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La Rive Droite, le Louvre

PROJET

UNE SEMAINE A PARIS

Egrave;me journée

La Rive Droite, le Louvre

  Le canal St-Martin   Le canal Saint-Martin est un canal de 4,55 km de long situé entièrement dans les 10e et 11e arrondissements de Paris. Il relie le bassin de la Villette – et au-delà le canal de l'Ourcq – au bassin de l'Arsenal (le port de plaisance de Paris) qui communique avec la Seine. C'est un canal de petit gabarit dédié à l'origine à l'adduction d'eau potable dans la capitale. Inauguré en 1825, il comporte neuf écluses et deux ponts tournants pour une dénivellation totale de 25 m. Le canal connaît son âge d'or du XIXe au milieu du XXe siècle, et la circulation y est intense : le canal Saint-Martin apporte non seulement de l'eau potable à la ville, mais aussi des marchandises, de l'approvisionnement (céréales) et des matériaux de construction jusque dans le cœur de Paris. Au début des années 1970, le canal faillit disparaître lorsque le Conseil de Paris voulut adopter un projet d'autoroute urbaine à quatre voies qui devait emprunter son tracé, dans le cadre du plan autoroutier pour Paris Ce projet fut vite abandonné. Le canal Saint-Martin sert essentiellement au transport de passagers pour des croisières touristiques et peu pour le transport de marchandises. Il est ouvert 363 jours par an. Ses berges sont également très prisées des Parisiens pour se promener et même pique-niquer. Pendant l'hiver 2006-2007, l'association Les Enfants de Don Quichotte y installe quelques 200 tentes pour alerter l'opinion sur les conditions de vie des sans domicile fixe. Cette opération a un grand retentissement médiatique, mettant en avant les problèmes de mal-logement. Le 20 juillet 2010 au petit matin, les CRS, la mairie de Paris et France Terre d'Asile ont mené une opération conjointe pour détruire les camps situés le long du canal. Les demandeurs d'asile sans abris se réunissent désormais sous les arcades du square Raoul Follereau et sous le pont du métro aérien. Ce site est desservi par les stations de métro République, Goncourt et Jaurès.    
La Place de la Bastille et l’Opéra Bastille       La place de la Bastille est un lieu symbolique de la Révolution française, où l'ancienne forteresse et prison de la Bastille fut détruite, entre le 14 juillet 1789 et le 14 juillet 1790. Le 14 juillet 1790, une tente est plantée au milieu des ruines avec un écriteau « ici on danse », il s'agit du premier bal du 14 juillet qui demeurera une tradition jusqu'à nos jours. Cette tente est représentée sur une peinture à la gouache sur carton, pièce du musée Carnavalet, de Henri-Joseph Van Blarenberghe, ancien peintre militaire, qui a également peint des images de la prise de la Bastille. Dès le 16 juin 1792, il est décidé que l’emplacement de la Bastille formerait une place dite « de la Liberté » et qu’une colonne y serait élevée. Napoléon, dans ses projets de réaménagement de Paris, projeta en 1808 d’y construire un monument en forme d’éléphant Il devait mesurer 24 mètres de haut et être fondu avec le bronze des canons pris aux Espagnols. L'architecte Jean-Antoine Alavoine commença les travaux en 1833, mais seule une maquette en plâtre grandeur nature due au sculpteur Pierre-Charles Bridan fut élevée. Le roman de Victor Hugo Les Misérables nous en conserve le souvenir, par l’abri qu’il fournit à Gavroche. Ce monument fut abattu en 1846, il n'en reste que la base circulaire de la fontaine. Louis-Philippe décida en 1833 de construire la Colonne de Juillet, elle fut inaugurée en 1840. La place de la Bastille est le lieu régulier de différentes foires, concerts, et marchés. Elle est très appréciée les vendredis et samedis soirs par la jeunesse de la banlieue parisienne pour ses nombreux cafés, restaurants, cinémas et boîtes de nuits. La place de la Bastille est le point de départ, de passage ou d'arrivée de très nombreuses manifestations sociales, politiques ou syndicales. Chaque dimanche après-midi depuis 1998, si la météo le permet, une grande randonnée à roller, organisée par l'association Rollers et Coquillages, démarre à 14h30 des abords immédiats de la place, pour un trajet sécurisé d'une vingtaine de kilomètres dans les rues de Paris. Cette randonnée est devenue un rendez-vous incontournable des adeptes du roller venant du monde entier.   L'Opéra Bastille est l'œuvre de Carlos Ott, architecte canadien-uruguayen, qui fut désigné en novembre 1983 après un concours international auquel près de 1700 architectes participèrent. L'inauguration eut lieu le 13 juillet 1989. Son architecture est marquée par la transparence des façades et par l'emploi de matériaux identiques à l'intérieur comme à l'extérieur. Avec ses 2700 places à l'acoustique homogène, ses équipements de scène uniques, ses ateliers intégrés de décors, costumes et accessoires, ses salles de travail et de répétitions, l'Opéra Bastille constitue un grand théâtre moderne.  
Le Marais Maison « au grand Pignon », aujourd'hui maison de Nicolas Flamel. Le Marais est un quartier historique (et non administratif) parisien situé dans une partie des IIIe et IVe arrondissements de Paris, sur la rive droite de la Seine. Il est aujourd'hui délimité à l'ouest par la rue Beaubourg, à l'est par le boulevard Beaumarchais, au nord par la rue de Bretagne et au sud par la Seine. Le Marais est une ancienne zone de marécages occupée à compter du XIIe siècle par les ordres religieux (dont l'ordre du Temple), qui y installent des établissements. Au début du XVIIe siècle, à la suite de la construction de la place des Vosges, ce quartier, jusque-là périphérique, devient le lieu de résidence de la noblesse parisienne. De nombreux hôtels particuliers y sont construits dont beaucoup subsistent aujourd'hui. Au milieu du XVIIIe siècle le quartier est déserté par l'élite parisienne au profit du faubourg Saint-Honoré et du faubourg Saint-Germain qui offrent plus d'espace. La Révolution française achève de chasser les propriétaires fortunés. Le quartier est occupé désormais par une population d'artisans et d'ouvriers qui occupe les anciens hôtels et construit des ateliers dans les anciennes cours. Les grands travaux d'aménagements de Paris du XIXe siècle touchent peu le quartier qui conserve ses rues étroites, mais de nombreux immeubles de qualité sont progressivement détruits. En 1969, André Malraux lance un programme de sauvegarde et de préservation qui se poursuit encore aujourd'hui. Le quartier préservé est désormais, grâce à ses beaux immeubles, fréquenté par les touristes et recherché par les classes supérieures. De nombreux musées y sont installés. Plusieurs communautés s'y sont constituées au cours des années : Juifs à la fin du XIXe siècle s’installent dans la partie autour de la rue des Rosiers, le "Pletzl", les juifs d'Europe de l'Est (ashkénazes) qui renforcent la spécialisation du quartier du Marais pour la confection ; Chinois après la Première Guerre mondiale qui exercent leurs activités de commerçants en bijouterie et maroquinerie dans les boutiques et ateliers du nord du IIIe arrondissement et, au-delà, dans le quartier du Sentier. (Ainsi, on peut découvrir, rue du Temple et à proximité de la République, l'église chinoise de Paris) ; et homosexuels(ou gays), regroupés essentiellement autour de la rue Sainte-Croix-de-la-Bretonnerie, à travers la fréquentation de bars, restaurants, librairies, magasins de vêtements et l'acquisition de biens immobiliers. Ce site est desservi par les stations de métro Saint-Paul, Hôtel de Ville, Rambuteau et Arts et Métiers.
