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Facteur économique

Ressources énergetiques non renouvelables

Essai

présenté a

 

Madjid Kemel

 

 

par

 

Elena Karpova

 

foyer 401

 

 

École internationale de Montréal

 

12 mars 2012

Table des matières

Introduction3

 

 

Facteur économique4

 

 

Facteur politique6

 

 

Conclusion7

Bibliographie8

 

 

Introdiction

 

 

Les résultats scientifiques, de par les technologies qu’ils permettent de concevoir, ont pris une grande importance dans les sociétés industrielles développées. Ils sont également importants dans nombre de choix politiques.C'est le rôle de la médiation scientifique que de porter à la connaissance du public la nature et le sens de ces résultats.Du fait de leur implication dans la société, les sciences sont l'objet de diverses critiques liées à leurs applications, notamment celles qui sont liées à un aspect de la société particulièrement cible de critiques politiques (relations économiques, activités militaires).

 

Dans mon essai, je vais parler des ressources énergetiques non renouvelables qui vont etre completement utilisés et, donc, disparaitre un jour,par définition. Une ressource naturelle est qualifiée de non renouvelable ou épuisable lorsque sa vitesse de destruction dépasse, largement ou non, sa vitesse de création. Ainsi un sol se forme en quelques siècles à plusieurs millénaires suivant les conditions chimiques, physiques et biologiques et est actuellement détruit dans certaines régions en quelques dizaines d'années, voire quelques années. On peut aussi rapprocher l'actuelle destruction accélérée des espèces d'une utilisation de ressources non renouvelables.

On parle au contraire de ressource renouvelable lorsque leur production est possible sur un temps court (production animale, végétale, etc.) et ne consomme pas elle même une ressource non renouvelable, ou lorsque la ressource n'est pas détruite par l'usage (énergie marémotrice, énergie éolienne, énergie solaire).

Les projections actuelles montrent que le pétrole, qui a mis plusieurs dizaines de millions d'années à se former, sera épuisé au cours du xxie siècle. Cependant, le pétrole n'est pas la seule ressource non renouvelable. D'autres ressources risquent d'arriver à épuisement avant le pétrole, au rythme actuel de consommation : le terbium, le hafnium, l'argent, l'antimoine, lepalladium, l'or, le zinc, l'indium, l'étain, le plomb, le lithium, le tantale, le cuivre, l'uranium, le nickel, etc.



 

 

Facteur économique

 

En fait il n'existe pas aujourd'hui une seule ressource non-renouvelable qui ne soit pas en déclin accéléré.Le problème est l'interdépendance entre ces ressources. Lorsque les ressources en pétrole diminuent, l'extraction de charbon ou de gaz doit augmenter pour compenser à un coût supérieur (pour un contenu énergétique équivalent). Le coût de l'eau douce pour l'agriculture ou potable augmente aussi à mesure que les coûts énergétiques augmentent et que les nappes phréatiques sont soit polluées soit baissent. Les procédés comme la désalination ou la dépollution par distillation ou l'osmose inverse sont en effet très demandeurs en énergie. La diminution des réserves de phosphates utilisés dans les engrais entraîne une baisse des rendements et/ou une augmentation du coût de production agricoles. Les "bio"-carburants entrent en compétition avec la productionalimentaire en occupant les terres arables utilisée avant pour la production alimentaire, nécessitant l'abattement de toujours plus de forêts, même si ce n'est pas forcément dans le même pays. La baisse de la ressource halieutique dont 70% de la population mondiale se nourrissait, entraîne une pression supplémentaire sur les terres arables. Toutes les ressources ou presque sont donc interdépendantes.

 

Notre modèle économique, hérité de la révolution industrielle est étroitement lié à ces ressources non-renouvelables. La plus récente récession de 2009, montre clairement une baisse de consommation de pétrole et la reprise de 2010 s'est accompagnée d'une hausse de la consommation de pétrole et autres ressources.Cette interdépendance montre que la baisse des réserves et la baisse de croissance de production interdit désormais une croissance future durable à moins de décorréler croissance et ressources non-renouvelables. Cette décorrélation est la seule solution pour mettre en échec l'implacable réalité des pics de Hubbert qui frappent toutes ressources non-renouvelables mais aussi les ressources qui se renouvellent à un rythme inférieur à notre consommation actuelle.

Il est aussi singulier de noter que les dettes souveraines ont augmentées à partir des années 70, comme par hasard après que la croissance mondiale est commencée à baisser vers 1965. Ces dettes sont en fait venues compenser artificiellement une croissance qui aurait du baisser beaucoup plus rapidement.

