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Le scribe hébreu a mieux réussi que Karl Marx.

Le, ou plutôt, les responsables de cet holocauste intellectuel sont :

 

1 ) le scribe J., ou les scribes qui ont dépouillé le texte sumérien pour composer le leur, et qui va devenir a) le socle sur lequel s'établiront tous les autres, et b) le seul à expliquer les origines de l'humanité pendant 1900 ans à 60% de la population mondiale.

 

2 ) saint Paul qui va se servir de J. dans ses lettres et épîtres pour répandre au nom du Christ le mépris du corps et l'inutilité des femmes ( le Christ n'avait jamais rien dit de tel ).

 

 

3 ) Tertullien, « père de l'Église » qui va utiliser les écrits de saint Paul pour condamner le remariage ( obligation de célibat ) et tenter d'obliger les femmes à porter un voile.

 

 

4 ) saint Augustin, qui va expliquer que le péché originel est la répétition systématique de la faute initiale, ce qui va culpabiliser la nudité et condamner l'acte charnel. Sa célèbre phrase à l'intention des seuls hommes : « Qui a une femme se détourne de Dieu » en dit long, et signifie que la femme, elle, ne représente rien pour Dieu puisque avec ou sans mari, elle est de toute manière irrécupérable. Pour tous ces braves gens, la femme est le diable en personne.

 

 

5 ) les prêtres ( toutes religions confondues ) qui vont amplifier le rejet de la nudité, de la sexualité et de la femme, en faisant lire chaque semaine que Dieu fait, un extrait des écrits misogynes de saint Paul, et ce depuis plus de 1400 ans.

 

 

« Il est encore préférable de se marier que de se brûler » a ainsi précisé Paul dans son Épître aux Corinthiens[10], faisant comprendre une nouvelle fois qu'il est quand même moins grave de se marier que de brûler en enfer.

Et selon saint Jérôme, Dieu condamne ce mariage encore plus lorsque le mari est amoureux de son épouse ( si, si ) :

 

 

« Rien n'est plus infâme que le mari qui aime sa femme comme une maîtresse : il commet le péché d'adultère ».

 

Autant dire que le seul mariage qui ait jamais trouvé grâce aux yeux de ce clergé catholique malade de sa chasteté est le « mariage blanc », celui qui n'est contracté que pour les seuls besoins de procréation[11], toujours à cause du péché d'Ève.

 

 

Et il suffit d'écouter les discours du dernier pape pour se rendre compte que rien n'a changé. Dieu merci, Benoît XVI ne dispose plus du pouvoir de ses prédécesseurs, mais s'il pouvait... Au Moyen-Âge, l'intimité de nos ancêtres a été entièrement régie par des décrets ecclésiastiques et ceux qui ne les respectaient pas étaient menacés d'excommunication, voire du bûcher. Ainsi, à cause du jardin d'Éden, nul n'avait le droit de faire l'amour le mercredi, le vendredi et le dimanche des temps ordinaires, et encore moins pendant les 40 jours avant la Pentecôte, Pâques puis Noël et les 10 jours qui les suivaient ; avant et après les fêtes de la Vierge, le modèle absolu donné aux femmes par le clergé ; lors de certaines fêtes de grands saints ; pendant les règles, et surtout 180 jours avant l'accouchement et 40 jours après. Inutile d'ajouter que l'Église réglementait aussi la position du couple et ce qu'il pouvait « techniquement[12]» faire dans un lit... Quant au divorce, n'en parlons même pas.



 

La chape de plomb judéo-chrétienne était tombée pour 2000 ans.

 

 

On comprend alors encore mieux l'importance de savoir que le péché du jardin d'Eden n'a jamais existé. Il a simplement servi à des prêtres pour empêcher leurs semblables de vivre pleinement leur vie. Malheur au bébé qui mourait non baptisé. « Son âme partait directement en enfer » disaient-ils, persuadant les parents qu'ils étaient bons, eux aussi, pour l'enfer éternel. Sous Henri IV, ils risquaient même le bûcher. Au XIXe siècle, les prêtres et les médecins ont refusé de diffuser les nouvelles méthodes d'accouchement parce que le Livre de la Genèse disait que la femme « doit accoucher dans la douleur ». Au milieu du XXe, le Vatican s'était opposé à la diffusion de la pilule, parce qu'elle permettait de « pécher ». Et combien de bébés ont-ils été tués ou abandonnés parce que la maman ne voulait pas devenir une mère célibataire, signifiant « je suis une prostituée, j'ai couché sans être mariée », et ce jusqu'aux années soixante-dix ? Combien de mariages malheureux à cause de ce dogme criminel ? Le père d'un écrivain français du XIXe avait toujours imaginé « vivre dans le péché », parce que, marié, il était tombé amoureux d'une femme d'une condition inférieure ( sa servante ). Sa vie n'a été qu'une longue et douloureuse suite de culpabilisations sociales, l'empêchant de vivre pleinement son bonheur.