  Le musée Carnavalet     Le musée Picasso (l’Hôtel Salé)   L’Hôtel de Sully et son Orangerie   Le musée Carnavalet est consacré à l'Histoire de Paris des origines de la ville à nos jours. Situé dans le quartier du Marais au 23, Rue de Sévigné à Paris, dans le IIIe arrondissement, il présente des collections exceptionnelles : souvenirs de la Révolution française, peintures, sculptures, mobilier et objets d'art. Le musée est constitué de deux bâtiments : l'ancien hôtel de Carnavalet et l'ancien hôtel Le Peletier de Saint-Fargeau (depuis 1989). En fait séparés par le lycée Victor-Hugo, les deux bâtiments sont reliés par une galerie située au premier étage. Il a été construit à la renaissance entre 1548 et 1560 par Pierre Lescot pour Jacques de Ligneris, président du Parlement de Paris. Les statues qui l'ornent sont des chefs d'œuvre dus à Jean Goujon et à son atelier. En 1578, il devient la propriété de Françoise de Kernevenoy, veuve d'un gentilhomme breton François, dit Carnavalet. Dans les années 1650, il passa dans les mains de Claude Boislève, qui confia la tâche de l'agrandir à François Mansart. De 1664 à 1695 il fut habité par la Marquise de Sévigné, puis par Brunet de Rancy secrétaire du Roi jusqu'en 1777, puis enfin par la famille Dupré de Saint-Maur. Après la Révolution, il fut occupé par l'École des ponts et chaussées puis par les institutions Liévyns et Verdot, avant son rachat par la ville de Paris en 1866 sur les conseils du baron Haussmann. Il fut agrandi et rénové de 1871 à 1890, dans le but d'y loger les collections historiques de la Ville de Paris.   Le musée Picasso est un musée de Paris consacré à l'œuvre de Pablo Picasso, créé en 1985 dans l'hôtel Salé, un hôtel particulier du Marais, dans le 3e arrondissement. L’hôtel Salé, autrefois ironiquement qualifié de « maison du bourgeois gentilhomme » en référence à la comédie de Molière, est construit entre 1656 et 1659 par Jean Boullier de Bourges, pour le compte de Pierre Aubert de Fontenay, gentilhomme tourangeau et son épouse, Marie Chastelain, propriétaire d’un terrain de 3 700 m² acquis auprès des Hospitalières-Saint-Gervais. L’ancien laquais, ambitieux et vaniteux, s’enrichit en tant que fermier des gabelles (il perçoit l’impôt sur le sel). L’hôtel conserve le surnom de « salé » après sa ruine, provoquée par le procès de Fouquet en 1661. L’hôtel Salé, entièrement restauré à l’exception des lambris du salon qui ont été masqués, abrite depuis 1985 le musée Picasso, aménagé par l’architecte Roland Simounet et inauguré le 28 septembre 1985. Il renferme la plus riche collection mondiale d'œuvres de l’artiste et couvre toutes ses périodes. À ce jour, la collection comprend 251 peintures, 160 sculptures, 16 papiers collés, 29 tableaux-reliefs, 107 céramiques, 1 500 dessins et 58 carnets, la totalité de l'œuvre gravée, avec les différents états de chaque planche, et les livres illustrés. Les salles d’exposition présentent également certaines pièces provenant de la collection personnelle de Picasso parmi lesquelles des œuvres de Cézanne, Matisse, le Douanier Rousseau, Derain, Braque, Miró, et des objets d’art africain. Les éléments décoratifs, lustres, banquettes, chaises, tables, sont spécialement créés pour le musée Picasso par Diego Giacometti.   L'hôtel de Sully est un hôtel particulier de style Louis XIII du Marais. Il se situe 62, rue Saint-Antoine. Il illustre parfaitement le modèle des hôtels particuliers parisiens avec corps de logis principal entre cour et jardin. Le contrôleur des finances Mesme Gallet fit construire entre 1625 et 1630 un hôtel particulier avec jardin et orangerie donnant accès à la place Royale - aujourd'hui place des Vosges - et situé en plein Marais, à Paris, quartier alors à la mode. Maximilien de Béthune, duc de Sully, ancien ministre des finances et surintendant des bâtiments du roi Henri IV, le racheta le 23 février 1634. L'hôtel de Sully porte encore aujourd'hui le nom de cette famille qui l'a possédé jusqu'au XVIIIe siècle. Il passa ensuite entre les mains de différents propriétaires. Devenu immeuble de rapport au XIXe siècle, il reçut de multiples adjonctions et transformations pour abriter commerces, artisans et autres locataires. Il abrite, depuis 1967, le siège de la Caisse nationale des monuments historiques et des sites, devenue en 2000, Centre des monuments nationaux. Cet établissement public sous tutelle du ministère de la Culture et de la Communication gère plus de cent monuments nationaux, parmi les plus prestigieux, et édite des ouvrages consacrés au patrimoine.    
