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Lisez le texte et expliquez son titre.

UNITE V

AU JOUR LE JOUR

ETUDES SUPERIEURES

PRODUCTION ECRITE

 

1. Lisez le texte et rédigez son résumé en 110 mots.

 

Plus de 70 000 jeunes fréquentent actuellement les classes préparatoires. Bien que de plus en plus concurrencées par les « admissions parallèles » proposées aux universitaires, ces filières demeurent la voie royale d'accès aux grandes écoles. Formule spécifiquement française, elles offrent les meilleures chances de réussite dans la vie grâce à la qualité de leurs enseignants et au haut niveau intellectuel de leurs élèves, qui engendre un climat de compétition et d'élitisme. Attention toutefois : un bon élève de prépa doit savoir s'organiser, fournir un effort intense et régulier - jusqu'à 12 ou 15 heures de travail quotidien, week-end compris.

Les exigences ne sont pas les mêmes qu'en terminale, on voit des bons qui s'effondrent et des moyens qui deviennent têtes de classe. Les très bons, eux, restent sans surprise : lauréats du concours général, avec mention « très bien » au bac, ils brilleront jusqu'aux concours les plus prestigieux.

Il existe trois catégories de prépas :

• Les classes scientifiques, qui préparent aux concours d'entrée des écoles d'ingénieurs et des sections scientifiques des écoles normales. Les plus connues sont les classes de mathématiques supérieures (hypotaupes), surtout ouvertes aux bacheliers C, suivies d'une année de mathématiques spéciales (taupe) orientée vers les maths ou la physique. Il existe également des classes préparatoires de biologie, de technologie et technique.

• Les préparatoires littéraires, ouvertes aux bacheliers A - et, dans une moindre mesure, à des C -, préparent aux sections lettres des écoles normales supérieures. La première année, l'hypokhâgne, comporte deux groupes : études littéraires classiques, et celui associant des enseignements de mathématiques, de sociologie, d'économie. La plupart des hypokhâgnes préparent au concours d'entrée de Sciences-po. La deuxième année, khâgne, comprend trois types de classes, correspondant aux deux concours de l'École normale supérieure Ulm-Sèvres, et une khâgne à orientation sciences humaines spécifique à l'ENS Fontenay-Saint-Cloud. D'autres classes préparent aux concours des Chartes, Saint-Cyr et l'ENS Cachan.

• Les prépas commerciales, adaptées aux épreuves des écoles de haut enseignement commercial, ne durent théoriquement qu'un an, mais dans la pratique, plus de la moitié des élèves redoublent. L'option générale (mathématiques) s'adresse surtout aux bacheliers C. Les bacheliers B et A fréquentent plutôt l'option économique, qui obtient de bons résultats, notamment pour l'accès aux écoles de commerce de province.



Pour s'inscrire en classe préparatoire, les dossiers doivent être retirés dès février. Les postulants, selon leur niveau et leurs aspirations, indiquent trois établissements par ordre de préférence. Les dossiers doivent être envoyés avant le 31 mai au lycée qui constitue leur premier choix.

D’après le Figaro.

Lisez le texte et expliquez son titre.

Marche ou crève !

Témoignage d’Anne Forh :

On nous l'a très vite dit : nous étions dans le deuxième lycée de France ! Cela se méritait. J'étais contente d'être là, en classe de seconde, dans ce beau lycée ancien. J'avais tout fait pour y entrer : après avoir gadouillé au début du collège, j'avais largement remonté la pente. J'ai tout de suite été ahurie par la densité des cours. On allait à toute vitesse. En maths, le prof ne s'adressait qu'à ceux qui voulaient faire une première S. Ceux qui avaient l'esprit littéraire étaient relégués au fond de la classe. Je me suis d'abord accrochée, puis j'ai capitulé. Il y a eu un épisode comique : le prof est tombé malade et a été remplacé par un Africain, avec lequel tout le monde a eu la moyenne. Mais les matheux sont allés se plaindre en haut lieu de « cette larve » ! Qui immédiatement s'est mise au pas ; et j'ai eu de nouveau 4 ou 5. Au collège, quand j'avais 14, j'étais déçue.

J'étais en permanence stressée par mes notes médiocres dans toutes les matières, par le rythme des contrôles, par ces profs sadiques. En français, nous grattions sans jamais poser de questions. Je me rappellerai longtemps de ce sonnet travaillé pendant des heures, qui m'a valu une note très moyenne : un alexandrin avait treize syllabes...

C'était marche ou crève ! Chacun gardait pour soi le moindre petit tuyau, mais posait toujours la même question : « Combien t'as eu ? » Avant les contrôles, les élèves étaient d'une humeur de chien, on aurait dit qu'ils allaient se tuer. Un ou deux ont fait une dépression. Une amie était accablée par ses notes médiocres et des parents profs qui lui prenaient tout le temps la tête. Les miens m'encourageaient, mais je tirais ma charrue. J'étais devenue une merde. L'horreur, c'était quand le proviseur entrait dans la classe et qu'il commentait les bulletins. Dès le premier trimestre on m'a cataloguée : « Ne semble pas être à sa place en seconde. » A la fin de l'année, le verdict est tombé : j'allais redoubler. L'angoisse totale : je suis une nulle, une incapable, c'est ce que je me suis répété pendant tout l'été. J'avais déjà raté ma vie ! J'étais refusée, comme ceux qui sont au chômage.