 

Nous vivons donc sous perfusion depuis 1970. La rigueur budgétaire, tout à fait souhaitable, pourrait permettre de corriger cette aberration si une croissance mondiale était possible. Cependant, sans perfusions souveraines, la diminution des ressources et leur augmentation de coût va se faire pleinement sentir. La première conséquence sera au mieux une très faible croissance économique mondiale, mais plus probablement une décroissance plus ou moins sévère. La conséquence sera une recette fiscale faible et un maintient des déficits menant inévitablement à une autre crise des dettes. La rigueur budgétaire si elle ne s'accompagne pas d'une rigueur sur la gestion des ressources est illusoire pour nous sortir durable de l'Hypercrise.

 

Affin de sortir de ce cercle infernal, il est donc indispensable de décorréler notre économie des ressources non-renouvelables. La bonne nouvelle est que cela a déjà commencer mais il va falloir accélérer très sérieusement le rythme d'adoption des énergies renouvelables pour franchir la période difficile pendant laquelle les ressources non-renouvelables seront insuffisantes pour soutenir la croissance mondiale.

 

Ceux qui encore aujourd'hui prétendent que les énergies renouvelables ne peuvent pas remplacer les énergies fossiles font une double erreur: premièrement nous n'avons pas d'autre choix, il va falloir se passer des énergies fossiles, tôt ou tard; deuxièmement de très nombreuses réalisations prouvent que les énergies renouvelables fonctionnent bien que pour le moment elles soient plus coûteuses que les énergies fossiles.

 

C'est cette augmentation de coût, au moins sur le court et moyen terme qui représente le défi. Pour la compenser il est nécessaire d'augmenter l'efficacité des utilisations énergétiques. Pour cela les solutions technologiques existent aussi, il reste à les appliquer.

Facteur politique

 

L'abondance des ressources naturelles du Québec lui confère une position avantageuse sur le plan mondial. Le Québec se distingue notamment dans le secteur minier en se classant parmi les dix principaux producteurs mondiaux. Il se démarque également par l'exploitation de ses ressources forestières. Actuellement, 60 % du papier journal consommé dans le nord-est des États-Unis provient des usines de pâtes et papier du Québec. Le Québec demeure un importateur de pétrole brut. Les activités d'exploration qui ont cours au Québec et qui demeurent limitées portent sur la recherche de pétrole et de gaz naturel de même que sur la mise en valeur des structures géologiques aux fins de stockage de gaz naturel. La majeure partie des dépenses d'exploration a été consentie par la Société québécoise d'initiatives pétrolières (SOQUIP). Plus des trois cinquièmes du pétrole brut acheté par le Québec provient des gisements de la Mer du Nord (Royaume-Uni et Norvège). Le reste est acheté au Venezuela, en Algérie, au Mexique et au Moyen-Orient.

 

Le pétrole canadien ne contribue plus que de façon marginale aux approvisionnements en pétrole brut duQuébec, après en avoir constitué, au début des années 1980, la source la plus importante. Les deux tiers des livraisons de pétrole arrivent au Québec par oléoduc et le reste par voie maritime. La principale infrastructure de transport utilisée est l'oléoduc Portland-Montréal, qui permet l'acheminement vers les raffineries montréalaises du pétrole brut livré au port dePortland dans le Maine. Le Québec importe de l'Ouest canadien (Alberta) la quasi-totalité du gaz qu'il consomme. Au cours des trente dernières années, deux gisements ont été exploités au Québec, soit àPointe-du-Lac, près de Trois-Rivières, et à Saint-Flavien, au sud de Québec. Depuis 1980, le Québec a considérablement étendu son réseau gazier.

 

 

Les mesures des gouvernements qui portent sur la production, le transport et l'utilisation des produits énergétiques constituent leur politique énergétique. Les gouvernements peuvent adopter de telles politiques pour réaliser des objectifs comme la croissance économique, la redistribution du revenu, la diversification industrielle et la protection de l'environnement. Depuis la forte hausse des prix de l'énergie au début des années 70, les gouvernements du monde entier jouent un rôle de plus en plus grand dans la politique énergétique.

 

Bien que le Canada semble disposer d'abondantes ressources quant aux principales sources d'énergie (p. ex. CHARBON, PÉTROLE ET GAZ NATUREL,URANIUM et HYDROÉLECTRICITÉ) et bien qu'il ait occasionnellement produit certains combustibles en quantité supérieure à ses besoins intérieurs, il n'a jamais été totalement autosuffisant en matière d'énergie. Si le Canada a traditionnellement besoin d'importer de l'énergie, c'est surtout en raison des grandes distances entre les sources intérieures d'approvisionnement et les marchés. Ce sont donc les facteurs géographiques, davantage que les facteurs géologiques, qui expliquent pourquoi les questions relatives à l'importation, à l'exportation et surtout au transport de l'énergie préoccupent ceux qui élaborent les politiques énergétiques.

