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LE BASSIN D’AQUITAINE

La France du sud-ouest, en dehors des Pyrénées, est un vaste territoire de plaines et de plateaux, amplement ouvert sur l’océan Atlantique. Ce pays, entre la chaîne pyrénéenne et les terres anciennes qui le bordent au nord-est, dessine une sorte de golf de terres qui(?) peu élevées. Le reseau des cours d’eau est très développé : la Dordogne, le Loire ???, poue ne citer que les principales, sont des rivières du nord du bassin. Du côté du sud, le réseau hydrographique est plus compliqué : la Garonne et l’Ariège.

L’est du bassin d’Aquitaine forme une unité géographique, aussi bien que les terres entre l’Ariège et la Garonne (terrefort). Puis l’ ??? Landes, tout à l’est, à cause de leur couverture sableuse forment l’antithèse des régions de terrefort de la partie orientale du bassin d’Aquitaine. Dans le nord du bassin – les Chatentes (Annis Saintonge) sont la région des groies, des terres de décomposition Le Périgord, riche en « pays en bois ». le Quercy est un causse, sous un climat assez humide et à une altitude assez basse puor admettre une vie agricole.

La Garogne, avec ses basse plaines, fréquemment inondées, l’instabilité de son cours a pu séparer des peuples. Cependant, sur ses deux fives, les populations des terrasses avaient l même genre de vie ; sur le fleuve descendaient, remontaient les bâteaux, et cette vie de rivière accoutumait les populations de toute la vallée à des solidarités que ne sonnaissent pas l’histoire et entraînait toute l’Aquitaine à des rapprochements et à des réchanges.

Villes et bourgs. La vie aquitaine est bien restée fractionnée. L’absence d’une grande ville placée de telle sorte que son influence se fît sentir sur tout le domaine aquitain. Ici, le bassin marque son essientielle originalité ; il n’a pas de vrai cente. Toulouse a été plutôt une ville de contact entre les deux Midis français. Bordeaux, de son côté, est bien ausse une ville frontière, une ville de liaison entre les « pays » et surtout ville de croisement de routes orientées vers l’extérieur du bassin d’Aquitaine.

Cette dualité de capitales, cette position excentrique des villes ???, préparée par la géographie, ont favorisé le maintien de la vie locale. De nos jours encore, l’attachement aux usages est ici aussi marqué que dans des pays isolés. la fidélité à la langue d'oc on est le signe le plus frappant. Tous les parlers qui en dérivent sont ici vivants. puis la persistance de la vie urbaine dans un très grand nombre de localités qui, en d’autres régions, ne seraient que de gros villages. Ils conservent des fonctions de liaison et de rassemblement, comme au temps des communications difficiles. Tous on leurs ??? et leurs foires, et c’est partout comme ça dans le bassin d’Aquitaine. Un grand nombre de ces bourgs sont de création relativement récente. Aux XIIIe et XIVe s., après la guerre des Albigeois, il a fallu stabiliser la population, (???) en voie d’accroissement, lui offrir da nouveaux moyens de prospérer. Cinq à six cents villes neuves ont été créées par les comtes de Toulouse, les rois de Francee, les rois d’Angleterre. Ces bastides devaient fertifier la puissance politique de leurs fondateurs et eleur procurer de nouvelles redevances. Les chartes de privilèges leur sont accordées.



Construites sur des plans réguliers, après une division en lots géométriques du terrain à couvrir elles acquièrent d’un coup les caractères et les fonctions des villes anciennes.

En dehors des bestides, la plupart des villes aquitaines sont des villes de contract. Il en est toute une chaîne, au ????? Massif central, le débouché des vallées pyrénéennes est jalonné de même manière, de Pamier è Bayonne. Les croisements de routes en ont vu naître quelques-unes : Périgueux, Cahors, Auch, Montauban. Mais, à l’intérieur du pays elles sont rares.