La Place des Vosges     Nommée autrefois place Royale, la place des Vosges est la place la plus ancienne de Paris, juste après la Place Dauphine. Le 30 juin 1559, près de l'actuelle Place des Vosges, célébrant le mariage de sa fille Élisabeth avec Philippe II d'Espagne, Henri II de France combat contre Gabriel de Montgomery, capitaine de sa Garde écossaise, qui le blesse d'un coup de lance dans l'œil. Malgré les soins des médecins et chirurgiens royaux, il meurt dans d'atroces souffrances le 10 juillet 1559. C'est une place, conçue sur un plan quasi carré, de 127 sur 140 mètres de côté, bordée d'immeubles d'habitation de deux étages en briques rouges à chaînages de pierre calcaire blanche et toits d'ardoise bleue très pentus, aux fenêtres à petits carreaux, d'une grande unité de présentation. En effet, un édit royal, pris au XVIIe siècle, a imposé l'unité de la composition des bâtiments et la hauteur uniforme, à l'exception du pavillon du roi, au centre du côté sud (le plus élevé de tous) et du pavillon de la reine, qui lui fait face sur le côté nord, qui sont volontairement plus élevés. Les plans de la place furent confiés par Henri IV, aux architectes Jacques Androuet du Cerceau et Claude Chastillon. La place fut alors inaugurée à l'occasion des fiançailles du roi Louis XIII et d'Anne d'Autriche. Le centre de la place des Vosges est occupé aujourd'hui par le square Louis-XIII, bordé de rangées d'arbres, avec au centre quatre fontaines au milieu de pelouses et une statue équestre de Louis XIII. Cette statue, œuvre de Jean-Pierre Cortot et Charles Dupaty, a été installée en 1825. La première statue datant de 1639 avait été détruite pendant la Révolution. Les quatre fontaines alimentées par l'Ourcq, ont aussi été conçues par Jean-Pierre Cortot.  
L’Hôtel de Ville   Le Bazar de l’Hôtel de Ville   L'hôtel de ville de Paris héberge les institutions municipales de Paris depuis 1357, et est situé dans le 4e arrondissement. Étienne Marcel fait l'acquisition de la « maison des piliers » au nom de la municipalité en juillet 1357. C'est là que, depuis lors, se dresse le centre des institutions municipales de Paris. Avant cette date, la municipalité parisienne était installée au XIIIe siècle au « Parloir aux Bourgeois » situé près du Châtelet, à l'emplacement de l'actuel n° 20 de la rue Soufflot, avant d'être transférée, au début du XIVe siècle, sur la montagne Sainte-Geneviève. La « maison des piliers » est remplacée au XVIe siècle par un véritable palais dessiné par l'architecte italien Boccador. Pendant la Commune de Paris, l'incendie déclenché par un groupe de communards 1871 réduit le palais en cendres. Les archives et la bibliothèque de la ville connaissent le même sort. Le bâtiment est reconstruit entre 1874 et 1882 sur les plans des architectes Théodore Ballu et Édouard Deperthes. La façade, de style néorenaissance, s'inspire largement de celle du bâtiment disparu. La place de Grève, rebaptisée place de l'Hôtel-de-Ville le 19 mars 1803, est devenue un espace réservé aux piétons depuis 1982. Paris ayant connu diverses insurrections, l'hôtel de ville fut souvent le point de ralliement d'émeutiers, insurgés et révolutionnaires. Lieu de pouvoir où siège le conseil de Paris et de prestige où sont reçus les hôtes du maire, l'Hôtel de Ville possède également aujourd'hui un espace dédié aux expositions.   Le Bazar de l'Hôtel de Ville ou BHV est un grand magasin généraliste situé à Paris, rue de Rivoli, en face de l'Hôtel de ville, faisant partie du Groupe Galeries Lafayette. Le commerçant Xavier Ruel, arrivé de Lyon, commença par faire vendre quelques articles de bonneterie, par des camelots, dans de vastes parapluies. Il constata que, même en faisant tourner les vendeurs, les meilleures ventes étaient toujours réalisées au coin de la rue de Rivoli et de la rue des Archives. Il décida donc, en 1856, d'établir son magasin à cet endroit. En 1855, un événement peu banal va renforcer son destin. Alors que l’impératrice Eugénie passe devant son magasin, les chevaux de son attelage soudain effrayés s’emballent furieusement. Xavier Ruel se jette alors à leur tête et parvient à les maitriser. Une somme lui est accordée pour cet acte héroïque. Cette récompense lui servira à agrandir son magasin qui sera baptisé le « Bazar Napoléon ». En 1912, des travaux transforment le Bazar de l’Hôtel de Ville et donnent au BHV l’essentiel de sa structure couronnée par sa fameuse rotonde. Le sous-sol du Bazar de l'Hôtel de Ville est renommé pour son immense rayon bricolage, quincaillerie, jardinerie.  
Le Centre Georges Pompidou La Fontaine Stravinski Le Centre Georges-Pompidou construit il y a trente ans dans le quartier de Beaubourg est le premier des « nouveaux sites » de la capitale que les Parisiens opposent aux monuments historiques de leur ville. Tout commence par l’inauguration du Centre Georges-Pompidou en 1977, fait par les architectes Richard Rogers et Renzo Piano, dans la technique d’avant-garde, pour abriter le Musée national d’Art moderne, la Bibliothèque publique d’information, l’Institut de recherche et coordination acoustique en musique, l’espace spectacle et plusieurs galeries d’expositions temporaires. Les architectes ont supprimé tous les obstacles intérieurs pour permettre une complète liberté d’aménagement intérieur, ils ont mis à l’extérieur toutes les structures métalliques, les gaines de circulation de couleur différente : pour l’eau (vert), le chauffage et l’aération (bleu), l’électricité (jaune), les circulations (rouge) et surtout le grand escalier roulant dans son tube de verre.     La fontaine Stravinski, ou fontaine des Automates, réalisée en 1983 est l'œuvre conjointe de Jean Tinguely et Niki de Saint Phalle. Elle est créée dans le cadre du pourcentage du budget de la construction du Centre Georges-Pompidou. C'est une commande publique entre la ville de Paris, le ministère de la culture et le Centre Pompidou. Ce monument évoque l'œuvre musicale du compositeur russe Stravinski. Compositeur russe du XXe siècle, celui-ci est le symbole de l'éclectisme et de l'internationalisme artistique. La fontaine Stravinski est bâtie sur la place Stravinski près de l'IRCAM (le centre de recherche en musique contemporaine). Elle est composée de 16 sculptures rendant hommage aux compositions du musicien. C'est une œuvre en mouvement. Les sculptures, toutes mécaniques, noires ou colorées sont animées par les jets d'eau.  
