Home Random Page


CATEGORIES:

BiologyChemistryConstructionCultureEcologyEconomyElectronicsFinanceGeographyHistoryInformaticsLawMathematicsMechanicsMedicineOtherPedagogyPhilosophyPhysicsPolicyPsychologySociologySportTourism






Question rithorique

La visée principale de la question rhétorique est de communiquer des impressions :

« Qu'y a-t-il de plus vivant que les troupeaux ? »

La stupéfaction peut également être un effet permis par la question oratoire. Cependant, dans biens des emplois littéraires de cette figure, il existe souvent un exercice habile, une espèce de "trucage" de l'auteur pour décrire une scène sans instaurer un cadre descriptif, à l'insu du lecteur en quelque sorte. Ainsi dans Le Cid, Corneille nous donne à voir une scène sans recourir à une description ou des didascalies : en usant seulement de questions rhétoriques professées par le personnage parlant :

Elvire, où sommes-nous ? Et qu'est-ce que je vois ?
Rodrigue en ma maison ! Rodrigue devant moi !

Cette séquence alterne symétriquement deux questions rhétoriques dans un même vers, marquant la stupéfaction de Chimène, puis dans le second vers, deux réponses permettant de décrire la scène : la présence de Rodrigue.

Dans certains contextes (syndicaux, politiques, militaires etc...), les questions rhétoriques animent les harangues du locuteur.

En rhétorique, la question rhétorique peut amener deux types de manœuvres oratoires:soit amener le public à prendre une décision (délibération)soit en s'interrogeant soi-même on feint de proposer une objection (dubitation)

 

 

Epithet

Définition : Une épithète est le plus souvent un adjectif qui se joint à un nom ou à un pronom pour le qualifier auquel elle est le plus souvent liée directement, sans préposition.
Une épithète peut facilement être retirée d'une phrase sans qu'aucun problème de compréhension ait lieu.
Exemples :

 La chaise rouge vous appartient. Le grand chien est méchant. Une petite fleur rose

L'épithète se différencie de l'attribut en ce qu'elle n'a pas besoin de liaison verbale.

La conjugaison d'un adjectif épithète est lié au terme qu'il qualifie.
Exemples :

 La chaise qui est rouge vous appartient. Le chien méchant est grand.
Il convient de différencier deux types d'épithètes, les épithètes postposées, c'est à dire ceux qui interviennent après le nom, et les épithètes antéposés.
Ceci permet de savoir où placer son adjectif, pour facilité la compréhension d'une phrase. Naturellement, ceci n'est pas une règle immuable et fixe. La poésie par exemple, est une contre illustration.

Postposées :

Pour décrire un objet de manière purement objective ( sans donner son avis ), on utilisera communément une épithète postposée.
Exemples :



 La table rouge Des yeux bleux Une chemise sale et petite

On ne dit pas une rouge table, pour valider ce premier exemple.

Les participes passés / présents employés comme adjectif :

Exemples :

 L'argent perdu Le collier vendu Le docteur fatiguant

Les ensembles adjectivaux :
Exemple :

 Une pièce porte chance ( on ne dit pas : une porte chance pièce )

Les adjectifs qui caractérisent, de manière certaine le nom :

Exemples :

 L'empire romain Le discours présidentiel

Epithète antéposée :

Les adjectifs suivants : autre, beau, bon, brave, grand, gros, jeune, joli, maigre, mauvais, méchant, même, meilleur, moindre, pauvre, petit, pire, vieux…

Plus difficilement cernable, ils peuvent modifier radicalement le sens d'une phrase, pouvant être affective.

Exemples :

 Le brave homme Le gentil chien

Au contraire, si ces épithètes étaient placés après le nom, le sens serait différent. "Le chien gentil", autrement dit, nous parlons du chien qui est gentil...

Lors d'une utilisation subjective, donc pour donner son avis sur quelque chose, il convient de placer l'épithète avant le nom.