La vie rurale. La majeure partie des habitants dans le bassin d’Aquitaine est attachée è l’agriculture. Ce qui n’est pas étonnant en l’on songe à la nature des sols et plus encore aux ???qualité du climat. L’hiver a la douceur habituelle des régions atlantiques. Cela est fort favorable è la végétation. Mais le climat est, en même temps irrégulier. De temps en temps on y constate des grandes quantités annuelle de pluie ou des sécheresses aussi cruelles que celles dont souffre le Midi méditerrenéeen.

Du fait de son climat le bassin d’Aquitaine a encore un originalité : il est bien dans le Midi de la France, mais ce Midi n’est pas le même que celui des régions méditerranéennes.

La végétation naturelle reflète ce mélange des influences climatique. Les chênes verts se mêlent au filaire à fouilles étroites. Le chêne-liège apparaît à l’ouest de Toulousse. Le chârme qui vient du nord rencontre le hêtre. Toute sorte de chênes forment le fonds vérétal d’une grand partie de l’Aquitaine. L’homme a propagé le pin maritime en vue bois et de la résine.

Là où la couverture forestière a disparu, lorsque les cultures ne prennent pas toute la place, des landes à végétation semi-maéditertanéene s’installent dans l’est, mais, dans l’ouest et le sud-ouest, les ajenes, la bruyère et la fougère viennent former la tourbe.

Les cultures. L’agriculture est le vrai facteur d’unification de l’Aquitaine. La production du cheval anglo-arabe est encore à honneur ici. Moins original e plus généralisé est l’élevag des ???? des races c’y sont formées, bien adaptées aux conditions du sol et du climat. Les petits élévage sont associés à la petite et la moyenne propriété, sans constituer de véritables spéciallisations. L’élevage de basse-cour, qui est, dans ce peys à grains, exceptionnellemtent varié. Les pigeons ???? sont élevés par troupes dans un grand nombre de ??? Les poles rustirues sont à la base de la production des volailles nulle part en France ausso répandues. Les dindons et les oies complètent ??? cet élevage domestique. Toutes sortes d’oies fournissent les confits fariliaux, les p^tes de foie, orgueil des cuisinières ????d’un très gros commerce dans toutes les régions du sud-ouest.

La population. Le bassin d’Aquitaine est une région des moins peuplées de France. Maldré une certane résistance qui s’eppose maintenant à la diminution de la population, l’ ???du pays porte la masque de ce dépeuplement.

La dépopulation a atteint surtout les campagnes. Des villes ont augmenté, donc, on peut parler de l’attraction des villes. La population des campagnes du sud-ouest est à la rechetche d’un équilibre démographiaue en harmonie avec sa puissence de production. C’est dans ce sens qu’agit la crainte du partage des biens. Puis, l’introduction des machines, dans les grands et petits domaines, réfait la ????????? des journaliers. La disposition des professions artisanales, si nombreuses autrefois dans les villages des industries familiales, cette restriction des « horizons de travail » a accentué de son dépopulation.

On ne peut donc être surpris que bassin d’Aquitaine ait été un territoire d’immigration. Sans parler de celles qu’a enregistrées l’histoire, les arrivées de populations extérieures y sont anciennes ???? A côté des émigrants étrangers français se placent des émigrants étrangers ??? Ils ont fourni une abondante main-d’oeuvre aux industries, aux mines, aux carrieres, aux chantiers les plus divers ? Ils ont souvent empêché la terre aquitaine de retourner à la friche. Ils ont provoqué des améliorations agricoles.

Les plateaux du Nord

Les pays des Charentes. C’est une véritable région naurelle où ls trois anciennes provinces de l’Aunis, de l’Augounois et de la Saintonge sont en étoite parenté. Le climat des Charentes est un climat modéré typique. La plus grande partie de cette région est favorable aiux céréales. Le blé y occupaiet des étendues considérables et succédait souvent à la jachère. Le seigle étatait à la base du système agricole ancien dans lequel se sont introduits le maïs, la pomme de terre, la betterave fouragère. Une grosse fortune du pays avant la fin du XIXs. reposait sur la vigne et la production de l’alcool. La Rochelle est le port du poisson frais.

