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Du coup j’ai envie de me faire une dernière petite bouffe avec les copains avant de plonger dedans.

Devoir 1

Réécrivez ce texte dans un langage soutenu.

 

J’ai attendu le métro vachement longtemps hier. Quand j’ai réussi à en choper un, y’avait une de ces foules. On aurait dit qu’ils voulaient pas me laisser rentrer. J’avais les nerfs, je te jure. On était serré comme des sardines là-dedans, j’ai cru que j’allais crever. Même qu’y en a qui gueulaient parce qu’ils se faisaient écrabouiller les panards! L’enfer, ma parole! J’me suis barré deux stations après, je suis rentré à pinces. Je suis arrivé chez moi j’étais naze.

 

Devoir 2

Barrez le mot ou l’expression entre les parenthèses qui n’appartient pas à la langue familière.

 

Mon (ami, copain, pote) (se débrouille, s’en tire, se tire d’affaire) très bien sans (s’esquinter, se donner de mal, se démancher). Il était tenté par une moto ; hier, persuadé par (le discours, le topo, les salades) du vendeur, il a (flanché, craqué, cédé). Le soir, je l’ai vite (deviné, intuité, flairé) à son air. Il m’ appelé « (Dépêche-toi, secoue-toi, fonce !) » J’ai (saisi, compris, réalisé) aussitôt. Il m’a dit « (Vise, zieute, regarde) l’engin ! » Moi là-dessus (j’aurais peur, je paniquerais, j’aurais la frousse).

 

Devoir 3

Choisissez successivement un mot ou une expression dans chaque colonne verticale du tableau suivant. Essayez de composer ainsi 4 phrases différentes, appartenant respectivement à la langue soutenue, à la langue courante, à la langue familière et à la langue populaire. Chaque élément figurant dans ce tableau ne peut être employé que dans une seule phrase.

 

Ces bonnes femmes se montraient mauvaises inconcevable à notre époque.
Ces dames étaient d’une exigence comme on oserait plus aujourd’hui.
Ces personnes faisaient preuve râleuses comme on n’oserait plus de nos jours.
Ces femmes étaient exigeantes comme on ne se le premettrait plus maintenant.

Devoir 4

Même exercice, mais vous obtiendrez cette fois des phrases appartenant respectivement à la langue soutenue, à la langue familière, à la langue familière enfantine et à la langue populaire.

 

Un clebs planqué derrière la demeure râlait de son mieux.
Un chien derrière la maison gueulait très, très fort.
Un toutou qui s’était réfugié derrière la baraque donnait de la voix tout ce qu’il savait.
Un corniaud caché derrière la bicoque aboyait à qui mieux mieux.

 



Devoir 5

Essayez de choisir la phrase que vous utiliseriez de préférence pour parler:

A – à un des vos amis

P – à votre professeur ou à vos parents

Q – à quelqu’un que vous connaissez mal mais qui est quelqu’un d’important ou de célèbre.

À quels registres de communication correspondent ces situations ?

Attention ! Pour certaines phrases plusieurs réponses sont possibles.

 

1) a.Ça sent très mauvais.

b. Ça pue.

c. Ça cocotte.

d.Quelle odeur !

e.Quelle odeur incommodante !

 

2) a.Il roule à fond de caisse.

b.Il conduit comme un dingue.

c.Il roule un peu vite à mon goût.

d.Il conduit imprudemment.

 

3) a.Il est bigleux.

b.Il a une mauvaise vue.

c.Il voit mal.

 

4) a.Vous vous nourrissez mal.

b.Votre alimentation n’est pas équilibrée.

c.Vous bouffez de la merde.

 

5) a.Il est atteint de surdité.

b.Il a les portugaises ensablées.

c.Il entend mal.

 

6) a.On a fait une de ces ribouldingues.

b.Nous nous sommes follement amusés.

c.On s’est fendu la gueule.

d.Cette soirée était divine.

 

7) a.Il a rien dans le ciboulot.

b.Il n’est pas très intelligent.

c.C’est un imbécile.

d.Il est complètement givré.

 

8) a.Je n’aime pas beaucoup cette femme.

b.Elle est superchiante, cette gonzesse.

c.Elle me tape sur le système, cette nana.

d.Cette bonne femme, quelle emmerdeuse !

e.Je n’ai aucune sympathie pour elle.