Les tentatives pour concilier les divers intérêts économiques afin de surmonter les difficultés de transport constituent un thème dominant de la politique énergétique canadienne. Ces intérêts opposent traditionnellement les producteurs d'énergie (p. ex. le charbon de la Nouvelle-Écosse avant la Première Guerre mondiale, le charbon de la Nouvelle-Écosse et de l'Alberta entre les deux guerres et le pétrole et le gaz de l'Alberta depuis la Deuxième Guerre mondiale) et les consommateurs d'énergie, dont la majorité vivent en Ontario et au Québec.

 

Un deuxième facteur important de la politique énergétique canadienne découle du régime de gouvernement du pays. En raison du PARTAGE DES POUVOIRS prévue par la Constitution, les deux ordres de gouvernement possèdent d'importants pouvoirs en matière de gestion des ressources. L'article 109 de la Loi constitutionnelle 1867 attribue aux provinces le pouvoir sur toutes les ressources naturelles dans leur territoire. Les provinces ont également le droit de percevoir des taxes directes (redevances) sur ces ressources.

 

Toutefois, le gouvernement fédéral possède de vastes pouvoirs fiscaux, et sa compétence englobe tous les aspects du commerce interprovincial et international. Le gouvernement fédéral a aussi le pouvoir constitutionnel d'annuler des lois provinciales et d'assumer la direction de travaux provinciaux « pour l'avantage général du Canada », bien qu'aucun de ces deux pouvoirs n'ait été exercé ces dernières années.

Comme cette répartition des pouvoirs provoque un chevauchement des compétences des deux ordres de gouvernement, la politique énergétique canadienne est souvent le fruit de négociations fédérales-provinciales. Ces négociations peuvent devenir acerbes lorsqu'il y a divergence d'opinions entre le gouvernement fédéral et les provinces productrices, comme ce fut le cas pendant la majeure partie des années 70 et au début des années 80. Le Canada est d'ailleurs peut-être le seul pays où les intérêts collectifs des producteurs et des consommateurs d'énergie sont si opposés.

L'influence des États-Unis est un troisième facteur majeur qui entre en jeu dans l'élaboration de la politique énergétique canadienne. Au fil des années, les États-Unis ont à la fois fourni et acheté de l'énergie au Canada, et la valeur des échanges commerciaux d'énergie entre le Canada et les États-Unis a dépassé 10,7 milliards de dollars en 1985. Les États-Unis constituent également une importante source de capitaux d'investissement et jouent en conséquence un rôle important dans l'exploitation des ressources pétrolières et gazières canadiennes.

 

 

Conclusion

Les ressources d’énergie primaire diminuent, la consommation augmente sensiblement, les nouvelles énergies décollent lentement, les prix augmentent, une pollution grandissante mettant notre planète en danger. Le monde est confronté au type d’énergie que nous utilisons actuellement et les nouvelles énergies appelées à remplacer les énergies fossiles en diminution, donc de plus en plus chères. Le Commissariat à l'Energie Atomique (CEA) a fourni les données suivantes :

Les réserves d’énergies dans le monde à ce jour, en année :

· Charbon : 230 ans,

· Gaz : 70 ans,

· Uranium : 50 ans,

· Pétrole : 40 ans.

La production mondiale d’énergie est répartie comme suit :

· Energie fossile non renouvelable : 64%,

· Energie nucléaire : 17%,

· Gaz naturel : 15%,

· Pétrole : 10%,

· Energie renouvelable : 19%.

La consommation mondiale d’énergie primaire :

· Pétrole : 39%,

· Charbon : 26%,

· Gaz : 23%,

· Nucléaire : 7%,

· Autres énergies : 5%.

Des solutions alternatives sont indispensables pour remplacer les énergies classiques. Les grands groupes ont pris conscience de la diminution des réserves et investissent dans des nouveaux projets allant de l’éolienne au solaire, en passant par les piles à combustible.

 

Bibliographie

1. Wikipedia, (5 mars 2012), Ressources et consommation énergétiques mondiales,

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Ressources_et_consommation_%C3%A9nerg%C3%A9tiques_mondiales

 

2. Wikipedia, (5 mars 2012), Ressource non renouvelable,

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Ressource_non_renouvelable

 

3. Wikipedia, (7 mars 2012), Science et société,

http://fr.wikipedia.org/wiki/Science_et_soci%C3%A9t%C3%A9

 

4. Comprendre, (8 mars 2012), Décorréler l'économie des ressources non-renouvelables,

 

http://comprendre.posterous.com/decorreler-leconomie-des-ressources-non-renou

 

5. L’Encyclopédie canadienne, (8 mars 2012), Politique énergétique,

 

http://www.thecanadianencyclopedia.com/articles/fr/politique-energetique

 

6. Enerzine, (8 mars 2012), L’état des ressources énergétiques dans le monde,

http://www.enerzine.com/14/160+etat-des-ressources-energetiques-dans-le-monde+.html

 


Date: 2015-12-11; view: 784


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