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L'évolution rapide de la Troisième république vers un régime d'hégémonie parlementaire (régime parlementaire moniste).

C’est un régime parlementaire qui n'a qu'une seule tête: celle du premier ministre.Le président de la république est toujours le monarchiste Mac-Mahon, mais suite à l'entrée en vigueur des lois constitutionnelles, une nouvelle assemblée a été élue: une assemblée à majorité républicaine.

Crise du 16 mai 1877: suite aux élections de mars 1876, où les républicains sont devenu majoritaire à l'assemblée, Mac-Mahon nomme dans un premier temps un premier ministre, Jules Simonrépublicain modérémais au bout de quelques semaines le révoque et nomme à sa place le duc de Broglie, monarchiste conservateur, comme lui. La chambre des députés vote majoritairement une motion pour exprimer son désaccord à l'égard du nouveau gouvernement: opposition. Les mécanismes du régime parlementaire vont jouer: réponse de Mac-Mahon: dissolution de l'assemblée nationale tout juste élue. Toute la campagne électorale qui début va avoir pour seul objet de donner raison au président ou aux députés: Gambetta va dire que selon les résultats des élections "il va falloir se soumettre ou se démettre". Le peuple va devoir choisir: les républicains l'emportent et reviennent à l'assemblée encore plus nombreux.

--> Aucun président de la république n'osera dissoudre à nouveau l'assemblée, il faut attendre 1955.

1997: Chirac dissous l'assemblée nationale en demandant aux électeurs de lui donner une majorité de députés de son parti: majorité de gauche qui arrive. Obligé de nommé Jospin, celui qu'il a battu 2ans avant aux élections présidentielles: on compare 1997 à 1877

2 ans après les débuts de la Troisième République, première grande crise, le président est devant une assemblée qui lui est hostile. Mac-Mahon dans un premier temps se soumet et va finir par se démettre le 30 janvier 1879. Le jour même l'Assemblée et le Sénat élisent Jules Grévy comme président de la République. Dans son discours de prise de fonction le 8février 1879 il déclare « je me soumettrai sincèrement à la grande loi du régime parlementaire, je n'entrerai jamais en lutte contre la volonté nationale exprimée dans ses organes constitutionnelles », passe dans la postérité sous le nom de « constitution Grévy ».La vraie constitution de la Troisième république c'est cette « constitution Grévy » : président ne prononcera jamais la dissolution de l'assemblée nationale > déséquilibre immédiat du régime parlementaire (« je te renverse, je te dissous »ici plus possible, les parlementaires savent qu'ils peuvent reverser comme ils veulent les ministres par le président ne les dissoudra jamais) Grévy inaugure alors une pratique d'hégémonie parlementaire sur le gouvernement puisque désormais gouvernement n'avait plus de moyen de pression pour contenir l'assemblée nationale.



S'établit donc progressivement ce qu'on va appeler « un régime d'assemblée »contrairement aux trois lois constitutionnellesmais conformément à la coutume de la constitution issue du discours de Grévy. Assemblée prend en main pouvoirs exécutifet législatif: confusion des pouvoirs.

Cette Troisième République malgré son déséquilibre politique a cependant représenté dans l'histoire politique de la France, un moment ou de grands évènements politiques marquants, où de grandes lois ont été votées. (l’affaire Dreyfus, liberté d'association, séparation de l'église et de l'état, le front populaire est élu, première guerre mondiale). Elle va s'effondre en 1940 avec la guerre.

 


Date: 2016-01-14; view: 753


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Les lois constitutionnelles de 1875: l'établissement d'un régime parlementaire orléaniste. | La Quatrième république
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