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RFI, Les mots de l’actualité, Yvan Amar

UNITE V

AU JOUR LE JOUR

ETUDES SUPERIEURES

LE CORRIGE DE L’EVALUATION

2. Remplissez la grille par les informations demandées :

Le nombre de lycées généraux et technologiques en France
Le nombre de lycées professionnels publics et privés sous contrat.  
Le secteur privé, quel pourcentage des établissements ayant 100 % de réussite au baccalauréat comptabilise-t-il ? 80%
Combien de lycées publics ont-ils obtenu 100% de réussite ? 9 lycées
Nommez les lycées de Paris faisant parti de cette liste. Les lycées Condorcet, Henri- IV et Louis-le-Grand à Paris.
Énumérez quatre facteurs qui déterminent la réussite des lycées privés. 1) Le lycée privé n'est pas soumis à la carte scolaire 2) Les parents peuvent y inscrire leurs enfants pour éviter un lycée de secteur qu'ils jugent mauvais. 3) Les élèves y sont issus de milieux sociaux plus favorisés, ce qui leur donne statistiquement plus de meilleures chances de réussite. 4) Le secteur privé met en avant la qualité de l'encadrement et du suivi des élèves.
Nommez deux indicateurs supplémentaires pour apprécier au mieux les lycées. 1) le taux d'accès des élèves de seconde et de première au baccalauréat ; 2) le taux de bacheliers parmi les élèves quittant l'établissement
Quel est le nom du directeur du lycée Notre-Dame-de-France, à Paris. François-Xavier Clément

 

Lisez les témoignages sur la médaille à l’école, associez les répliques aux personnes.

Isabelle Les mentions Très bien d'aujourd'hui ne survivraient pas au passage de certaines épreuves de l'époque de nos parents…
Emeline Les meilleurs bacheliers des lycées techniques et professionnels ont aussi besoin d'être reconnus.
Guylaine Il faut plutôt donner des bourses au mérite pour entrer où l'on veut dans le supérieur.
Laurence Une médaille peut décourager les élèves en difficulté.
Guylaine C'est de l'argent gaspillé.
Isabelle Les gens sont très fiers de leurs récompenses et les exposent dans leurs bureaux.
Laurence C'est de la discrimination.
Emeline Il faut réintroduire la notion de mérite.

 

4.Écoutez le texte « Semaine » et répondez aux questions :

 

SEMAINE

SEMAINE 03/09/2008

3 min 10 sec

La rentrée a eu lieu hier, en France, pour les écoliers, les collégiens et les lycéens. Tout le monde rentre le même jour, un mardi, le deuxième de la semaine. Mais c’est justement ce mot de « semaine » qui me fait réfléchir : Combien de jours va-t-on travailler ? Est-ce qu’on aura une semaine de quatre jours ou de cinq jours ? Est-ce qu’on ira à l’école lundi, mardi, jeudi, vendredi ? Ou faudra-t-il un cinquième jour ?



Au-delà de cette discussion, cela prouve bien l’évolution du mot « semaine », qui ne désigne plus guère que les jours travaillés. Et cela nous donne un excellent exemple des limites de l’étymologie : l’origine d’un mot peut être en contradiction flagrante avec son sens contemporain, sans que ce sens d’ailleurs soit ridicule. Simplement, le fonctionnement du terme a changé.

Ainsi, le mot « semaine » dérive-t-il du mot septimana qui désigne, en latin chrétien, un espace de sept jours. Septimana vient de septem, « sept » en latin. Le mot « hebdomadaire » a d’ailleurs une racine symétrique, non pas latine mais grecque : hepta veut dire « sept ». On est donc face à cette contradiction apparente : la semaine de quatre jours, c’est étymologiquement sept jours en quatre ! C’est que la semaine a grandement évolué.

Pourtant, dès l’origine mythique, on voit cette semaine se décomposer en six plus un : la création du monde est, d’après la légende, l’affaire de six jours. Le septième, l’Éternel se repose ou contemple son œuvre. Quant à sa créature, elle travaille les six premiers jours et honore son Créateur le septième.

La semaine apporte donc non seulement l’idée d’une division, mais aussi d’un rythme. Et ce mot même va être rejeté en amont par ce rythme. La semaine ne va plus désigner que la période travaillée, ce qui se voit depuis longtemps : la semaine a souvent désigné le salaire qu’on payait à l’ouvrier pour son travail de six jours, ou même l’argent de poche qu’on donne à un enfant (« Papa, tu m’as pas donné ma semaine ! »).

Le droit du travail évoluant, la plupart des salariés vont cesser de travailler le dimanche, puis le samedi. Et comme cette coutume se fixe d’abord en Angleterre, on se met à parler de la « semaine anglaise », celle où l’on a droit à deux jours de congé.

Les écoliers, toujours en avance, notamment sur la politique actuelle, rêvent de la semaine des quatre jeudis. En effet, jadis, le jour de congé des écoles en milieu de semaine était le jeudi, alors que c’est aujourd’hui le mercredi, plus central depuis qu’on ne travaille plus le samedi. La « semaine des quatre jeudis » est donc celle où presque tous les jours sont fériés.

Et aujourd’hui, la semaine s’oppose simplement au week-end. L’expression anglaise s’est accommodée en français, pour désigner le samedi et le dimanche. Et tout le monde comprend maintenant qu’une administration soit ouverte en semaine et fermée le week-end, qu’on parle à la radio des émissions de la semaine et de celles du week-end. On oppose les cinq premiers jours aux deux derniers.

RFI, Les mots de l’actualité, Yvan Amar


Date: 2015-12-11; view: 602


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