Le Perigord. Il se définit par l’histoire et par les traditions plus aisément que par la géographie. Ses rivières sont la Dronne, l’Isle, la Dordogne et la Vézère. Les rivières valées de ces rivières dès l’époque préhistorique étaient peuplées. ???? La vallée de le Vézère était une véritable « ruvhe d’habitation ». Les grottes de Cromagnon, des Combarelles, de Font-de-Gaume, de Laugerie-Basse, de LaugerieèHaute ; en amont celle de Lascaux et d’autres sont largement connues. Les plateaux voisins s’étaient couverts de dolmens et de menhirs. Souvent les établissements humains ont persisté dans les mêmes sites : les petites villes sont les héritières d’établissement uniquies. Ribérec, Lorgerac occupent l’empacement de villa ? gallo-romaines.

Partout se retrouvent les traces du passé qui attestent le rôle de région de passage et de liaison du Périgord. Des châteaux souvent en ruines, veuillent au tournant des rivières, aux croissements des routes.

Mais la plus ancienne est la ville de Périgueux (cité gallo-romaine). Toutes les villes du Périgord tiennent leur prospérité des vallées, elles sont des marchés, des lieux de foires. Chevaux, boeufs, vaches et veaux, pors, oies, noix et légumes y sont partout l’objet du trafic.

Les vallées du Perigord offrent une variété exceptionnelle de sols. La vigne couvre les pentes ensoleillées et abritées. Le blé, le maïs alternent souvent avec les prairies et le tabac. pour cette dernière production, particulièrement délicate, le département de la Dordogne arrive au second rang.

Par leurs cultures, par le nombre de leurs villages, de sours gros bourgs, de leur petites villes ; les villées du Périgord expriment ce qu’il y a peut-être de plus plantureux dans la France du Sud-ouest.

Le Quércy. Ici on retrouve partout les traces d’un habitat historique (les causses du Quercy).

Le sud-est aquitain.

Tout le pays entre le territoire quercynois, le Massif central et les Pyrénées forme comme une sorte de golfe tertiaire dans l’immense amphithéâtre de hautes terres qui le dominent. L’unité géologique et climatique, grâce à leur position, de ces terres est très forte. Ici on distingue le plateau d’Albigeois (la ville d’Albi) et les plateaux du Terrefort.

Les plateaux du sud.

Ils s’appuient directement aux Pyrénées et subissent leursinfluence.

Les Landes est une grande plaine qui s’étend en arrière du Médoc à l’Adour. Autrefois c’était une immense forêt qui avai pris la place d’une immensité sableuse presque déserte. Ce pays, l’un des plus desherités de l’Europe, avait été transformé en une région attirante et riche presque partout. La côte est frangée de dunes.

Ce qui est grave pour le drainage landais, ce qui les grandes étendues à l’intérieur des Landes, soient à peu près sans écoulement organisé. Les eaux qui ne s’écoulent sont défavorables à l’arore. Partout règnent bruyères, fougères, ajones, genêts.

Le peuple, perdu dans l’immensité landaise passait pour déshérité, menait une vie chétive et précaire. A le fin dy XVIIIs. on a commencé à planter des pins pour fixer les dunes. La construction des chemins de for a bouleversé toute la vie économique de la lande.

Les pays de Garonne.

Le fleuve n’a jamais été l’axe économique du Midi atlantique. La vallée de la Garonne, à bien des égards, a eu sa vie propre et ses aspects changeants y ont déterliné des secteurs relativement indépendants les uns des autres : il n’y a pas une région de la Garonne, mais des « pays » garonnais : la Garonne toulousaine avec les cols qu’on nomme boulbènes, la Garonne agenaise, la Garonne bordelaise et les pays girondins.

La longue avenu garonnaise est marquée à ses deux extrémités ouest et est par deux grandes villes : Bordeaux et Toulouse.


Date: 2015-12-11; view: 962


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