A la rentrée, je me suis retrouvée dans un cours privé, où l'on m'a admise en première. Les profs sont exigeants, j'ai de bonnes notes, mais je ne suis pas encore tout à fait rassurée. . Henri-IV, c'est inhumain ; le corps est oublié, l'âme n'a pas d'importance. Pourtant, il m'arrive d'avoir parfois une nostalgie folle de mon lycée. C'était l'enfer et le paradis. Faire partie de l'élite, c'est quand même gratifiant. J’y retournerai peut-être l'année prochaine, en terminale.

D’après Le Nouvel Observateur

 

Dites si les phrase suivantes sont vraies ou fausses ou n’existent pas dans le texte :

Anne Forh était contente d'être t en classe de seconde, dans ce beau lycée ancien.

Le prof est tombé malade et a été remplacé par un Africain, avec lequel tout le monde a eu la plus haute mention.

Anne était en permanence stressée par ses notes médiocres dans toutes les matières, par le rythme des contrôles, par ces profs sadiques.

Les parents d’Anne essayaient de la calmer.

Avant les contrôles, les élèves étaient d'une humeur de chien, on aurait dit qu'ils allaient tuer l’un l’autre.

Ecrivez vos réactions à ce texte et comparez la situation d’Anne au lycée et la vôtre à l’université. Eprouvez-vous le même stress que l’héroïne de ce texte.

 

3. Lisez le texte et rédigez par écrit les idées et les propositions de Denis Monasse.

 

Où en sont les classes préparatoires? Quelles sont les orientations prévisibles ? Nous avons interrogé Denis Monasse, président de l'UPS (Union des professeurs de spéciales), une association qui regroupe les professeurs des prépas scientifiques.

 

LE FIGARO : La construction européenne peut-elle être bénéfique aux classes préparatoires françaises?

- Elle pourrait apporter un plus si l'on voyait apparaître des classes préparatoires européennes, à recrutement international et enseignant dans plusieurs langues. Ce n'est malheureusement pas le cas. Et l'Europe comporte, pour nous, un danger évident : de plus en plus menacées par la multiplication des procédures de recrutement sur dossier et entretien, les classes préparatoires, qui constituent un système purement français, pourront-elles perdurer ?

- En attendant, c'est le statu quo... Et les prépas ne marchent pas si mal...

- Croyez-vous ? Les classes préparatoires scientifiques sont confrontées à des difficultés de plus en plus sérieuses : en aval, elles sont surtout adaptées au recrutement de quelques écoles, les plus grandes, et seulement dans les domaines des mathématiques et de la physique théorique. Elles répondent beaucoup moins bien aux besoins des autres écoles, en particulier celles de chimie, qui doivent créer des préparations intégrées. En amont, il faut savoir que les programmes et les structures de nos classes ont été mis en place en 1973 et n'ont subi depuis lors que peu de modifications. Or le nombre de nos élèves a doublé au cours des huit dernières années : les nouveaux n'ont pas les mêmes capacités d'abstraction et de travail que leurs aînés. Tous les professeurs de prépa s'en plaignent : les programmes sont devenus inassimilables pour la majorité des élèves. Certains abandonnent en cours d'études pour aller à l'université. Et de bons élèves qui pourraient venir chez nous fuient les prépas, jugées trop difficiles.

- Que proposez-vous donc ?

- Il faut augmenter une diversification des filières dès la première année, avec la création d'une classe de mathématiques supérieures à orientation physique-chimie ; et, en maths spé, des filières plus diversifiées, réservant une meilleure place aux sciences appliquées (physique appliquée, chimie appliquée, informatique appliquée, etc.), grâce à un jeu d'options. Autres propositions : une révision des programmes permettant de mieux tenir compte des besoins des écoles, une réduction des horaires et la création d'options destinées à valoriser le travail personnel.

D’après Le Figaro.

 

Répondez aux questions :

1. En quoi la construction européenne peut-elle être bénéfique aux classes préparatoires françaises ?

· Elle pourrait apporter un plus si l'on voyait apparaître des classes préparatoires européennes, à recrutement international et enseignant dans plusieurs langues.

· Elle pourrait apporter un plus si l'on voyait apparaître des classes préparatoires européennes, organisant plusieurs stages dans les différents pays.

· Elle pourrait apporter un plus si l'on voyait apparaître des classes préparatoires européennes, offrant le séjour dans des familles à l’étranger.

 

2. Les programmes et les structures des classes préparatoires, en quelle année ont-ils été mis en place ?

· 1983

· 1963

· 1973

 

3. Le nombre d’élève des classes préparatoires, comment a-t-il changé ?

· Le nombre d’élèves a doublé.

· Le nombre d’élèves est resté le même.

· Le nombre d’élèves a diminué.

 

4. Comment sont les élèves d’aujourd’hui par rapport aux élèves des temps jadis ?

· les nouveaux ont les mêmes capacités d'abstraction et de travail que leurs aînés.

· les nouveaux n'ont pas les mêmes capacités d'abstraction et de travail que leurs aînés.

· les nouveaux ont meilleurs capacités d'abstraction et de travail que leurs aînés.

 

5. Que faut-il faire dans le domaine des programmes ?

· Il faut réviser les programmes selon des besoins des écoles.

· Il faut les rendre plus compliqués.

· Il faut les simplifier au maximum.

 

6. Choisissez dans le texte et rapportez par écrit tous les caractéristiques des classes préparatoires françaises.

7. Réunissez par écrit toutes les propositions de Denis Monasse mentionnées dans le texte.

8. En vous basant sur les textes ci-dessus, faites un exposé écrit sur les classes préparatoires françaises. Présentez-le également oralement devant votre groupe.


Date: 2015-12-11; view: 1061


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