Exemples :

 L'adorable chaton Le mauvais film

Une épithète peut être déplacée de son nom :

Plus ravissante que jamais, la jeune comédienne fut acclamée par le public.
La jeune comédienne, plus ravissante que jamais, fut acclamée par le public.

 

PHONÉTIQUE

Laprononciation varie selon le but et les circonstances de l'énonce. Quand ils'agit d'une conférence, d'un discours ou d'un entretien"officiel, onralentit le rythme du débit, on prononce distinc­tement presque toutes les syllabes ; c'est le style soigné de prononcia­tion. Dans laconversation courante le rythme du débit est plus ou moins accéléré, la prononciation est plus négligée :l'intonation marque lestentimeals interlocuteur7 commente ta-pensée énoncée fc^ës! le style parlé (ou fàmilier). Ces deux styles de prononciation (le style soigné et le style parlé), ayant chacun ses particularités, sont des variations de la norme orthoépique. Cependant le style familier tolère certains écarts de la norme.

AccentDans la conversation, on voit souvent apparaître un accent supplémentaire à la syllabe initiale du mot significatif. Par exemple :

Je n(e) peux pas "bou'ger.

Nous allons "commen'cer à "travail'ler..., tu es "déci'dé de bien "travail'ler ? (Phonogramme du film Prélude à la gloire)

Cet accent mettant en relief le début du mot confère à la phrase un rythme particulier qui contribue à l'expressivité de la parole2.

LiaisonEn langue parlée, les liaisons se font de moins en moins. Com­parez les trois manières de prononcer la phrase 'Les Anglais sont

arrivés ici' :

[le/z\a-'gle sà/t\ari've/'z\i'sil style soigné [le//z\â-'gle sô/t\ari've i'si] style parlé [le/z\â'gle sô ari've i'si] prononciation populaire1.

Le français parlé fait pour la plupart la liaison après les monosyl­labes (articles, pronoms, adjectifs possessifs ou démonstratifs) in­diquant le pluriel (les, des, ces, mes, tes, ses, ils, eux, etc.). La liaison se fait aussi après les adjectifs placés avant le nom, pour marquer le pluriel.

La liaison avec [t], sans valeur grammaticale, est de beaucoup plus rare que celle avec [z].

VoyellesDans la conversation, pn. laisse souvent tomber le [al ins­table là où il serait respecté par le style soigné. Ainsi, on ne prononce pas le deuxième |a] des monosyllabes qui se font suitel

Je m (e) crois toujours chez moi !

La chout de e « il me dit »

Consonnes – la chout de r et l a la fin du mot

 

GRAMMAIRE

La langue parlée demande rarement l'emploi des phrases comple­xes, exprimant avec précision les attaches logiques multiples entre les diverses parties de l'énoncé. Ce sont les propositions simples qui prévalent dans la conversation.'

L'indépendance syntaxique n'empêche pas qu'il y ait entre les propositions des rapports sémantiques plus ou moins étroits.

L'intonation joue un rôle important dans l'expression de ces rapports sémantiques.

Le français parlé n'use pas aussi souvent que les styles écrits des outils grammaticaux servant à marquer les dépendances logiques entre les propositions (notamment des conjonctions de coordination et de subordination).Il préfère la coordination et la subordination implicite,c'est-à-dire marquée par l'intonation seule qui, alors, dispense de l'emploi des conjonctions.

