheureusement vrai.

Rédigé par : M. | le 27 juin 2011 à 12:16 | | |

§ TSE, superbe formation, mais surtout en éco indus. C’est dans ce domaine très spécifique qu’elle est reconnue internationalement. Pour le reste, vous trouverez mieux en France (PSE, Paris X, UPMC, selon les domaines), et surtout mieux à l’étranger. En tout cas, la France dispose d’excellentes formations en économie, donc peu d’inquiétude à ce niveau là.

Sinon, comparer Paris II et SciencesPipo me paraît peu pertinent. Assas, c’est du droit. SciencesPipo n’offre une formation juridique potable qu’à partir du Master, et concentrée soit sur l’ENM, soit sur le droit des affaires, donc encore très limitée au niveau des disciplines. Si l’on veut faire du droit, on va d’abord à la fac.

Quant à Dauphine, le commentaire du président L.Batsch laisse rêveur : » Un bachelier accepté à Dauphine et en prépas doit d’abord mesurer ses chances d’intégrer l’une des cinq meilleures écoles post prépas pour faire son arbitrage [...] C’est un calcul de probabilités. Si elles sont faibles, mieux vaut venir chez nous ». C’est pas cela qui va redorer le blason de ce diplôme…

Rédigé par : roro | le 27 juin 2011 à 13:49 | | Alerter |

§ Sur Toulouse-TSE, parler seulement d’économie industrielle est bien réducteur.



TSE est également bien au-dessus en économétrie, finance (recherche), microéconomie et toutes ses applications (théorie des jeux, maths. de la décision etc.) voire également pour l’éco. de l’environnement.

PSE est certes probablement la meilleure formation en macro., mais pour le reste elle n’est plus leader. (Et je suis à PSE).

Cela dit, je pense qu’arrivé à un tel niveau, ceux sont les étudiants qui font la différence et non la formation suivie. Mais je répète, à mon sens TSE est largement devant niveau visibilité et classements internationaux voire recherche (l’effet taille joue surement).

Rédigé par : M. | le 02 juillet 2011 à 14:07 | | |

§ Je rejoins Zorro pour son commentaire dans le domaine de l’économie. La Toulouse School of Economics est l’une des meilleure formation en économie en France et même en Europe pour ce qui est de l’éco indu avec des frais de scolarité d’environ de 400 euros pour les élèves non boursiers. (Moins de 200 pour les boursiers il me semble)

Après on ne peut comparer HEC ou l’Essec avec ce type d’école, elles ne dispensent pas le même enseignement. La TSE par exemple axe ses master sur l’économie industrielle, la finance, l’éco-droit et l’éco appliquée à la question de l’environnement alors que les Business School se rapprochent plus des IAE cités dans l’article (Management, Marketing etc )

En gros il faut savoir dans quel domaine on veut se spécialiser. Ce qui n’empêche pas de faire une formation à la TSE ou PSE et enchainer avec un master spécialisé dans une Business School type HEC, ESCP ou Essec. ( Ou inversement ^^ )

Rédigé par : L | le 01 juillet 2011 à 10:42 | | Alerter |

2. Je suis étudiant en Master Histoire et je me sens directement concerné par le sujet de cet article.
En effet, a la sortie du bac, mon seul souhait était de ne pas rejoindre une classe prépa. L’Université permet aux étudiants une ouverture d’esprit et une autonomie plus grande que dans ces classes de lycées améliorées. Mes nombreux amis issues de prépa l’avouent eux-même. Certes, nous n’avons pas toujours une formation très poussée mais un étudiant à toujours la possibilité de rejoindre une grande école. Malgré ma formation, si souvent dénigré par nombre d’observateurs, je serai titulaire d’un master en science politique, j’aurai effectué une année d’étude à l’étranger. Soit, en somme ce que propose une grande école. N’oubliez pas qu’à partir d’un certain niveau d’étude, c’est l’étudiant qui travail seul. La seule chose dont il a besoin est d’une bibliothèque. Science Po, Polytech ou Université de Poitiers, même combat.