 

9) a.C’est un vrai pote.

b.C’est un mec super.

c.C’est un très bon ami.

d.C’est un très bon copain.

10) a.On se rappelle, on se fait une bouffe.

b.Je vous téléphone et on dîne ensemble.

c.Je te passe un coup de fil et on va au resto.

d.J’aimerais vous inviter à dîner. Je vous téléphonerai.

 

Devoir 6

Regroupez 3 par 3 les phrases qui, tout en étant employées dans des situations de communication différentes, ont la même signification et indiquez leur registre (C – courant, F – familier, S – soutenu)

 

1) L’excès de boisson le rend incohérent.

2) Il s’est fait piquer par un flic qui lui a collé un vol.

3) Le travail me fatigue.

4) Le professeur était très mécontent.

5) J’ai commis une erreur.

6) Qui est allé au cinéma hier ?

7) Quelle heure est-il ?

8) Jojo, il a toujours des fringues super !

9) Il est quelle heure ?

10) J’suis gouré.

11) Le prof a vachement râlé.

12) L’agent de ville lui a donné une contravention.

13) Quand il a bu, il raconte n’importe quoi.

14) La bouffe était dégueulasse à midi.

15) Ralbol du turbin.

16) Le professeur n’était pas content du tout.

17) Quand il est rond, il déconne à pleins tubes.

18) Nous avons très mal déjeuné.

19) J’en ai marre du boulot.

20) Le déjeuner n’était pas fameux.

21) Qui c’est qu’a été au cinoche hier ?

22) Je me suis trompé.

23) Quelle heure dites-vous ? / Vous avez l’heure ?

24) Joseph s’habille toujours avec beaucoup de soin.

25) Lequel d’entre vous est allé au cinéma hier ?

26) Jojo est toujours très bien habillé.

27) Le poulet l’a pas raté; il s’est ramassé une contredanse.

 

Devoir 7

Indiquez où vous pourriez entendre/lire chacune des phrases ci-dessous :

 

conversation : C – courante, F – familière, S – soutenue

écrit : J – journaux, revues, L – littérature

 

1) Il fera beau et chaud sur le reste du pays.

2) Si nous passions la soirée ensemble ?

3) Nous avons du pain sur la planche.

4) Fraîches seront les nuits : 19º autorisé, pas plus, dans les appartements.

5) Je caille.

6) Nathalie Sarraute aurait-elle en vain écrit « L’Ère du soupçon » – en vain démontré que, depuis Proust, Joyce et Freud, plus besoin, pour nos âmes simples, de mettre les points sur les « i ».

7) C’est complètement dingue.

8) Il lui a allongé une de ces baffes !

9) Liste établie d’après les renseignements donnés par les librairies suivantes :

10) Les amoureux sont seuls au monde même à Péquin, où cela n’a pas toujours été facile.

11) Bon ben ça va. J’ai compris.

12) Si tu recommences, ça va mal aller.

13) Ça ! Il n’a pas inventé l’eau tiède !

14) Dans le vieux parc solitaire et glacé, deux formes ont tout à l’heure passé.

15) D’ordinaire, c’est la fin du film qu’il est préférable de ne pas révéler. Avec « Il y a longtemps que je t’aime », ce serait plutôt le début. Les deux personnages de Jean-Charles Tacchella décident d’entrer en jeu de se séparer.

16) Les sanglots longs / Des violons / De l’automne / Blessent mon cœur / D’une langueur monotone

17) On se reconnaît du premier coup. On est, n’est-ce pas, entre gens du même monde. Mêmes clubs fermés, mêmes cercles.

18) Moi les Fruits d’or, j’ai trouvé ça d’un drôle... J’ai ri...

19) Ce fut d’abord une étude. J’écrivais des silences, des nuits, je notais l’inexprimable. Je fixais des vertiges.

20) Les ordures déboulèrent de la boîte métallique et churent en trombe dans la poubelle, coquilles d’œufs, trognons, papiers graisseux, épluchures.

 

Devoir 8

Essayez d’imaginer qui pourrait prononcer ces phrases et dans quelles situations de conversation. Trouvez des phrases à la même signification.

 

1) Je les mets.

2) Vos gueules les mecs !

3) Ralbol de vos conneries.

4) Nous nous ennuyons à mourir.

5) Le sel.

6) La ramène pas.

7) T’es vraiment lèche-bottes.

8) Qui a siroté mon breuvage ?