Néanmoins, la langue parlée n'évite pas toujours l'emploi des propositions complexes de coordination et de subordination. Comme outil de coordination on préfère la conjonction 'et' qui sert à exprimer des rapports multiples entre les parties de la phrase, ainsi que la con­jonction 'mais' exprimant surtout l'opposition, la restriction,

Une conversation prend le plus souvent la forme d'un dialogueet suppose un contact immediat entre les interlocuteurs. Un dialogue se compose de repliques (question et reponse) Les con-ditionsdans lesquelles se poursuit un dialogue déterminent lastructure grammaticale des phrases qui le composent et en particulier l'emploi fréquent des propositions incomplètes Mites elliptiques).. Dans lespropositions Incomplètes un ou plusieurs termes font defaut. Souvent une telle proposition ne contient qtrHin "seul"ferme.rVàTBprrrs. iln'est pas nécessaire de nommer tous les termes d'une proposition-réplique. Le sens de l'énoncé n'en est pas moins clair, car la chose dont ils'agitet qui aurait pu être nommée par le terme omis, a été indiquée dans les répliques précédentes. De plus, la situation même, l'intonation, enfin le geste et la mimique précisent lesens de laréplique. Quant à teur structure, ces propositions Incomplètes sont très variées. Souvent elles ne contiennent que le terme prédicatif tout seul, ou bien un complement (direct, indirect, circonstanciel, etc.). Si ce sont des répliques-réponses à des questions, il suffit qu'ellescontiennent le terme sur lequel porte laquestion. La question, elle aussi, peut être incomplète et ne présenter qu'un seul terme.

 

 

20Lexique

La plupart des mots et locutions employes dans la conversation appartiennent au lexique neutre , a couleur stylistique zero. Les richerches de frequence effectuees sur un grannd nombre de mots de la langue parlee ont montre que les plus frequents sont les verbes tels que « faire , aller, voir, dire… »

Parmis les mots et expressions neutres on peut relever ceux qui designent les objets usuels, les actions de la viedomestique de tous les jours, p.ex. casserole. Evidement, c’est la langue parlee qui y recourt le plus souvent.

Les substantifs derives a l’aide des suffixes : -et,-ettesont pour la plus part des mots neutres, tandis que les diminutives formes avec les suffixes –ot –otte sont plus familier (chansonette, jardinet, maisonnette, jugeote, comprenotte) suffixes prefixes

L’abriviation , reduplication/ aussi utilise beaucoup des figures stylistique metaphores, different fraseologismes/

 

21Emploi de l'article. L'article défini apparaît devant les noms des femmes, surtout les noms des actrices et des cantatrices renommées tout en prêtant au nom un caractère unique ou une nuance de familiarité (la Gabby).

Dans la conversation courante l'article accompagne souvent les noms de famille pour désigner un ou plusieurs membres de la famille (les Villards). La langue parlée familière affectionne l'emploi de l'article défini avec les substantifs en apostrophe (Salut, les gars!).

(L'emploi qu'on fait de l'article dans la langue parlée pré­sente peu de traits particuliers. On suit les règles générales de la grammaire française, touchant le choix, l'emploi et l'omission de l'article. Il n'y a que quelques remarques à faire sur l'emploi de l'ar­ticle avec les noms propres de personnes et les substantifs mis en apostrophe.

L’article défini apparaît souvent devant les noms propres. On le met surtout devant les noms de femmes (la Fanchon, la Marie), en particulier devant les noms formés d'après le nom du mari ou du père (ia Thénardière' de 'Thénardier', 'la Maheude' de 'Maheu').

Les noms des hommes, eux aussi, peuvent être accompagnés de l'article défini :

Moi et le Jules, on ne le sait pas. (J.Giono. Hortense ou l'eau vive)

Ce procédé est répandu dans le parler des paysans, où il n'a point de nuance affective. Mais dans le style familier du français parlé il prend parfois une valeur péjorative. C'est par ce moyen-là que Julien Sorel traduit son mépris et sa haine pour les aristocrates et les riches bourgeois.

La langue parlée suit parfois l'usage emprunté à l'italien et quelque peu démodé, de mettre l'article devant les noms d'actrices, danseuses et cantatrices renommées. Cet emploi de l'article, tout en prêtant au nom de l'artiste un caractère pour ainsi*dire «unique», implique néanmoins Une nuance de familiarité, comme en témoigne, par exem­ple, cette phrase de Stendhal :

— Si quelqu'un disait la Cubly au lieu de Mademoiselle Cubly, j'éprouvais un sentiment de haine et d'horreur... (Stendhal. Vie de Henri Brulard)

ans la conversation courante l'article accompagne souvent les, noms-de famille pour désigner un ou plusieurs membres de la famille— C'est ce soir que nous dînons chez les V'illard ? (R.Rolland. L'âme enchantée)

Toutefois, cet emploi de l'article n'est pas un écart quant aux normes de la langue.

