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Vous pouvez rajouter les informations tirées du texte de Léo Larguier « Le Quartier Latin » du Livre de Lecture.

PROJET

UNE SEMAINE A PARIS

Egrave;me journée

La Rive Gauche et le Quartier Latin

Vous pouvez rajouter les informations tirées du texte de Léo Larguier « Le Quartier Latin » du Livre de Lecture.

Le Quartier Latin Le Quartier latin se situe dans les Vème et VIème arrondissements de Paris avec pour cœur historique la Sorbonne. Il s'étend de Saint-Germain-des-Prés au jardin du Luxembourg. Il tire son nom de l'usage exclusif du latin dans les cours donnés par les écoles et universités médiévales installées dans le quartier. C'est un quartier très fréquenté par les étudiants et professeurs, du fait de la présence de l'université de la Sorbonne, de l'université Paris II Panthéon Assas, du campus de Jussieu (avec les universités Paris VI et Paris VII), de l'université Paris III Sorbonne Nouvelle, du Collège de France et de la bibliothèque Sainte-Geneviève mais aussi de la proximité de nombreux collèges et lycées parfois prestigieux et historiques (l'École alsacienne, Louis-le-Grand, Henri-IV, Saint-Louis, Stanislas, Fénelon, Montaigne et bien d'autres) ainsi que de plusieurs grandes écoles (l'École nationale supérieure des mines de Paris, l'École nationale supérieure de chimie de Paris, l'École des chartes, les Beaux-Arts, l'École normale supérieure, l'Institut national agronomique, et anciennement l'école Polytechnique, l'Institut supérieur d'électronique de Paris (ISEP), ainsi que de nombreuses librairies spécialisées en littérature, sciences, histoire, médecine, politique, philosophie, etc. Dans les années 1960 et particulièrement lors des événements de mai 1968, ce quartier a été l'un des centres névralgiques des divers mouvements de contestation estudiantine.
La place Monge et la rue Mouffetard       La station du métro de la ligne 7 Place Monge qui dessert ce quartier doit son nom à la place Monge nommée d'après Gaspard Monge (1746-1818), mathématicien français qui a permis la construction de l'École normale supérieure et fondé l'École polytechnique. Le Jardin des Plantes et les arènes de Lutèce se trouvent à proximité, ainsi que le quartier de la rue Mouffetard. La rue Mouffetard est une rue du 5e arrondissement de Paris. Il s'agit d'une des rues les plus anciennes de Paris, probablement tracée du temps des Romains au Ier siècle. Très pittoresque, c'est l'un des axes du quartier latin les plus fréquentés en raison de ses nombreux restaurants. Longue de 650 mètres, elle descend en pente douce de la montagne Sainte-Geneviève vers l'église Saint-Médard. La rue Mouffetard est réputée pour son animation et la densité de ses petits commerces en tous genres. Le haut de la rue Mouffetard, jusqu'à la place de la Contrescarpe et le début de sa descente vers Saint-Médard, est essentiellement composé de restaurants, commerces de restauration rapide et de bars se succédant. C'est la partie la plus touristique et active la nuit. Le bas de la rue Mouffetard, jusqu'au niveau où elle croise la rue Jean-Calvin, est occupée par un marché quotidien de primeurs et par des commerces de proximité traditionnels destinés aux habitants du quartier : boucheries, poissonneries, fromagers, boulangeries, maraîchers, cavistes, traiteurs, épiciers, quincaillers, ainsi que quelques bars et cafés de quartier. Elle accueille également un cinéma de quartier de deux salles nommé L'Épée de bois et classé art et essai.    