Le Forum des Halles Les Halles est un quartier du 1er arrondissement de Paris. Situé au cœur de la capitale, il tient son nom des Halles centrales, aussi appelées Halles de Paris, qui s'y tenaient jusqu'au début des années 1970. En 1135, on transfère le marché central de la place de Grève au centre de Paris, au lieu-dit Les Champeaux, à la périphérie de la ville d'alors, à l'emplacement actuel. En 1543, François Ier entreprend la reconstruction des Halles. On fait bâtir des maisons avec, généralement, au rez-de-chaussée, des portiques ou galeries couvertes connues sous le nom de « piliers des Halles », qui disparaissent lors de la construction du pavillon Baltard. Au centre de ces galeries à arcades se trouve le « carreau », marché du pain, du beurre, du fromage et des œufs. Dès 1830, les problèmes de circulation et d'hygiène incitent le préfet Claude Berthelot de Rambuteau à créer la Commission des Halles, qui a pour mission d'étudier l'intérêt de garder les Halles à leur emplacement ou bien de les déplacer. Le concours d'architecture lancé en 1848 est remporté par Victor Baltard, qui projette d'édifier douze pavillons couverts de vitrage avec des parois en verre et des colonnettes en fonte. Le va-et-vient des marchandises, la richesse des impressions colorées trouvent leur résumé dans le titre d'une œuvre d'Emile Zola : le Ventre de Paris. Une tradition de la « fête » parisienne voulait qu'on allât y manger à 5 h du matin la soupe à l'oignon, des escargots ou des pieds de porc grillés, dans des restaurants souvent sans apparence, mais excellents, aux noms pittoresques (le Chien qui fume, le Pied de Cochon...).   En 1968 on décide d’aménager le quartier. En 1969 le marché est transféré à Rungis. Pendant l'été de 1973, le film de Marco Ferreri, Touche pas à la femme blanche !, est tourné dans le « trou » des Halles. Celui-ci apparaît aussi dans Le Locataire de Roman Polanski. Aujourd'hui, sur plus de 7 ha, un forum pour piétons s'étend en sous-sol, à 25 m de profondeur, à l'Est de la Bourse du Commerce. Bordé de boutiques et relié aux réseaux de la R.A.T.P., il dessert des infrastructures publiques. Au niveau jardin, sur les côtés Nord et Est du Forum, des constructions métalliques s'épanouissant en palmier, dues à J. Willerval, accueillent entre autres le Pavillon des Arts et la Maison de la Poésie. De la terrasse supérieure, près de la fontaine, on a une bonne vue d'ensemble sur le quartier. A l'Ouest, s'étend un jardin de 5 ha composé de galeries végétales le long de la rue Berger, d'espaces de jeux pour enfants et d'un mail oblique planté de tilleuls reliant la place semi-circulaire devant l'église St-Eustache à la fontaine des Innocents. Non loin de là se trouve une horloge solaire à fibres optiques dont le cadran est matérialisé par une vague graduée. Les galeries-verrières qui permettent une plus large diffusion de la lumière convergent vers la place des Verrières formant patio. En son centre, une sculpture de l'Argentin Julio Silva, en marbre rosé, représente« Pygmalion ».  
L’église Saint Eustache   « L’Ecoute » d’Henri de Miller L’église Saint-Eustache est une église de Paris. Elle est située au cœur du quartier des Halles. Les origines de l'église Saint-Eustache remontent au début du XIIIe siècle. Une chapelle consacrée à sainte Agnès fut le premier édifice construit. Dès 1223, Sainte-Agnès fut érigée en paroisse et prit le nom de Saint-Eustache. La raison la plus probable de la nouvelle appellation serait le transfert d'une relique du martyr saint Eustache dans la nouvelle église, relique jusqu'alors détenue par l'abbaye de Saint-Denis. L'église fut plusieurs fois remaniée et agrandie au fur et à mesure de l'accroissement de population du quartier. En 1532, il fut enfin décidé de construire une église digne du cœur de Paris. La première pierre de l'édifice actuel fut posée le 19 août de cette même année par Jean de la Barre, prévôt de Paris. Bâtie dans un style gothique en pleine Renaissance, l'église dégage un caractère architectural harmonieux où l'antique des colonnes grecques et romaines côtoie les lignes encore présentes du Moyen Âge. Sa construction fut ralentie par de fréquentes difficultés de financement. Après maintes interruptions, l'église fut terminée en 1633 et consacrée le 26 avril 1637 par Monseigneur de Gondi, archevêque de Paris. Sa construction traîna en longueur par manque de moyen, et le projet initial, qui comprenait deux tours à deux étages reliées entre elles par une galerie, se vit transformé par le lourd fronton qui écrase la façade. La tour de droite resta encore inachevée comme elle se voit aujourd'hui. L'église, déjà grande, aurait probablement atteint une taille et une hauteur impressionnantes si les difficultés rencontrées à son élaboration avaient été moins nombreuses.   Cette sculpture attend sagement sur le parvis de l'Eglise St Eustache. En forme de tête pensive, on la doit à Henri de Miller et elle se somme " l'écoute" et date de 1986. Cette statue est faite en grès de Bourgogne et pèse près de soixante-dix tonnes, elle représente donc une tête penchée appuyée sur une main. Bien sûr elle toujours prise d'assaut par des gens qui posent pour les photos.  
La Fontaine des Innocents   La fontaine des Innocents, d'abord appelée fontaine des nymphes, est située sur l'actuelle place Joachim-du-Bellay dans le quartier des Halles. De style Renaissance, elle a connu diverses modifications et a été déplacée à deux occasions. La fontaine des Innocents a été réalisée en 1549 sous le règne du roi Henri II en remplacement d'une fontaine plus ancienne, remontant probablement à l'époque de Philippe Auguste. Elle est l'œuvre de l'architecte Pierre Lescot, sa décoration et ses sculptures sont de Jean Goujon. Elle était implantée sous forme de loggia. Adossée à l’église des Saints-Innocents, elle ne possédait alors que trois arcades ornées de cinq naïades. À la fin du XVIIIe siècle, l'église est démolie et la fontaine se retrouve isolée dans un coin de l'espace dégagé, destiné à devenir un marché. La fontaine est alors déplacée et installée sur la place du marché des Innocents. L'ingénieur Six, entouré d'architectes, sont en charge des travaux. Ils décident de lui donner une forme de pavillon carré. Il devient donc nécessaire de sculpter une quatrième face à la fontaine, travail exécuté en 1788 par Augustin Pajou, qui s'efforce de retrouver la même inspiration que son prédécesseur. Lorsqu'en 1856, un square est décidé pour remplacer le marché, la fontaine est encore déplacée de quelques mètres pour rejoindre le centre de ce nouveau jardin public. Un soubassement de forme pyramidale, étagé de six bassins à bords arrondis, est ajouté sur chaque face. Le tout repose au milieu d'un bassin circulaire.  