Rédigé par : Roudier Thomas | le 27 juin 2011 à 13:38 | | |

§ En effet, a la sortie du bac, mon seul souhait était de ne pas rejoindre une classe prépa. L’Université permet aux étudiants une ouverture d’esprit …

Gros paradoxe dans la phrase, car elle montre votre propre intolérance face a ceux qui font une prépa.

Ce n’est pas parce que l’on fait une prépa que l’on est un gros fils de bourge, complétement intolerant, et que l’on vote Marine. J’espère que votre sacro-sainte université, avec le temps, vous apportera votre « ouverture d’esprit » tant recherchée

Rédigé par : nimportekoi | le 27 juin 2011 à 13:47 | | Alerter |

§ Emouvant.

Mais je ne comprends pas ; « histoire » ou « sciences politiques » ? A moins que vous ayez confondu « sciences politiques » et « sciences humaines », ce qui en dit bien long sur votre conception de l’histoire, mais pourrait bien expliquer le nombre de jours de grêves de vos camarades !
Mais vous allez me dire, dans les deux cas, c’est le chômage, alors quelle importance ?!

Rédigé par : roro | le 27 juin 2011 à 13:54 | | Alerter |

§ c’est l’étudiant qui travailLE seul … attention !

Rédigé par : professeur de maths. | le 27 juin 2011 à 19:39 | | |

§ @Roudier Thomas – relire svp, vous avez des fautes quasiment à toutes les lignes. Attention, c’est inadmissible quand on veut présenter un master.

Rédigé par : Maître de thèse. | le 27 juin 2011 à 19:44 | | |

3. N’oubliez pas qu’il y a une alternative de qualité à la prépa : les DUT (et dans une moindre mesure les BTS) : Les meilleurs élèves peuvent intégrer une bonne école d’ingénieur à la sortie, en évitant le stress de la prépa mais en ayant une formation moins « laxiste » qu’en fac.
Ne croyez pas qu’une fac/école avec une recherche reconnue signifie un enseignement de qualité… un bon chercheur ne fait pas forcément un bon mcf… (l’inverse n’est pas vrai non plus).
Enfin, le seul intérêt des PRES est celui cité : permettre des mutualisations de formations. Pour le reste, la « visibilité internationale » est une vaste foutaise qui en pratique ne sert pas (ou peu) les étudiants. Mieux vaut être embauché par une entreprise locale qui re-connait une formation parce qu’elle en a apprécié les stagiaires plutôt que par un groupe international qui veut flatter son égo en embauchant un classement de l’université de Shanghai…

Et puis… le dessin de Gérard Matthieu… il est où ?

Rédigé par : Nico | le 27 juin 2011 à 14:28 | | Alerter |

§ Pour la mention du dessin de Garard Mathieu, désolé mais c’est une erreur de manipulation.

Rédigé par : Olivier Rollot | le 27 juin 2011 à 15:17 | | Alerter |

4. Tant que les universités ne pourront pas sélectionner à l’entrée, les grandes écoles auront toujours le premier choix sur les étudiants, surtout en premier cycle.

Rédigé par : étudiant | le 27 juin 2011 à 16:12 | | |

5. La où on oublie de faire la comparaison entre IAE et ESC c’est sur des critères comme la recherche et le recrutement d’enseignant-chercheurs. Comment peut on recruter les meilleurs enseignants quand les écoles de commerce offrent un salaire deux fois supérieur à celui de maitre de conférence (qui plus est soumis à la procédure archaïque de qualification)? La qualité de la recherche s’en ressent et des universités comme Dauphine qui tenait autrefois le haut du pavé se retrouvent distancées faut d’avoir su s’adapter : les meilleurs chercheurs préfèrent s’expatrier ou travailler dans les ESC. D’ailleurs on ne s’y trompera pas, dans le rapport annuel 2010 de Dauphine, pas une seule mention du recrutement d’enseignant-chercheurs et de la performance en termes d’étoiles CNRS.
Résultat : les universités n’apparaissent pas dans les classements de business schools (e.g. FT)

Rédigé par : zp | le 28 juin 2011 à 12:25 | | |

§ Recherche en ESC? Intéressant… Mise à part peut être les 3 parisiennes dont on voit quelque fois des interventions de leurs professeurs, la recherche des ESC est bien pauvre comparée à celle des universités.