Les Arènes de Lutèce De Lutèce aujourd'hui, seules les ruines de ses arènes sont encore visibles. 17 000 personnes pouvaient y trouver place et assister à des combats de gladiateurs, ainsi qu'à des luttes hommes-animaux. Des représentations théâtrales pouvaient également y avoir lieu et l'on peut encore voir la scène où se jouaient ces dramatiques. Cette scène mesure 41.20m de long, l'édifice en lui-même atteint 130.68m et en font l'un des plus grands amphithéâtres de scène connu. Le parisien peut donc s'enorgueillir d'avoir un si beau vestige de son passé, même si le XXème siècle en a fait un jardin public où claquent les boules de pétanque, rebondissent les ballons de foot et où les enfants, insouciants du passé qui gît sous leurs pieds, crient leur joie d'avoir trouvé un si beau terrain de jeu. Nous retiendrons alors ces mots de Jean Paulhan, gravés à l'entrée des arènes "Passant, songe devant ce premier monument de Paris, que la ville du passé, est aussi la cité de l'avenir et celle de tes espoirs".  
Le mur Philippe Auguste En poursuivant la visite de cet arrondissement appelé le quartier Mouffetard où l'histoire nous surprend à chaque coin de rue, nous découvrons un pan du mur de l'enceinte, que fera bâtir Philippe Auguste. Roi de France de 1180 à 1223, de la dynastie des Capétiens, qui mena la vie dure aux Anglais, fît plusieurs croisades. C'est lors de sa 3ème croisade qu'il mène pourtant, accompagné de Richard Cœur de Lion, qu'il demande aux parisiens, avant de partir, de bâtir une muraille pour les défendre et les protéger. Celle-ci débutera en 1190 et s'achèvera en 1210, elle mesurait 5km sur 10m de haut et était percée de 10 portes. Ces au niveau du n° 3 de la rue Clovis que l'on peut encore voir les vestiges de cette muraille.
Le Jardin des plantes Mais d'autres surprises nous attendent encore, comme le magnifique Jardin des plantes, véritable bouffée d'oxygène. Il est agréable de flâner le long de ces arbres, dont certains ont plus de 2 siècles, aux troncs immenses et aux branches protectrices. Humer les bonnes odeurs que dégage un tel jardin dans cet espace, qui abrite également le musée d'histoire naturelle et qui associe agréablement les espèces végétales est un véritable plaisir. Ne pas manquer une visite aux serres avec ses magnifiques plantes tropicales.
La rue Descartes La rue Descartes est une voie étroite à sens unique du 5e arrondissement de Paris située sur la montagne Sainte-Geneviève. Cette rue fut appelée rue Bordelles ou Bourdelle au début du XIIIe siècle. Elle fut nommée en 1809 d'après le philosophe, écrivain et scientifique René Descartes. La rue est le prolongement nord de la rue Mouffetard dans le quartier latin, ce qui explique la présence de nombreux commerces tels que pubs, bars-restaurants et bazars. Du fait de la présence de ces nombreuses activités, la rue est très fréquentée par les touristes qui aiment l'aspect « village » de la place formée par le croisement des rues Descartes, de la Montagne-Sainte-Geneviève et de l'École-Polytechnique. La rue Descartes longe également les anciens bâtiments de l'École polytechnique, aujourd'hui occupés par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, et donne accès au jardin Carré aux numéros 11 à 19 de la rue. La rue longe les arrières de l'église Saint-Étienne-du-Mont et du lycée Henri-IV. Une fresque murale de Pierre Alechinsky accompagnée d’un poème d'Yves Bonnefoy se trouve sur le flanc d'un immeuble, juste avant la rue Mouffetard.  
Eglise Saint-Etienne du Mont   Clovis élèvera en l'honneur de Ste Geneviève, une abbaye (actuel lycée Henri IV). Détruite, c'est François Ier qui entreprendra de construire, juste en face, l'église St Etienne du Mont pour y accueillir les restes du tombeau de la patronne de Paris, et c'est sous Louis XIII que les travaux se termineront. C'est ainsi que l'on peut admirer en entrant et en se dirigeant vers la gauche, la châsse de Ste Geneviève. mais cette église conserve également de très beaux vitraux des XVI et XVIIème siècles ainsi que le plus ancien buffet d'orgues de Paris, qui date de 1631. L'église est d'une architecture élégante et lumineuse et ces clefs de voûte, donnent à l'édifice un drapé de pierre d'une grande finesse. A noter que cette église est aussi le lieu où reposent Racine et Blaise Pascal. Mais en 1764 on décide de bâtir une église plus importante pour contenir la châsse de Ste Geneviève. Le nouvel édifice, terminé en 1790 ne verra jamais y entrer la Sainte Patronne de la ville de Paris. La révolution en décidera autrement et en fera un temple destiné aux grands hommes de la nation en lui donnant le nom de Panthéon.  