La rue de Rivoli       Ce site est desservi par les stations de métro Saint-Paul, Hôtel de Ville, Châtelet, Louvre - Rivoli, Palais Royal - Musée du Louvre et Tuileries et Concorde La rue de Rivoli s'étend sur près de 3 km, de la rue de Sévigné jusqu'à la place de la Concorde. Elle traverse notamment la place des Pyramides. Elle est bordée d'arcades sur son côté nord sur une grande partie de sa longueur. La partie occidentale de la rue (qui correspond à peu près à la partie aux arcades) a été percée sous le Premier Empire ; la partie orientale a été rajoutée lors des travaux du baron Haussmann afin de la connecter à la rue Saint-Antoine et de créer ainsi un grand axe est-ouest dans le centre de Paris. Son nom rappelle celui d'une ville italienne, siège d'une victoire remportée par Napoléon Bonaparte sur l'Autriche en 1797.    
La Tour Saint Jacques La Tour Saint-Jacques haute de 58 m était placée à l'origine sur le côté de l'église Saint Jacques de la Boucherie. Placé là dès l'époque carolingienne, le sanctuaire était à un carrefour important de voies menant au pèlerinage de Saint-Jacques de Compostelle. Clocher de style gothique flamboyant érigé entre 1509 et 1523 , la statue du clocheton est celle de Saint Jacques. La tour se trouve en bordure de la rue de Rivoli entre la place du Châtelet et de l'Hôtel de Ville  
la Samaritaine La Samaritaine est un grand magasin situé en bords de Seine au niveau du Pont-Neuf, actuellement fermé en raison de travaux de mise en sécurité. La Samaritaine était le nom d'une pompe à eau située sur le pont Neuf dont l'existence remontait à Henri IV qui en demanda les plans au Flamand Jean Lintlaër. Ce fut la première machine élévatrice d'eau construite dans Paris. Le nom du magasin est parfois abrégé en La Samar. C’était le grand magasin parisien le plus important en surface de vente avec ses 48 000 m2, devançant de peu les Galeries Lafayette et Le Printemps. Son slogan publicitaire, appuyé d'une importante campagne publicitaire dans les années 1960, est resté dans la mémoire collective des Parisiens : « On trouve tout à la Samaritaine ». Le magasin est fondé en 1869, par Ernest Cognacq, qui avait commencé par vendre des cravates dans un parapluie sur le Pont-Neuf, puis s'était entendu avec un petit café qu'il fréquentait rue de la Monnaie pour récupérer sa salle annexe peu utilisée et en faire un petit commerce. Avec sa femme, il décide d'agrandir son magasin, qui, prospérant, s'étend et donne naissance en 1900 aux Grands Magasins de La Samaritaine. S'inspirant des méthodes commerciales d'Aristide Boucicaut au Bon Marché, Ernest Cognacq organise son magasin en rayons gérés par de véritables petits patrons responsables et autonomes. Par acquisition des bâtiments proches de sa boutique, il agrandit régulièrement son magasin. Les divers agrandissements aboutissent en 1933 au grand magasin de dix étages et 48 000 m2, réalisé dans un style typique Art déco par l'architecte Henri Sauvage. La Samaritaine est rachetée en 2001 par le groupe LVMH qui avait précédemment racheté le Bon Marché. Le 15 juin 2005, officiellement pour cause de mise en conformité du bâtiment aux normes modernes de sécurité de six ans, mais finalement, pour des raisons de restructuration, comme le pensaient les syndicats, le magasin est fermé pour une longue période. Un projet est présenté en juin 2008 par LVMH pour le réaménagement du site avec des bureaux, des commerces, un hôtel et quelques logements sociaux, pour une ouverture prévue en 2013.  
Le Palais Royal et son Jardin           Le Palais-Royal est à l’origine un palais historique auquel a été adjoint un ensemble urbain, au nord du palais du Louvre. Sa cour d’honneur accueille Les Deux Plateaux, œuvre de Daniel Buren, et une sculpture de Pol Bury. La Comédie-Française est intégrée à cet ensemble. Le palais a originellement été construit par l’architecte Jacques Lemercier, à la demande du cardinal de Richelieu, à partir de 1622. Son emplacement correspond pour partie à celui qu’occupait l’hôtel de Rambouillet. À cette époque, il s’agissait du palais Cardinal. Le cardinal de Richelieu fréquentait régulièrement le brillant salon que la marquise de Rambouillet tenait en son hôtel. Entièrement reconstruit vers 1781, des galeries sont érigées sur le pourtour du jardin, et vendues à des commerçants. Il ne reste du Palais original, que la galerie des Proues, au sud-est. À sa mort, le cardinal de Richelieu légua le palais à Louis XIII. À partir de 1643, après la mort de Louis XIII, la régente Anne d’Autriche et son fils, le jeune Louis XIV, ainsi que le cardinal Mazarin quittèrent le Louvre pour habiter ce palais. C’est à cette époque qu’on le rebaptise « Palais Royal ». En 1661, Louis XIV s’installe au Louvre et c’est son frère Philippe (dit Monsieur frère du roi) qui reçoit le palais en apanage. À la veille de la Révolution française, Le Palais-Royal devint un lieu d’agitation et un lieu de divertissement et de débauche. À l’époque de la Révolution, le Palais-Royal devint le centre de toutes les agitations populaires. Les orateurs y haranguaient la foule et c’est de là que partit l’agitation qui précéda la prise de la Bastille. En mai 1871, pendant la Commune, l’édifice fut incendié. Heureusement, le dévouement de quelques habitants du quartier permit d’éviter la destruction complète du bâtiment. Cependant, l’aile droite de la Cour de l’horloge et les étages du bâtiment central brûlèrent. Il sera restauré deux ans plus tard pour recevoir le Conseil d’État. Aujourd’hui le Palais Royal abrite :
  • Le Conseil d’État qui s’y installa en 1875.