La qualité des profs n’est pas question du salaire non plus. La plupart des intervenants d’ESC sont des expérimentés du monde économique en reconversion ou mi-temps. Forcément que les salaires auxquels ils sont habitués sont autrement plus élevé qu’un maître de conf ou prof des U.
Mais franchement, pédagogiquement, Y a t’il une comparaison possible?

Il est illusoire de penser qu’on entre en ESC pour la qualité de la formation et la profondeur culturelle qu’elle apporte. C’est le rôle de l’université.
Les Grandes écoles (dans une généralisation facile, j’en conviens) apporte une insertion professionnelle, en inculquant la culture de l’entreprise, ses codes, ses façons de communiquer et de travailler ensemble, un réseau. Il est évident que travailler dans une structure sociale nécessite une harmonie entre ses membres pour maximiser l’efficacité (comprendre tout de suite les intentions de chacun). C’est ce qu’apporte les écoles, pas la fac…

Rédigé par : bob | le 29 juin 2011 à 09:53 | | |

§ Bonjour les poncifs sur l’école qui marche au réseau et l’université berceau de la culture.
Comparez le nombre d’étoiles CNRS produits par une école du top 10 et n’importe quelle université autre que Dauphine rapporté au nombre de professeurs. Vous parlez des 3 parisiennes et c’est effectivement la que le gap est devenu le plus criant : si on se focalise sur les publications dans les 10 meilleures revues, ces écoles sont désormais loin devant, ce qui n’était pas le cas quelques années auparavant.
Par ailleurs, dans les meilleures écoles (HEC, ESSEC), les professeurs contribuent désormais à des champs connexes en publiant dans des revues de premier plan en économie, sociologie ou psychologie. Il me parait difficile dans ce contexte de railler la crédibilité de leurs travaux.

Quant aux intervenants extérieurs ils sont payés à la vacation, ça n’a donc rien de comparable avec un job de maitre de conférence ou de professeurs. Je vous rejoins cependant sur le fait que la qualité du cours n’est pas proportionnelle au salaire du professeur : par contre, ce qui est sûr c’est que ça n’aide pas à attirer les meilleurs éléments.

Rédigé par : vp | le 29 juin 2011 à 14:53 | | Alerter |

6. [préliminaire : par FAC je n'entends ni droit, ni médecine par exemple, très spécifique et au fonctionnement complètement différent]

Je ne suis pas d’accord, ou alors, il faut préciser de quoi l’on parle précisemment.

Cas 1 : Pour les bacheliers.
C’est faux! Tout simplement parce que les grandes écoles n’intègrent pas de bacheliers… Pour entrer en grande école après le BAC il faut passer par deux (voire trois) ans de classe préparatoire.
A ce moment là de leur scolarité les bacheliers n’ont aucune visibilité sur les écoles. Ils pensent plus au travail qu’il va falloir fournir pour réussir les concours deux ans plus tard.
Potentiellement donc les Universités peuvent essayer de concurrencer avec les classes préparatoires donc pour attirer les bacheliers.
Je n’y crois pas une seconde! (mais ça peut être un objectif à termes) (je pencherais plus pour dire « les universités essayent d’attirer de bons élèves qui ne se sentent pas les forces de tenir deux ans en prépa »).

Les écoles de commerce et d’ingénieurs post bac ne sont pas des grandes écoles

Cas 2 : Admissions parallèles
Pourquoi pas… Bien que je n’y crois pas non plus. Les élèves après deux ou trois ans de FAC pensent à leur diplôme et à l’embauche. On est embauché plus vite et à meilleur salaire avec un diplôme de grande école! Donc du coup, ils filent en AST en grande école!
Je mettrais aujourd’hui un peu d’eau dans mon vin sur certaines formations de Dauphine, mais pas vraiment d’avantage…

Pour avoir un peu tourné dans différentes entreprises « typiques » du recrutement grande école, je peux vous dire que la bataille fait rage entre :
1) Meilleures écoles d’ingé contre meilleures école de commerce (lorsque les métiers sont compatibles…)
2) Entre les meilleures « grandes écoles » et les « grandes écoles moyennes »
3) Entre les « grandes écoles moyennes » et les « petites grandes écoles »
4) Entre les « moyennes ou petites grandes écoles » et les 2 ou 3 meilleurs master de Dauphine

Et c’est tout !