Le Panthéon et la rue Soufflot   En 1744, Louis XV décide de reconstruire l'église Sainte-Geneviève qui, en ruines, est accolée à la belle église Saint-Etienne du Mont au sommet de la Montagne Sainte-Geneviève. Jacques Germain Soufflot est désigné comme architecte. Grand admirateur de l'architecture gréco-romaine, Soufflot imagine un gigantesque édifice, bâti sur un plan de croix grecque de 110 m de long, 80 m de largeur et 83 m de haut. Le roi pose de la première pierre en 1764. Suite au décès de Soufflot en 1780 son élève Rondelet, achève les travaux en 1789. La façade du portique est imitée du Panthéon d'Agrippa à Rome. En 1806, les églises de France, fermées sous la Révolution, sont rendues au culte. Le Panthéon retrouve ainsi sa fonction et son appellation d'origine: église Sainte-Geneviève. En 1871, le monument sert de quartier général aux insurgés de la Commune En 1885 sous la IIIe République, l'édifice est définitivement transformé en monument républicain, lors des funérailles de Victor Hugo. L'inscription en lettres d'or" Aux grands hommes la Patrie reconnaissante" date de 1837. Des sculptures de marbre figurant le Baptême de Clovis, Attila et Sainte-Geneviève encadrent la porte centrale. Puvis de Chavanne a réalisé au Panthéon ses plus belles fresques parmi lesquelles : La jeunesse de Sainte Geneviève et Sainte Geneviève de Paris. La crypte s'étend sous toute la surface du Panthéon. Elle est constituée de plusieurs galeries séparées les unes des autres par des piliers doriques. En 1995, la première femme, Marie Curie, pénètre dans l'enceinte des grands hommes : Jean Jacques Rousseau, Voltaire, Jean Moulin, Victor Hugo, Emile Zola, Louis Braille, etc.  
Le Jardin du Luxembourg et son Palais Hémicycle du Sénat   Le jardin du Luxembourg est un jardin privé ouvert au public, situé dans le VIe arrondissement de Paris. Créé à partir de 1612 à la demande de Marie de Médicis, il a fait l'objet d'une restauration dirigée par l'architecte Jean-François-Thérèse Chalgrin sous le Premier Empire. Il s'étend sur 23 hectares (21 ouverts au public) animés de parterres de fleurs et de sculptures. Rendez-vous de prédilection de Parisiens, d'étudiants ou de promeneurs, il attire également des visiteurs du monde entier. Des expositions de photographies sont régulièrement installées sur les grilles extérieures depuis 1997, d'autres types d'expositions sont également installées à l'intérieur du jardin comme en 2001 l'exposition du sculpteur Lucien Bénière. Dans le coin nord-est, le kiosque à musique est le cadre de concerts dont les programmes sont affichés tout au long de la belle saison. On donne aussi dans le jardin des représentations d'opéra. Des activités sont également proposées aux enfants : parc à jeux, promenades à dos de poney sur l'allée des ânes et théâtre de marionnettes. Jeunes et moins jeunes se retrouvent autour du bassin principal pour y faire évoluer des modèles réduits de bateaux télécommandés ou à voile. Le palais du Luxembourg, situé au nord du jardin du Luxembourg, est le siège du Sénat français, qui fut installé en 1799 dans le palais construit au début du XVIIe siècle, à la suite de la Régence de la reine Marie de Médicis. Il appartient au domaine de cette assemblée qui comprend également, dans l'environnement immédiat du palais, l'hôtel du Petit Luxembourg, résidence du président du Sénat, la fontaine Médicis, l'orangerie et le musée du Luxembourg. Lorsqu'il fut décidé que le palais accueillerait le Sénat, Chalgrin réaménagea entièrement l'intérieur afin de réaliser la nouvelle salle sénatoriale. Achevée en 1807, celle-ci, devenue chambre des pairs sous la Restauration, fut redessinée en 1836 pour répondre à des besoins d'agrandissement. L'architecte choisi, Alphonse de Gisors, un élève de Chalgrin, avança la façade du bâtiment de 31 mètres sur le jardin et aménagea dans l'espace ainsi dégagé un nouvel hémicycle entre 1836 et 1842. La salle fut reconstruite après un incendie en 1859, toujours par de Gisors.  