  • Le Conseil constitutionnel et le Ministère de la Culture y siègent également.
  • La Comédie-Française.
  • Le Tribunal des conflits.
  Le Jardin du Palais Royal, majestueux et élégant, offre au promeneur un havre de calme en plein cœur de Paris,. Avec ses allées de tilleuls, ses parterres abondamment fleuris et ses bassins, il assure aux visiteurs un lieu calme pour le déjeuner. Des parties de pétanque s'y improvisent dès les beaux jours. On y trouve aussi quelques expositions temporaires de sculptures.   Le Palais suit depuis plusieurs années, un plan pluriannuel de restauration aussi bien à l'intérieur, qu'à l'extérieur. En 1985, Jack Lang choisit l’artiste Daniel Buren pour installer dans la cour d’honneur du palais une de ses œuvres. L’artiste crée des colonnes de marbre noir et blanc et éclairées la nuit d’une lumière verte fluorescente : Les Deux Plateaux. Celles-ci déclenchent une vive polémique sur le rapport de leur installation dans ce lieu et sur l’art contemporain.   La fontaine de Pol Bury est une des œuvres de cet artiste qui n’a cessé de concevoir de nouvelles fontaines, toutes plus surprenantes les unes que les autres, utilisant successivement les cylindres, les sphères, les coupelles et les triangles, le tout en acier inoxydable. Dans ces fontaines, l’eau est utilisée pour déséquilibrer l’équilibre instable de volume d’acier.
la Comédie Française   La Comédie-Française, ou Théâtre-Français, a été fondée en 1680 et se trouve depuis 1799 au cœur du Palais-Royal. C'est le seul théâtre d'État en France disposant d'une troupe permanente de comédiens, la Troupe des Comédiens français. Le dramaturge le plus connu attaché dont le nom est resté étroitement associé à la Comédie-Française est Molière. Il est considéré comme le patron des comédiens français. Il était pourtant mort depuis sept ans quand est née la « maison de Molière ». La Comédie-Française est fondée par lettre de cachet de Louis XIV le 21 octobre 1680 pour fusionner les deux seules troupes parisiennes de l'époque, la troupe de l'Hôtel Guénégaud et celle de l'Hôtel de Bourgogne. Le 5 janvier 1681, les Comédiens-Français se lient entre eux par un acte d'association qui règle notamment le régime des pensions des comédiens retraités. Le répertoire se compose alors de l'ensemble des pièces de théâtre de Molière et de Jean Racine, ainsi que de quelques pièces de Pierre Corneille, Paul Scarron et Jean Rotrou. Les distributions sont arrêtées par l'auteur s'il est vivant et, dans le cas contraire, par les premiers gentilshommes de la Chambre du roi. La devise de la Comédie-Française est Simul et singulis (être ensemble et être soi-même). Son emblème est une ruche et des abeilles, à l'image d'une institution foisonnante. La Comédie-Française dispose aujourd'hui d'un répertoire de 3 000 pièces et de trois théâtres à Paris : la salle Richelieu (partie du Palais-Royal), le Théâtre du Vieux-Colombier et le Studio-Théâtre.  
Le Louvre La Pyramide     La Cour carrée   La Joconde de Léonard De Vinci, huile sur panneau de bois, 1503-1506.   Le musée du Louvre est le plus grand musée de Paris par sa surface (210 000 m2 dont 60 600 consacrés aux expositions) et l'un des plus importants du monde. Situé au cœur de la ville, entre la rive droite de la Seine et la rue de Rivoli, le bâtiment est un ancien palais royal, le palais du Louvre. La statue équestre de Louis XIV constitue le point de départ de l'axe historique, mais le palais n'est pas aligné sur cet axe. Le Louvre possède une longue histoire de conservation artistique et historique de la France, depuis les rois capétiens jusqu'à nos jours. Musée universaliste, le Louvre couvre une chronologie et une aire géographique larges, depuis l'Antiquité jusqu'à 1848, de l'Europe occidentale jusqu'à l'Iran, via la Grèce, l'Égypte et le Proche-Orient. Il est constitué de huit départements : Antiquités orientales, Antiquités égyptiennes, Antiquités grecques, étrusques et romaines, Arts de l'Islam, Sculptures, Objets d'art, Peintures, Arts Graphiques et présente 35 000 œuvres dans 60 600 m2 de salles. Les œuvres du musée sont de nature variée : peintures, sculptures, dessins, céramiques, objets archéologiques et objets d'art entre autres. Le Louvre est le musée le plus visité au monde, avec 8,5 millions de visiteurs. Depuis janvier 1996, l'entrée au musée du Louvre est gratuite pour tous le 1er dimanche de chaque mois. Cette mesure a permis ainsi de faire revenir au musée, les visiteurs « nationaux » ; en effet, ce dimanche gratuit est le seul jour dans le mois où les visiteurs étrangers sont minoritaires au Louvre. Le musée est gratuit pour les jeunes de 18 à 25 ans résidents dans l'un des pays de l'Espace Economique Européen, les demandeurs d'emploi et les bénéficiaires des minima sociaux (justificatif daté de moins d'un an) et les visiteurs handicapés et leur accompagnateur.   À l'origine du Louvre existait un château fort, érigé par le roi Philippe Auguste en 1190, et qui occupait le quart sud-ouest de l'actuelle Cour Carrée. L'une de ses principales missions était la surveillance de la partie aval de la Seine, l'une des voies traditionnelles empruntées lors des invasions et razzias depuis l'époque des Vikings. En 1546, François I commence la transformation de la forteresse en résidence luxueuse en faisant abattre la partie ouest de l'enceinte médiévale qu'il fait remplacer par une aile de Style Renaissance érigée par Pierre Lescot. Ces travaux se poursuivent sous le règne d'Henri II et de Charles IX. En 1594, Henri IV décide d'unir le palais du Louvre au palais des Tuileries construit par Catherine de Médicis. La Cour Carrée est édifiée par les architectes Lemercier puis Le Vau, sous le règne de Louis XIII et Louis XIV. La décoration et l'aménagement du palais sont alors dirigés par des peintres comme Poussin, Romanelli et Le Brun. Mais tout ceci est brutalement interrompu lorsque Louis XIV choisit Versailles comme centre du pouvoir et résidence royale en 1678. Le Louvre reste alors longtemps tel quel. Ce n'est qu'au XVIIIe siècle que de nouveaux projets, menés notamment par Gabriel et Soufflot, viennent continuer et achever le « Grand Dessein ». Un de ces nouveaux projets est celui de transformer le Louvre en musée. Il prend naissance sous Louis XV mais n'aboutira véritablement qu'avec la Révolution.   