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I) La cité grecque

 

Le régime de la cité est adopté quasiment partout en Grèce, c’est donc le régime de la polis (l’art de gouverner la cité). Ce régime de la cité c’est un régime bien particulier qui ne repose pas simplement sur une organisation urbaine, il a un sens politique. Ces villes d’orient sont pour la plupart dirigées par un monarque.

 

Les caractères de la cité :

 

· L’assise territoriale

 

La polis est avant tout un territoire qui a pour centre une ville. (Les spartiates prétendent que les fortifications émoussent le courage des combattants en leur offrant un faux sentiment de sécurité. Pour éviter cette illusion mieux vaux laisser l’horizon ouvert). Dans cette ville on va retrouver le cœur économique, politique de la cité, la grande place : Agora qui est le marché et lieu de débats politique. On va trouver une citadelle forteresse, un port et des temples. Mais c’est aussi toute la campagne environnante. Un territoire qui est globalement assez modeste, Athènes couvrait environ une superficie de 2000km carré. La cité la plus grande c’est Sparte leur cité faisait plus de 8000 km carré. La population est relativement peu nombreuse. Athènes à son apogée comptait 60 000 citoyens. Ne sont citoyens que les habitants qui sont nés de deux parents athéniens.

 

· L’existence d’une communauté de citoyens

 

La cité grecque est une communauté de citoyens à telle point qu’on parle dans les livres plus des citoyens que de la cité en elle même.

La cité est nommée au travers de ses citoyens. Cette communauté de citoyens est très soudée parce qu’il y a entre eux des liens particulièrement fort de nature diverse. Ce sont tout d’abord des liens affectifs, une solidarité affective qui repose sur le fait qu’ils sont nait sur le même sol et qu’ils sont attachés au même lieu, aux mêmes contraintes quotidiennes.

Erichthonios est né des amours accidentels d’Héphaïstos et de la terre. Héphaïstos le dieu du dessous. Un jour, Héphaïstos poursuit Athéna. Les athéniens sont le fruit du sol. Athénos marque ce lien essentiel entre le citoyen et le sol de sa cité. Une solidarité également religieuse : ce qui unit les citoyens : c’est la participation à un culte commun : c’est la divinité de Polia : divinité protectrice de la cité. Athena n’est pas réellement une femme puisque Athena est né sans mère. Athena est la fille de Zeus et de Méthis.

Cette solidarité est manifestée par le désir de vivre ensemble sous la même autorité. C’est un sentiment très fort qui contribue à l’affirmation de la société grecque. D’ou une vocation fondamentalement communautaire de la cité grecque, elle fonde un tout mais ignore l’individualisme. L’individu n’a des droits que dans la mesure ou ses droits ne gène pas le fonctionnement de la cité. On a un homme qui est fait pour la cité plus que la cité n’est faite pour le citoyen. Le citoyen représente un danger pour la cité, comme il représente un danger pour la cité on l’exclut. Les droits individuels ne sont rien qu’en ce sont les intérêts de la cité qui sont en jeu.



 

· L’indépendance de la cité

 

Double niveau :

- économique (autarcie), assurer la survie matérielle de la cité, subvenir à tous ses besoins. Cette autarcie est parfois difficile à obtenir. Moyens limités. Beaucoup de régions sont peu fertiles. On allait coloniser des terres plus fertiles pour approvisionner la cité même.

- politique. La cité grecque doit être indépendante par rapport aux cités voisines si elle veut rester une grande cité. Cette indépendance politique se traduit par la maîtrise du sol. Il faut qu’elle soit libre de choisir son mode de gouvernement, sa législation, ses magistrats. Pas de pression extérieure, elle doit garder une maîtrise complète de ces différents éléments.

 

Les limites de la Cité grecque

 

-Le modèle politique de la cité va disparaître au moment des conquêtes d’Alexandre, il va abandonner le système de la cité et il va substituer à ce système le cadre impérial inspiré de la tradition orientale. Si la surface territoriale s’accroit, le système ne tient plus.

-Autre limite du régime de la cité : intrinsèque. Le désir d’indépendance de la cité grecque va s’avérer être le drame de la vie politique grecque. C’est l’origine de très nombreuses querelles entre les cités elles mêmes. Ce souci d’indépendance les empêchera également de se rapprocher lorsque les cités auront besoin de s’unir pour se défendre contre l’envahisseur macédonien, au 4e siècle avant JC, ou encore l’envahisseur Romain au 1er siècle av. JC. Cette logique d’organisation politique a conduit à des rivalités parricides qui ruineront la puissance politique de toutes ces cités de la Grèce Antique.

 

 


Date: 2016-01-14; view: 807


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