En conclusion, je pense qu’en effet les Universités se battent avec les grandes écoles, mais ne soyons pas dupes, les grandes écoles se battent entre elles et n’ont actuellement aucune raison de se battre elles avec les Universités…

C’est triste mais c’est comme ça! La « guerre » n’est que dans un sens!

Rédigé par : Seb | le 28 juin 2011 à 12:48 | | |

§ « [préliminaire : par FAC je n'entends ni droit, ni médecine par exemple, très spécifique et au fonctionnement complètement différent] »

Vous pouvez expliquer en quoi le fonctionnement d’un UFR droit est différent de celui d’un autre UFR ?
Parce que, pour autant que je sache, il n’y a aucune différence de fonctionnement. Par contre, il y a une différence de concurrence, et donc d’image projetée par ladite concurrence.

Rédigé par : | le 28 juin 2011 à 15:02 | | |

§ Votre définition de « grande école » peut être discutée, les écoles à prépa intégrée sont des « grandes écoles », même si ce sont deux types d’écoles légèrement différents. La Conférence des Grandes Écoles regroupe aussi bien des écoles à prépa intégrée (« postbac »), que « post-concours ». Néanmoins, l’Arrêté du 27 août 1992 relatif à la terminologie de l’éducation suppose dans sa définition le passage d’un concours, et va donc dans votre sens. Débat un peu stérile, mais il faut quand même préciser que même si il reste en général un écart de niveau des élèves et de reconnaissance du diplôme, certaines écoles qui peuvent s’intégrer après le bac sont bien reconnues (INSA à Lyon, ou… Sciences Po et les IEP).

Un petit conseil aux élèves d’université : TENTEZ LES ADMISSIONS EN GRANDE ÉCOLE. Les voies d’accès sont peu connues des élèves, et certaines places ne sont pas si dures que ça à avoir, même dans des très bonnes écoles, parce que beaucoup de gens se brident ou ne sont pas au courant. Pour l’X par exemple, il y a maintenant 10 places par an (c’est en augmentation), et assez peu de gens tentent leur chance (c’est peu connu, et les gens se brident à tort), donc ce n’est pas du tout inaccessible. Idem pour d’autres écoles. ALLEZ-Y !

Rédigé par : The Big Ratowsky | le 28 juin 2011 à 16:14 | | |

§ « Cas 1 : Pour les bacheliers.
C’est faux! Tout simplement parce que les grandes écoles n’intègrent pas de bacheliers… Pour entrer en grande école après le BAC il faut passer par deux (voire trois) ans de classe préparatoire. »

Ou alors, il y’a aussi les prépa intégrés qui sont moins contraignante que les classes prépa classique en offrant les cours nécessaires pour rentrer dans son école ^^
Les INSA et un certains nombre d’école le font
Allez le lien des CGE, un grand nombre prennent post BAC
http://www.cge.asso.fr/cadre_ecole.html

Donc, les élèves qui ont peur de la prépa ont déjà ce recours où il n’y a pas le concours à la fin.
Seul Bémol : présenter un bon dossier ^^

Rédigé par : tabbehim | le 28 juin 2011 à 16:15 | | |

7. Dire que l’IAE de Lyon ou autre est en concurrence directe avec l’EM Lyon c’est totalement faux.

Ce ne sont pas les même profils d’étudiants, la sélection n’est pas la même, les opportunités de stage et d’emploi je n’en parle même pas…

Les IAE sont de bonnes formations au niveau pédagogique mais le reste ne suis pas c’est donc totalement inepte de les comparer avec les Top ESC.

Rédigé par : Thomas | le 01 juillet 2011 à 10:48 | | |

 


Date: 2016-03-03; view: 733


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