Au final, c'est une réplique de la série télévisée new-yorkaise Sex in the City qui résume le mieux la situation. En compagnie de son amie Miranda, la journaliste se rend dans une église épiscopalienne de New York. En constatant le côté coincé des fidèles, Miranda lui chuchote à l'oreille : « Catholiques, épiscopaliens, shakers, quakers, c'est du pareil au même, toutes ces religions sont faites pour bousiller la vie sexuelle ». Elle venait tout juste de se séparer d'un catholi­que parce qu'après l'amour, il se précipitait systématiquement sous la douche pour se laver du péché qu'il venait de commettre. Elle ne pensait pas si bien dire.

~ 2 ~

Une tablette qui excite

les exégètes mais dont

il ne faut surtout pas parler

 

 

Il n'existe que trois tablettes du texte Enki & Ninhursag. Elles sont vieilles de 4000 ans. Au cours d'un entretien, le professeur Attinger, assyriologue de l'Université de Berne et grand spécialiste du texte, nous a précisé que si « ces tablettes originales remontent aux alentours de 1800 avant JC, le texte, lui, a été fixé entre 2100 et 2000 avant notre ère ». Il n'est donc pas exclu que d'autres tablettes plus anciennes qui dorment encore sous terre ou dans les grands musées d'assyriologie que (SUITE DANS LE LIVRE)


~ Table des matières ~

 

 

~ 1 Le secret bien gardé...................................13

 

~ 2 Une tablette qui excite les exégètes mais dont il ne faut surtout pas parler............................31

 

~ 3 Le texte d'Enki & Ninhursag.....................37

 

~ 4 Traduction d'Enki & Ninhursag du Pr. Pascal Attinger............................................................55

 

~ 5 Le vrai jardin d'Ève par étapes...................73

 

~ 6 22 Points de côté, tableau de correspondance non linéaire avec le Livre de la Genèse......................79

 

~ 7 Cachez cette tablette................................101

 

~ 8 Le montage et la censure du Livre de la Genèse.......................................................................111

 

~ 9 Un serpent bien sous tous rapports..........127

 

~ 10 Le texte sumérien en V.O......................137

 

~ 11 Le Mensonge Universel..........................147

 

~ 12 Un Livre de la Genèse maquillé comme une mobylette sumérienne volée.................................157

~ 13 Les 7 filles de la déesse Ninhursag........167

 

~ 14 Au début était le Verbe, et le Verbe était une Déesse...........................................................173

 

~ 15 Alors où est le paradis ?.........................187

 

~ 16 Connais-toi toi-même et tu connaîtras les dieux....................................................................193

 

~ 17 Le Livre de la Genèse, tel qu'il aurait dû nous parvenir................................................................197

 

~ 18 L'historique des tablettes et chronologie biblique...................................................................207

 

~ 19 À lire en priorité & Bibliographies.........211

 


 

 

Couverture : Patrice Servage

Service de Presse : Marie Guillard

Achevé d'imprimer en août 2007

sur les presses de la

Nouvelle Imprimerie Laballery

pour le compte des éditions

Le jardin des Livres

Boîte Postale 40704

Paris 75827 Cedex 17

Dépôt Légal : août 2007

N° d'édition : MU0707-01

N° d'impression : 707067


[1] Avant-propos de Sex and Eroticism in Mespotamian Literature, Routledge Books, London, 1994, réédition 2003.

[2] J'ai volontairement mis en gras.

[3] Édition Microsoft, 2004.

[4] On pourrait considérer qu'il en existe au moins un, même si notre sujet est traité en seulement 30 pages ( sur 650 ) sans parallèle biblique, celui publié par Bottéro et Kramer chez Gallimard à 55 Euros, pas un prix vraiment grand public.

[5] Parallèles cunéiformes à l'Ancien Testament, publié en 1912.

[6] Lire à ce sujet Manger le Livre de Gérard Haddad, Hachette, 2005.

[7] Babylonian Wisdom Reference, Eisenbrauns, Winona Lake, 1996.

[8] Chocolat Amer de Laura Esquivel, Fixot, Paris, 2002. Voir le film en DVD.

[9] La monnaie Israélienne.

[10] I - 7, 9.

[11] A l'image des parents de sainte Thérèse de Lisieux qui seront donnés en exemple aux catholiques du monde entier.

[12] Pour simplifier, TOUT était interdit, sauf la position classique.


Date: 2016-01-05; view: 572


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