9) Si tu continues, tu vas l’avoir ta mornifle.

10) Paulette ? Elle est vachement paumée.

11) Qu’est-ce qui m’a foutu un bordel pareil ?

12) J’ai trop bouffé.

13) Je me barre.

14) J’ai trop mangé.

15) Silence, messieurs, je vous prie.

16) Vos bêtises sont insupportables.

17) On s’emmerde comme c’est pas possible.

18) Auriez-vous l’obligence de bien vouloir me passer le sel ?

19) Je t’en prie.

20) Monsieurs fait la chasse aux faveurs, non ?

21) Qui c’est qu’a bu mon pinard ?

22) Continue et ma grosse patte va caresser ta petite gueule.

23) Colette est très déprimée.

24) Non mais ça va pas la tête ? vous vous croyez où ? c’est pas une maison c’est une porcherie. Si c’est pas rangée dans deux minutes je lance tous vos trucs par la fenêtre.

25) Je m’en vais.

26) J’ai fait des excès de nourriture.

27) Un peu de calme, messieurs, s’il vous plaît !

28) Vachement fortiche son expo !

29) Tu me files le sel.

30) N’en rajoute pas.

31) Tu fais du zèle.

32) Qui a sifflé mon rouge ?

33) J’ai comme l’impression que tu vas te recevoir une torgnole des familles.

34) Paulette, eh ben, qu’est-ce que tu veux que je te dise, moi. Elle est complètement ravagée, enfin elle vas pas bien quoi.

35) Je vais te donner une gifle.

36) Paulette est complètement dans le yaourt.

37) Mon dieu, quel désordre !

 

 

Devoir 9

À vous de relier les questions et les réponses :

 

1) Qu’est-ce que vous faites ? a.Ça, Dieu seul le sait !
2) Qu’est-ce que vous faites ici ? b.Moyennement.
3) Qu’est-ce que vous buvez ? c.Sans, merci.
4) Vous avez l’heure ? d.Celle-là, au fond, à droite.
5) Vous désirez ? e.Très bien, et vous-même ?
6) Vous êtes végétarien ? f.C’est en fer, c’est long et pointu.
7) Où est-ce que vous travaillez ? g.En liquide.
8) Où est-ce que vous l’avez rencontré(e) ? h.Je ne sais pas.
9) Quand est-ce que vous reviendrez ? i.Oui, le lundi.
10) Vous aimez Londres ? j.J’attends le bus.
11) Lequel préférez-vous ? k.Rien de particulier, je jette un coup d’œil.
12) Vous le prenez avec ou sans sucre ? l.Ça dépend des jours.
13) Laquelle voulez-vous ? m.Un jus d’orange.
14) C’est comment exactement ? n.Elle est sortie, rappelez plus tard.
15) Ça va ? o.Désolé, je n’ai pas de montre.
16) Vous payez comment ? p.Pas du tout.
17) À quelle heure c’est ? q.Chez Dupont et Fils.
18) Ça va durer longtemps ? r.Je suis plombier.
19) Vous avez un jour de fermeture ? s.Sur la plage à la Baule.
20) Je pourrais parler à Caroline, s’il vous plaît ? t.Celui-ci, il est plus sombre.
21) Tu viendras me chercher ce soir ? u.Trois heures environ.
22) Il/Elle est sympathique ? v.Si je suis libre, mais ce n’est pas sûr.

 

Devoir 10

Au cours d’une même journée vous vous êtes trouvé dans trois milieux très différents :

A.Le matin, vous étiez avec des déménageurs, dans l’entreprise de déménagement où vous avez un emploi par intérim.

B.L’après-midi, vous avez joué au tennis avec des amis qui sont étudiants ou chômeurs.

C.Le soir, vous avez été invité par votre ancien directeur d’école qui est aussi peintre, à la Galerie Brasilis pour un cocktail d’inauguration.

Essayez de retrouver ce que vous avez entendu au cours de cette journée en replaçant les phrases ci-dessous dans leur contexte A, B, ou C; attention – pour certaines phrases plusieurs contextes sont possibles.

1) Il est vachement bon ce pinard.

2) Ce vin est un délice.

3) Max s’est foutu de ma gueule.

4) Maxime s’est moqué de moi.

5) Mon vieux m’a filé du fric pour aller au coupe-tif.

6) Le frangin est au pieu avec une grippe carabinée.

7) Vous êtes vraiment gonflé !