Le musée s'est d'abord constitué grâce aux collections royales, essentiellement des tableaux (environ 2 500 à la mort de Louis XVI). Ces collections avaient pour l'essentiel été rassemblées par François Ier (nombreux tableaux italiens) et par Louis XIV (commandes, achats divers, notamment les 200 tableaux du banquier Everhard Jabach). Puis viennent les diverses saisies effectuées en Europe pendant les guerres napoléoniennes, et notamment en Italie et les nombreux objets provenant de fouilles effectuées en Grèce, en Égypte ou au Moyen-Orient. À quoi il faut ajouter les importants dations et legs faits au musée, par exemple la collection Edmond de Rothschild, et de nombreux achats tout au long des XIXe et XXe siècles. Autrement dit, des œuvres de provenances et d'époques diverses, même si l'Antiquité et la Renaissance constituent les périodes privilégiées, dues en particulier aux très nombreuses fouilles archéologiques qui ont lieu durant tout le XIXe siècle, surtout en Orient. Au niveau des tableaux les plus connus, la Joconde (Léonard de Vinci) ou la Belle Jardinière (Raphaël) faisaient partie de la collection de François Ier (il acquit la Joconde en 1519). Les Noces de Cana (Véronèse) proviennent du pillage d'un couvent à Venise en 1798[6]. Le Jeune Mendiant (Murillo) a été acheté par Louis XVI en 1782. La Dentellière (Vermeer) ou le célèbre Autoportrait au chardon (Dürer) ont été achetés par le musée respectivement en 1870 et en 1922. Enfin, le Christ en croix du Greco n'a rien coûté au musée, qui l'a récupéré au palais de Justice de Prades (Pyrénées-Orientales) en 1908. Les deux statues les plus célèbres du musée sont la Vénus de Milo, découverte en 1820 et acquise la même année par l'ambassadeur de France auprès du gouvernement turc, et la Victoire de Samothrace, qui fut découverte en morceaux en 1863 sur l'île de Samothrace par Charles Champoiseau, archéologue et vice-consul de France à Andrinople.   Sous le premier mandat de François Mitterrand, la décision est prise de redonner au musée l'aile Richelieu qui abrite le ministère des Finances (lequel sera relogé dans un nouveau bâtiment à Bercy). D'importants travaux sont alors réalisés sous la direction de Ieoh Ming Pei (architecte d'origine chinoise et de nationalité américaine), le musée est réaménagé et considérablement agrandi. La construction d'une nouvelle entrée en forme de pyramide transforme l'aspect extérieur du musée. Elle est faite en verre spécial produit à Saint-Gobain, ce verre ne donne pas de reflets au soleil et reste toujours transparent.  
L’arc du Carrousel L’arc de triomphe du Carrousel est un monument datant de 1809 construit sous Napoléon Bonaparte. Il comporte des entrées sur chacune des quatre faces (tétrapyle). Il se trouve sur la place du Carrousel, juste à l'ouest du Musée du Louvre. Édifié en hommage à la Grande Armée de Napoléon Bonaparte entre 1807 et 1809, le monument est situé devant le palais, sur l'esplanade précédant l'aile des Tuileries (avant qu'elle ne brûle en 1871). Célébrant la victoire de l'armée française à Austerlitz, l'arc de triomphe, dessiné par Charles Percier et Pierre-François-Léonard Fontaine, illustre la campagne de 1805 et la capitulation d'Ulm le 20 octobre 1805.  
Le Jardin des Tuileries       Les Tuileries étaient autrefois un quartier de Paris, situé entre le palais du Louvre, la rue de Rivoli, la place de la Concorde et la Seine. Il doit son nom au fait que son emplacement était occupé auparavant par des fabriques de tuiles. Au XXIe siècle, le site abrite désormais un jardin public constituant le plus important et le plus ancien jardin à la française de la capitale et qui, autrefois était celui du Palais des Tuileries, ancienne résidence royale et impériale, aujourd'hui disparu. En 1664, Jean-Baptiste Colbert et Louis XIV ordonnèrent que le jardin soit entièrement redessiné par André Le Nôtre, qui s'était déjà illustré à Vaux-le-Vicomte. Le petit-fils de Pierre Le Nôtre, architecte de Catherine de Médicis et paysagiste donna à celui-ci l'aspect qu'il allait conserver, dans ses grandes lignes, jusqu'à nos jours : il perça dans l'axe du palais une allée centrale délimitée, à l'est par un bassin rond, à l'ouest par un bassin octogonal. De nombreuses statues de marbre vinrent par ailleurs orner le jardin. En 1719, l'entrée principale fut flanquée de deux statues d'Antoine Coysevox représentant Mercure et la Renommée chevauchant un cheval ailé. Aux angles occidentaux du jardin, Napoléon III fera construire deux bâtiments identiques abritant respectivement :
  • un jeu de paume au nord-ouest hébergeant de nos jours un musée d'art contemporain, la galerie nationale du Jeu de Paume ;
  • une orangerie au sud-ouest accueillant aujourd'hui un musée d’Art moderne, le musée de l'Orangerie.
Pendant la Seconde Guerre mondiale une partie du jardin fut transformée en potager à cause du manque de ravitaillement durant l'Occupation.   Le petit bassin du jardin. De nombreuses chaises sont mises gratuitement à disposition dans tout le parc. Près de l'arc de triomphe du Carrousel, se trouvent le deuxième bassin du jardin et son loueur de bateaux à voile miniatures. La grande roue de Paris y fut installée, à quelques pas de la rue de Rivoli, avant de rejoindre son emplacement initial place de la Concorde. À l'est du jardin, près de l'arc du Carrousel, se trouvent de nombreuses statues d'Aristide Maillol. Le jardin abrite de nombreuses sculptures animalières d'Auguste Caïn.  