Le Boulevard Saint-Michel (Boul’mich), la Place Saint-Michel Le boulevard Saint-Michel est une voie de Paris, à la frontière entre les 5e et 6e arrondissements, qui s'étend du pont Saint-Michel à l'avenue de l'Observatoire. Il est appelé familièrement « Boul'Mich' ». Le boulevard Saint-Michel fut percé par le baron Haussmann au XIXe siècle, parallèlement à la rue Saint-Jacques qui marque l'axe nord-sud historique. Il constituait, avec le boulevard de Sébastopol, le nouveau grand axe Nord-Sud de la capitale et fut tout d'abord appelé « boulevard de Sébastopol rive gauche » avant de changer de nom en 1864. C'est la partie nord du boulevard qui est aujourd'hui la plus animée, grâce à ses nombreuses librairies et boutiques de vêtements. La librairie Gibert Joseph occupe notamment une part importante du boulevard et la librairie Gibert Jeune la place Saint-Michel, en étant répartie sur plusieurs immeubles situés de part et d'autre du boulevard Saint-Germain. Les principaux édifices du boulevard Saint-Michel sont l'hôtel de Cluny, le lycée Saint-Louis au 44, l'école Mines ParisTech au 60, et la cité universitaire. La Place Saint Michel plantée d'arbres et décorée d'une fontaine monumentale, créée lors de l'ouverture du boulevard Saint-Michel par un décret du 11 août 1855, englobe l'ancienne place du pont Saint-Michel, la rue du pont Saint-Michel et le boulevard Saint-André. La Ville de Paris en vendant les terrains riverains, imposa à leurs nouveaux propriétaires l'architecture des maisons à construire.  
La Sorbonne   Voir les informations sur la Sorbonne dans les textes de l’Unité V sur les études supérieures en France.     La Sorbonne est un bâtiment du Quartier latin, propriété de la ville de Paris. il A ses origines, la Sorbonne est un collège pour étudiants en théologie fondé en 1253 au sein de l'Université de Paris par Robert de Sorbon, chapelain et confesseur du roi saint Louis, ainsi nommé d'après son village de naissance, dans les Ardennes. Comme les autres collèges de l'université, il devait accueillir des pensionnaires pauvres qui y disposaient de bourses, ainsi que des étudiants non pensionnaires. Le collège est ainsi destiné à sa fondation à abriter une vingtaine de personnes. Robert de Sorbon définit le projet : « Vivre en bonne société, collégialement, moralement et studieusement ». À cet effet, saint Louis donna quelques maisons de la rue Coupe-gueule, face à l'hôtel de Cluny, pour y installer les étudiants. Ce terme de Sorbonne est aussi utilisé par métonymie pour désigner l’ancienne Université de Paris, sous l'ancien régime et de 1896 à 1971, ainsi que les anciennes facultés des sciences et des lettres de Paris. La façade baroque est celle de la chapelle Sainte Ursule, achevée en 1642. Cette dernière, déconsacrée depuis la loi de séparation des Églises et de l'État, est désormais utilisée pour des réceptions ou des expositions. La Sorbonne est le siège du rectorat de l'académie de Paris et de la chancellerie des universités de Paris, elle abrite une partie des activités des universités Paris-I, Paris-III, Paris-IV et Paris-V, ainsi que celles de l'Ecole pratique des hautes études, et l'Ecole des chartes. La Bibliothèque de la Sorbonne est rattachée par convention à l’université Paris-I. La chapelle de la Sorbonne fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 10 février 1887. Le Grand Amphithéâtre (entre autres salles et salons) fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 30 septembre 1975.