8) Mon frère est allité avec une forte grippe.

9) J’ai paumé mes godasses.

10) Il était complètement ivre.

11) Quelle biture, le mec !

12) Eteins ton mégot, merde.

13) Excusez-moi, la fumée me gêne.

14) Ce que je trouve délirant, c’est ce refus de l’inconscient. C’est bien évidemment un blocage !

15) Ça baigne dans l’huîle.

16) Ça va très bien.

17) C’est un boulot de con.

18) Ce n’est pas un métier très stimulant.

19) Les intellos, ils me font chier.

20) Les intellectuels m’ennuient profondément.

21) Je crois à la dimension ludique de l’existence.

22) Dans la vie faut pas s’en faire.

23) Fais gaffe, tu vas te casser la gueule.

24) J’ai pas la frite aujourd’hui.

25) Je ne suis pas très en forme aujourd’hui.

26) Eh ! Max tu l’as dégottée où, ta Julie ?

27) Il est chez les dingues.

28) Il fait un séjour en hôpital psychiatrique.

29) Plaît-il ?

30) Quoi ?

 

Devoir 11

Lisez les lettres ci-dessous. Essayez de comprendre de quoi il s’agit en trouvant des équivalents standard des argotismes.

 

¹1

Bonjour Éric

Alors, il paraît que tu as eu de gros pépins et que ce n’est pas la grande forme ? J’ai croisé Marie qui m’a dit que ton toubib t’a bourré de médicaments qui t’ont mis un peu K.O. J’espère que depuis tu t’es requinqué et que tu as repris du poil de la bête. Je ferai un saut pour te voir la prochaine fois que je serais à Paris, ce qui devrait être dans pas bien longtemps. Je vais monter m’acheter des fringues avec une copine que j’ai là-haut, qui bosse un peu là-dedans. Elle me donne des tuyaux pour des trucs pas chers.

Au fait, si tu veux te mettre au vert pour quelques jours, dis-le-moi. Mon frangin a une baraque à la cambrousse dont il se sert peu depuis qu’il a été recasé à Brest. Si tu veux je peux te filer la clé. C’est un peu basique, mais nickel et très sympa. Tu peux profiter aussi d’une bagnole qu’il garde là-bas. Il essaie de la fourguer, mais sans succès pour le moment. Je t’assure qu’il y a tout ce qu’il faut. Tu n’auras qu’à faire ta tambouille. J’suis nase ! Je ne t’ai pas dit où ça se trouve. C’est dans un petit bled près de Montpellier, à une vingtaine de bornes au nord. Enfin à toi de voir.

Bon, je vais te laisser, j’ai plein de paperasses à remplir. Ça n’arrête pas. Il manque toujours un bidule quelque part pour que tout soit tip-top.

À un de ces quatre alors, et n’oublie pas pour la cabane.

Gros bisous à Hélène.

Jean-Michel

 

¹2

Chers Danièle et Philippe,

Juste un mot pour vous inviter au resto vendredi soir pour fêter mon nouveau job. Oui, ça y est, je me remets à bosser et en plus dans le boulot que je fixais depuis un moment. Je suis un sacré veinard car je n’ai pas vraiment le bagage qu’il faut. Le type d’avant avait bac ! Mais ils ont bien aimé que j’ai déjà un peu roulé ma bosse et que je sois prêt à bouger. Tu parles ! On va me filer du fric pour faire ce que j’aime faire. C’est trop ! Jacques est devenu vert quand je le lui ai dit, lui qui fait 30000 bornes par an à tourner en rond dans la région parisienne. Seul hic, c’est qu’il faut démarrer sur les chapeaux de roue. Ils veulent que je sois opérationel dans les quinze jours. Alors là, j’vous dis pas tous les trucs qu’il faut que j’arrive à faire rentrer d’ici là. C’est du bourrage de crâne grave. Enfin j’ai intérêt à piger vite car on me lâche en solo aux États-Unis tout de suite après. Alors, c’est vitesse grand V d’ici là !

Du coup j’ai envie de me faire une dernière petite bouffe avec les copains avant de plonger dedans.

J’ai pensé qu’on pourrait aller Chez Pierre ; c’est sympa, on y bouffe bien et surtout ce n’est pas trop chérot. En plus c’est le seul coin où c’est fastoche de se garer, le vendredi soir.


Date: 2016-03-03; view: 883


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