  La Place Vendôme et l’Hôtel Ritz         La place Vendôme, située dans le 1er arrondissement de Paris, se trouve au nord du jardin des Tuileries et à l'est de l'église de la Madeleine. Typique de l'urbanisme classique français, c'est une des places de Paris les plus célèbres et considérée comme l'une des plus luxueuses du monde. Son architecture est due à Jules Hardouin-Mansart qui conçut en 1699 un plan d'urbanisme strict auquel devaient se conformer les propriétaires des immeubles. Une grande partie des façades est classée monument historique. En son centre, se trouve la colonne Vendôme. C'est une colonne de bronze de 44,3 mètres de haut et d'environ 3,60 mètres de diamètre moyen, posée sur un socle et surmontée par une statue de Napoléon Ier. Elle a été inspirée par la colonne Trajane située dans le forum Trajan à Rome. Cette inspiration va au-delà d’une simple ressemblance formelle : elle se nourrit de l'idée du cosmopolitisme d’Emmanuel Kant. Son fût, constitué de 98 tambours de pierre, est recouvert d'une chape coulée avec le bronze de 1 200 canons pris aux armées russes et autrichiennes (chiffre sans doute propagandiste, les historiens dénombrent environ 130 canons pris à Austerlitz) et décorée, à la manière antique, de bas-reliefs représentant des trophées et des scènes de batailles. S'enroulant en continu jusqu'au sommet, cette hélice, longue de 280 m et composée de 425 plaques de bronze, a été dessinée par Pierre Bergeret et exécutée par une équipe de sculpteurs. Un escalier intérieur permet d'accéder à une plate-forme située sous la statue sommitale. La statue visible de nos jours date du Second Empire. Elle est due au sculpteur Auguste Dumont et représente Napoléon Ier, en Caesar imperator, drapé dans un manteau court et portant pour attributs de sa gloire, le glaive, la victoire ailée et la couronne impériale de lauriers. La base de la colonne Vendôme est en porphyre d'Algajola. L'inscription dédicatoire, rédigée à la manière antique, est la suivante : Napoléon empereur auguste, a consacré à la gloire de la Grande Armée, cette colonne, monument formé de l'airain conquis sur l'ennemi pendant la guerre d'Allemagne en 1805, guerre qui, sous son commandement, fut terminée dans l'espace de trois mois. Durant la seconde Commune de Paris, la colonne Vendôme fut détruite par les Communards, qui en firent un symbole de la tyrannie et du militarisme de Napoléon. La place est formée par des hôtels particuliers qui ont une très longue histoire et sont liés aux noms célèbres. L'Hôtel de Bourvallais, situé au no 13, abrite le ministère de la Justice, parfois désigné par métonymie « la Place Vendôme ». L'Hôtel de Nocé est situé au n°26. Dans cet hôtel vécut jusqu'en 1893 la célèbre comtesse de Castiglione, dans un petit appartement tendu de noir, aux volets toujours tirés, où les miroirs étaient proscrits pour qu'elle ne puisse contempler sur son visage les outrages de la vieillesse et dont elle ne sortait qu'à la nuit tombée. Le joaillier Boucheron acquit l'ensemble de l'immeuble en 1893 et y installa son magasin. Il désirait quitter le quartier du Palais-Royal pour s'installer près du nouvel Opéra construit par l'architecte Garnier. Il sera suivi par d'autres joailliers et artisans d'art, dont : Louis François Cartier en 1898, Joseph Chaumet en 1902, Alfred Van Cleef et Salomon Arpels en 1906, René Boivin, Técla, Mauboussin en 1955, Fred, Bvlgari, Repossi, etc.. Des horlogers se sont installés sur la place Vendôme comme Piaget en 1991, Patek Philippe, Rolex, Pierre Dubail, et Breguet en 2006… mais aussi de grandes maisons de Haute-Couture comme Chanel, qui s'est inspirée de la forme octogonale de la Place pour les bouchons de ses parfums, ainsi que Christian Dior.. L'hôtel Ritz est un palace situé au n°15, dans un bâtiment du début du XVIIIème siècle qui était à l'origine un hôtel particulier Cet hôtel mythique, fondé par César Ritz, a ouvert ses portes le 1er juin 1898. Avec l’aide de son chef cuisinier Auguste Escoffier, César Ritz a fait de cet établissement un symbole de luxe, d'excellence et de grande cuisine. César Ritz (1850 –1918) devint dès 1878 le directeur du Grand Hôtel National de Lucerne. Il assura cette fonction, ainsi que celle de directeur du Grand Hôtel à Monaco et de manager de l'hôtel Savoy à Londres. Pionnier dans le domaine de la grande hôtellerie de luxe, il se forgea rapidement une réputation de bon goût et d'élégance. En 1888, il ouvrit un restaurant à Baden-Baden avec le grand cuisinier Auguste Escoffier, avant de fonder le célèbre hôtel Ritz à Paris en 1898 et l’Hôtel Ritz de Londres en 1905. Le nom de César Ritz, qui est généralement considéré comme le père de l'hôtellerie moderne, est resté synonyme d’élégance, à tel point que l'expression anglaise "Putting on the Ritz" signifie "se mettre sur son 31". La façade de l’hôtel Ritz est l'œuvre de l'architecte du Château de versailles Jules Hardouin-Mansart. Le premier décorateur du Ritz, Charles Méwès, s’inspira donc de Versailles et de Fontainebleau en dotant ce lieu de mobilier Louis XVI en marqueterie et de tapisseries de haute lisse. Ce style luxueux a été conservé lors de la rénovation de l’hôtel et constitue un véritable patrimoine entretenu avec le plus grand soin. Situé sur la très élégante place Vendôme, entre l'Opéra Garnier et le Louvre, le Ritz est l'un des palaces les plus célèbres du monde. Il est depuis toujours le rendez-vous des grands de ce monde et ses luxueuses suites ont été baptisées des noms des illustres occupants de l’hôtel. Ce lieu mythique a notamment accueilli Ernest Hemingway, Francis Scott Fitzgerald, Marcel Proust, le roi Édouard VII, Rudolph Valentino, Charlie Chaplin et Greta Garbo. Coco Chanel y a même élu domicile pendant plus de trente ans. Le bar Hemingway, du nom de l'auteur qui y dégustait des whiskies pur malt, est selon la tradition un lieu où tous les &e

Date: 2015-12-24; view: 683


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Vous pouvez rajouter les informations tirées du texte de Léo Larguier « Le Quartier Latin » du Livre de Lecture. | egrave;me journée
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