Le musée de Cluny Les termes   Tapisserie de la Dame à la licorne, L'ouïe, fin du XVe siècle.   Le musée national du Moyen Âge, de son nom officiel Musée national du Moyen Âge - Thermes et hôtel de Cluny, est situé dans le Ve arrondissement de Paris, au cœur du Quartier latin, 6 place Paul-Painlevé, le long de la rue Du Sommerard. Les bâtiments accueillaient les abbés de Cluny dès le XIIIe siècle. À la fin du XVe siècle, le bâtiment a été agrandi par Jacques d'Amboise, abbé de Cluny en Bourgogne (1485-1510), dont les armes, « trois pals alternés d'or et de gueules » ornent les lucarnes. Le musée s'étend sur 3500 mètres carrés (dont 2000 mètres carrés d'exposition). Il rassemble quelques 23000 œuvres et objets (dont 2300 sont exposés) datant d'une période allant de la Gaule romaine jusqu'au XVIe siècle et embrassant une aire géographique qui comprend l'Europe mais aussi l'Orient byzantin et musulman ainsi que le Maghreb. Les thermes gallo-romains (1er s. ap. J.C.) et l'hôtel des abbés de Cluny ( XVe s.) abritent des sculptures antiques et l'une des plus riches collections médiévales du monde. Sont exposés dans les collections permanentes : · dans les thermes gallo-romains sont exposées des antiquités gallo-romaines dont le pilier des Nautes, restauré en 2003 ; · des sculptures romanes et gothiques, en pierre ou en bois, du XIIe au début du XVIe siècles, provenant par exemple de la cathédrale Notre-Dame de Paris mais aussi d'Allemagne, des Flandres d'Espagne ou d'Italie, ainsi que d'autres éléments architecturaux (chapiteaux romans et gothiques, portail de la chapelle de la Vierge de Saint-Germain-des-Prés) ; · 70 tapisseries, dont la célèbre série de La Dame à la licorne ; · des vitraux, notamment des fragments provenant de la Sainte-Chapelle déposés au musée lors de la restauration de celle-ci ou encore un rondel signé Jean Fouquet; · près de 300 ivoires (datant de l'Antiquité tardive et du Moyen Âge) ; · des peintures françaises, anglaises, allemandes, espagnoles et flamandes du XIVe siècle au XVIe siècle; · des pièces d'orfèvrerie (reliquaires, émaux de Limoges, bijoux) ; · des armes, des armures et autres objets en rapport avec l'art de la guerre; · des objets de la vie quotidienne et du mobilier (meubles, pots, peignes en ivoires, sceaux, serrures, jouets...); ·
La rue de la Huchette La rue de la Huchette est une voie étroite située entre le Boulevard Saint-Michel et la Rue du Petit-Pont. Elle fait face à la cathédrale Notre-Dame de Paris. « Son appellation vient d'une enseigne attestée à la fin du XIIIe siècle : la Huchette d'or. Célèbre dès la fin du Moyen Âge pour ses auberges, et au XVIIe siècle pour ses rôtisseurs et ses cabarets, elle était aussi malfamée, et ses coupeurs de bourses renommés. Les maisons anciennes y sont nombreuses. Au no 14, à l'angle de la rue du Chat qui pêche, un médaillon plaqué sur la façade est orné d'un Y, rébus pour « lie-grègues », lacets de fixation entre culottes et hauts-de-chausse. La rue a retrouvé son activité bourdonnante du Moyen Âge avec l'implantation de nombreux restaurants méditerranéens ou exotiques. Cette rue presque exclusivement piétonne et très prisée par les touristes fait partie du quartier latin. On y trouve une des concentrations les plus élevés de restaurants de toute la ville de Paris, avec une prédominance pour les spécialités grecques. La rue compte aussi une vie nocturne intense avec pas moins de quatre pubs et de nombreux bars.   La rue de la Huchette abrite le Théâtre de la Huchette, où sont jouées les pièces de théâtre La Cantatrice chauve et La Leçon de Eugène Ionesco sans interruption depuis 1957.  