La langue parlée familière affectionne l'emploi de 1 article défini avec les substantifs en apostrophe. Cet emploi gagne toujours du terrain.

 

22Le s constructions parallèlesservent de moyen à insister sur une ou plusieurs idées en les exprimant par des propositions (ou des groupes de mots) ayant une même structure syn-taxiquej Les termes des constructions parallèles se suivent dans le même ordre^La conformité du fond suscite le parallélisme syntaxique, et ce dernier souligne à son tour le rapprochement des idées.

Le parallélisme de la syntaxe est souvent accompagné d'un choix parallèle de mots ainsi que de l'antithèse1.

Souvent, l'identité de la syntaxe se combine avec des répétitions de mots :

Mais ce n'est pas toujours ainsi, et le parallélisme de la syntaxe se retrouve dans des phrases à lexique tout différent.

Dea était la proscrite de la lumière, Gwynplaine était le banni de la vie. (V. H u g o. L'homme qui rit)

GRADATION est un procédé qui consiste à disposer plusieurs mots proches par leur sens suivant une progression ascen­dante ou (plus rarement) descendante (gradation ascendante, gradation descendante).

C'était clair, c'était concis, c'était convaincant, c'était irréfutable. (F. Bonté. Le chemin de l'honneur)

Ironie. est un trope a part.ce trope consiste employer un mot ayant ordinairement un sens favorable, dans un oppose, dans un sens defavorable . l’irone prend souvent la forme de l’antithese .

Elle dit le contraire de ce qu'on pense ou de ce qu'on veut faire

entendre : « Qu'il est beau d'insulter ».

 

23Ordre des mots. La langue parlée conserve l'ordre direct des mots même dans les propositions interrogatives et dans les incises. Les formules «est-ce que» et «qu'est-ce que» sont des moyens de conserver l'ordre direct des mots. Souvent une proposition énonciative peut devenir interrogative grâce à l'intonation (C'est vrai. C'est vrai?) Même les questions à mots interrogatifs (quand, combien etc.) se passent d'inversion («Et tu partiras quand?»).

24. Innovations dans la grammaire du français parlé. L'une des innovations consiste à substituer à un verbe une combinaison faite d'un verbe auxiliaire et d'un attribut du sujet fourni par un participe passé: «le ciel deviendra couvert».

Une tournure fréquente est celle ou l'attribut du sujet est précédé de la préposition de: «J'avais eu huit jours de tranquilles».

La locution c'est (c'était, ce sera, ce serait etc.) introduit un constat: «C'est vingt minutes de gagnées».

Le verbe «avoir» entre dans les fomles fréquentes du type: «Elle a un frère qui a été fusillé».

On évite le possessif pour commencer la phrase: «Le frère d'elle est employé aux PTT».

On introduit les pronoms «il» ou «ça» comme sujet au début de l'énoncé: «Il coule de l'eau de tous les côtés», «Ça grouille de bateaux partout».

On emploie l'ordre indirect des mots: «Circulent les rumeurs»

Le constat est introduit par la locution «il y a»: «Il y a de prévu un autre examen».

On emploie le passif impersonnel: «il est arrivé de nouveaux touristes» (= «De nouveaux touristes sont arrivés»).


Date: 2016-01-14; view: 930


<== previous page | next page ==>
Opracowanie z teologii dogmatycznej | Jakie czynniki środowiskowe wyznaczają granice biomów?
doclecture.net - lectures - 2014-2024 year. Copyright infringement or personal data (0.01 sec.)