La rue St André des Arts, la rue de Buci, la rue Dauphine, la rue de Seine Le rue de Buci     Traversez la Boulevard Saint Michel au niveau de la Place Saint Michel et faites une très belle promenade dans les rues du quatrier : presque chaque immeuble est classé aux monuments historiques. La rue Saint-André des Arts commence place Saint-André des Arts à côté de la place Saint-michel et du boulevard Saint-michel, pour se terminer au carrefour des rues de l'Ancienne Comédie, de Buci, Mazarine et la rue Dauphine à Saint Germain des Prés.   La rue de Buci se situe sue la voie qui fut ouverte au XIIIe siècle. Elle prit le nom de Buci dès 1352 en l'honneur de Simon de Buci, premier Président au Parlement de Paris en 1341 qui acheta en 1350 la porte Saint-Germain sur laquelle donnait cette rue   La rue Dauphine a été percée en 1607 sous Henri IV entre la Seine et l’enceinte de Philippe Auguste dans les jardins du couvent des Augustins. Les moines se sont opposés à l’acquisition de leur terrain, mais Henri IV les aurait convaincus en les menaçant d’ouvrir la rue au canon. Elle fut nommée ainsi en l’honneur du dauphin, fils d’Henri IV. Il s’agit de la première rue de Paris dotée d’un alignement, donc rectiligne. Elle a été conçue en même temps que la place Dauphine (d'où son nom) et que le pont Neuf qu’elle prolonge. En 1763, les premiers réverbères ont été installés rue Dauphine par le lieutenant général de police Antoine de Sartine. Entre 1792 et 1814, l’ensemble de la rue a été débaptisée en de Thionville, avant de reprendre son nom de rue Dauphine.   La rue de Seine est, à l'origine, le chemin établi sur la partie du fossé de la Ville aboutissant à la Seine, cette rue sera baptisée rue de Seine en 1489, elle portera un temps celui de rue du Sénat, à partir de 1867. Elle n'a été bâtie qu'à partir de 1535 environ. La partie comprise entre le quai Malaquais et la rue de Buci est la seule qui soit ancienne, elle remonte au milieu du XIIIe siècle, portera les noms de chemin du Pré aux Clercs, chemin tendant de la Porte de Buci au Pré aux Clercs, chemin de la Porte de Buci à la Seine, chemin du Pilori au Pré aux Clercs.  
St Germain des Près   Le quartier Saint-Germain-des-Prés est le 24e quartier administratif de Paris situé dans le 6e arrondissement, au bout de la rue de Rennes et autour de l'église du même nom. Ses habitants sont les Germanopratins. Ce quartier a acquis son âme grâce au pouvoir d'attraction qu’il a exercé sur les intellectuels depuis le XVIIe siècle. Ces derniers, dès lors qu’ils passaient à Saint-Germain, y ont laissé l’empreinte de leur talent, marquant toujours plus en profondeur les rues d’un sceau littéraire. Les Encyclopédistes se réunissaient au café Landelle, rue de Buci ou au Procope qui existe toujours, de même les futurs révolutionnaires Marat, Danton, Guillotin qui habitaient le quartier. Les bâtiments du monastère ont été détruits sous la Révolution, période où ils servaient de réserve de poudre. De 1921 à la fin des années 50, sera présente la librairie Le Divan, du même nom que la revue littéraire qu'elle éditait, et qui était tenue par Henri Martineau, prince des stendhaliens. Elle se trouvait dans le quartier, à l'angle de la rue Bonaparte et de celle de l'Abbaye. Après la Seconde Guerre mondiale, le quartier de Saint-Germain-des-Prés est devenu un haut lieu de la vie intellectuelle et culturelle parisienne. Philosophes, auteurs, acteurs et musiciens se sont mélangés dans les boîtes de nuit, les brasseries, où la philosophie existentialiste a coexisté avec le jazz américain. Le quartier est maintenant moins prestigieux sur le plan intellectuel qu'à la grande époque de Jean-Paul Sartre et de Simone de Beauvoir, de la chanteuse emblématique Juliette Gréco ou des cinéastes tels que Jean-Luc Godard et François Truffaut mais aussi des poètes comme Jacques Prévert et des artistes comme Giacometti. Cependant les artistes y flânent toujours, appréciant l'ambiance du café Les Deux Magots ou du Café de Flore. À la brasserie "Lipp " se réunissent les journalistes, les acteurs en vue et les hommes politiques comme le faisait François Mitterrand. Les bâtiments du XVIIe siècle ont survécu, mais les signes du changement sont évidents. Les magasins de mode, souvent luxueux, remplacent les petites boutiques et les librairies.
L’Eglise St Sulpice L'église Saint-Sulpice est une grande église de Paris, située dans le VIe arrondissement. L'église fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 20 mai 1915. Ce site est desservi par les stations de métro Saint-Sulpice, Saint-Germain-des-Prés, Odéon et Mabillon.   L’église Saint-Sulpice, orientée dans le sens habituel Ouest-Est, est un édifice imposant de 120 mètres de longueur, 57 mètres de largeur, 30 mètres de hauteur sous la voûte centrale ; c’est après Notre-Dame, la plus grande église de Paris. Les historiens ont beaucoup de difficulté à se mettre d'accord sur l'ancienneté de l'Église Saint-Sulpice. En 1724, les fouilles de l'église, permirent de mettre au jour une pierre tombale du Xe siècle, prouvant par là même qu'une chapelle (dont dépendait un cimetière) existait à cet endroit depuis plusieurs siècles. Du XIIe au XIVe siècles, une nouvelle église fut bâtie à la place de l'ancienne chapelle ; elle fut agrandie d'une nef sous François Ier, et de trois chapelles en 1614. Cependant, avec l'agrandissement des bourgs de Saint-Germain et Saint-Germain-des-Prés, la nécessité de construire une église plus grande et plus digne de la population qui la fréquente s'impose : le bâtiment d'alors ne peut contenir que le douzième des paroissiens. De plus, l'ancienne église menace de tomber en ruine. Les travaux d'agrandissement sont confiés en 1645 à l'architecte Christophe Gamard, voyer de l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés. Gaston d'Orléans en mis la première pierre en 1646. Les projets de Gamard se révèlent irréalisables et il faut bientôt faire appel à Daniel Gittard et à Louis Le Vau. Mais les travaux furent interrompus moins de deux ans plus tard faute de crédits. Ils ne reprirent qu'en 1718, sous la direction de Gilles-Marie Oppenord, qui édifia la nef et le transept. En 1745, le curé Languet de Gergy, commanditaire des nouveaux travaux, commanda à Edmé Bouchardon de nombreuses statues dont une Vierge en argent massif. Saint-Simon prétend que le curé s'était procuré le métal de cette statue en emportant discrètement les couverts, lorsqu'il dînait chez ses paroissiens. Le chroniqueur donnait à la statue le surnom de "Notre-Dame de la Vieille Vaisselle" La construction de l’église a duré près de 130 ans. Elle est enfin achevée en 1870, mais en 1871 des obus prussiens endommagent la tour nord. De vastes travaux de restauration ont été entrepris à la fin du XXe siècle. La façade de l'église est à nouveau visible depuis 2011.    
Odéon Le théâtre de l'Odéon – également appelé Odéon–Théâtre de l'Europe – est un théâtre de style néoclassique situé 2, rue Corneille dans le VIe arrondissement de Paris et inauguré en 1782 pour accueillir la troupe du Théâtre-Français. Le théâtre de l'Odéon est un théâtre appelé "à l'Italienne" (ce qui signifie qu'il a une scène de forme cubique et une salle en demi-cercle). Depuis septembre 1971, l'Odéon est l'un des six théâtres nationaux. Depuis 2003, l'Odéon bénéficie d'une deuxième salle de 500 places, installée dans d'anciens entrepôts de décors de l'Opéra Garnier, boulevard Berthier (XVIIe arrondissement de Paris) et conçue par l'architecte Jean-Loup Roubert. La salle a été inaugurée en janvier 2003 avec Phèdre de Jean Racine, mis en scène par Patrice Chéreau.  

 




Date: 2015-12-24; view: 702


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