Home Random Page


CATEGORIES:

BiologyChemistryConstructionCultureEcologyEconomyElectronicsFinanceGeographyHistoryInformaticsLawMathematicsMechanicsMedicineOtherPedagogyPhilosophyPhysicsPolicyPsychologySociologySportTourism






L’ART ABSTRAIT (NON-FIGURATION)

A l’origine de ce mouvement, on trouve Caoutchouc, aquarelle abstraite de Picabia (1909) et l’aquarelle abstraite de Kandinsky Libérée du sujet (1910). Puis viennent les tableaux de Delaunay, Manessier, Soulages, Bazaine. C’est une peinture métaphysique, indéfinissable. Elle représente l’expression colorée par l’artiste de son propre rythme intérieur.

 

L’ART CONCRET

Le courant surgit dès 1914 comme réaction aux excès du cubisme, avec Dunoyer de Segonzac (1884-1974), Waroquier (1881-1970), Dufresne (1876-1938).

Il se caractérise par le dégoût des théories, l’amour de l’objet, le dédain de la lumière, la recherche de la composition, le goût de chromatisme sombre.

 

LE NÉO-PRIMITIVISME

L’art primitif est abstrait et poétique : en simplifiant la nature parce qu’il ne sait pas en représenter la complexité, il y ajoute sa sincérité spontanée.

Le primitif ne peint pas ce qu’il voit, mais ce qu’il croit exister (dessins des fous et des enfants aussi bien que des Egyptiens et des Japonais). Il ne regarde pas le modèle. Il reconstitue l’image d’après son expérience. Certains objets sont représentés en face, d’autres de profil, la perspective échappe totalement. Pour trahir la notion de temps, on juxtapose les scènes ; lorsqu’il s’agit du mouvement, on donne parfois au personnage plusieurs jambes ou plusieurs bras. Le héros de cet art, c’est le douanier Rousseau.

Après Rousseau, les critiques d’art ont découvert d’autres peintres naïfs – Bombois, l’ancien terrassier, qui peint des paysages de la ville et des champs ; Boyer, le marchand de frites, Bauchant, qui traite les grands sujets (la Bataille des Thermopyles), Séraphine, la femme de chambre de Senlis, qui peint d’immenses bouquets de fleurs extraordinaires.

Certains critiques ajoutent à ces noms disparus celui de l’artiste célèbre qui est Utrillo, connu par ses paysages de Paris. Il est resté dans la mémoire artistique comme un grand enfant errant dans les quartiers pauvres, dessinant les maisons et les églises sans histoires, copiant les cartes postales, les noms des boutiques, les affiches sur le mur.

 

L’EXPRESSIONNISME

Ce courant, né en Allemagne en 1900, apparaît en France vers les années vingt avec Soutine (1894-1943, à Paris dès 1912) ; Rouault (1871-1953), Zadkine (1890-1967), G. Richier (1904-1959), Gromaire (1892-1978). L’expressionnisme revient à l’image déformée et caricaturale. Les artistes cherchent à traduire leur réaction aux événements extérieurs qui s’exprime le plus souvant dans le sentiment de l’inquétude : lignes nerveuses, stylisations, prédilection pour les bruns et les noirs, caractère unilatéralement compréhensif.



Ainsi, Boeuf écorché (1925) de Soutine témoigne de l’art douloureux de l’artiste mécontent de lui-même et révolté contre l’injustice social.

 

L’après-Seconde-guerre

L’ART ABSTRAIT

L’art abstrait (la non-figuration), ayant passé par l’abstraction géométrique, l’abstraction lyrique et abstraction gestuelle, arrive à l’abstraction analytique.

 

ABSRACTION GÉOMÉTRIQUE (ANNÉES 1950)

Les peintres cherchent à établir des rapports mathématiques de la forme et de la couleur. Leur peinture relève avant tout de la décoration. Le plus grand nom est celui de Victor Vasarely (1908-1997, à Paris dès 1930). On citera comme exemple son tableau Alom (1966).

 

ABSTRACTION LYRIQUE (ANNÉES 1950)

Le courant réunit des artistes qui proclament la liberté d’expression. Il se développe dans l’art informel, le tachisme et la peinture gestuelle.

ART INFORMEL

Ce courant qui refuse de peindre le reflet d’une réalité réunit de nombreux peintres. Créé en 1951 par J. Fautrier (1898-1964) et J. Dubuffet (1901-1985), il voit parmi ses adeptes Céria, Boussingault. La deuxième génération est représentée par Oudot, Brianchon, Chapelain-Midy, Christian Berard, Roger Chastel, Limouse, Cavaillès.

 

TACHISME (DU MOT TACHE)

Le courant développe l’écriture automatique des surréalistes en employant la technique des taches. On citera comme exemple les ouvrages de Georges Mathieu (né en 1921).

 

ABSTRACTION ANALYTIQUE (ANNÉES 1960-1970)

Le mouvementest né à l’époque de l’essor des sciences humaines, en développent à la revue Opus le principe de l’immanence artistique. Parmi ses promoteurs, on trouve Martin Barre (né en 1924), Jean Degottex (1918-1988), le groupe BMPT (initiales de Buren, Mosset, Parmentier, Toroni), constitué en décembre 1966, dissous en décembre 1967.

L’exposition de 1978 (Arc, Paris) a témoigné de leur arrivée à l’absraction froide (minimalisme, monochromatisme).

 

NOUVELLE FIGURATION (ANNÉES 1960-1970)

Le courant se fait jour aux expositions de Paris dès 1961-1962. C’était un retour à la figuration face à une abstraction alors dominante. C’est un courant international qui n’a jamais été cohérent. Il fait suite à la peinture informelle et gestuelle dont il tire certains de ses principes d’écriture picturale libre. Il choisit comme mode figuratif sujets politiques, publicité, bande dessinée, actualité. Les peintres tirent leurs modèles des images extraites des mass media. A cela s’ajoute l’image photographique faite par l’artiste lui-même.

Le représentant notoire de la Nouvelle Figuration est le sculpteur et peintre italien Alberto Giacometti(1901-1966) ; parmi les jeunes on voit Pouget Maryan, Saura, Léon Golub, Petlin, Antes, Arroyo. Il n’y a nulle communauté de style entre ces peintres, mais une parenté d’esprit.

 

OP’ART (ANNÉES 1960) (angl. optical art)

Le courant cherche la création d’illusions optiques par le jeu des formes géométriques et trouve ses applications en peinture, décoration, ameublement, bijoux. Parmi ses adeptes en France, on trouve le Groupe de recherche d’art visuel de Paris ( J.- R. Soto, Gyula Kosice), Schoffer, J. Le Parc, Lassus.

 

POP’ART (ANNÉES 1950-1960) (angl. popular art)

Il regroupe l’ensemble de formes prises par la culture populaire diffusée par les médias. On en distingue deux vagues :

Pop’art I(ou proto-pop’art) est un art assemblagiste : l’objet est intégré à l’oeuvre d’art, seul ou réuni avec d’autres objets. Il a comme précurseurs la Nature morte à la chaise cannée (1912) de Picasso et les Ready-Mades de Duchamp(ojets manufacturés promus objets d’art par l’artiste), certaines oeuvres de Picabia. Ces peintres sont suivis par Gérard Deschamps (né en 1937), Yves Klein (1928-1962).

Pop’ art II (1961, Etats-Unis) s’appuie sur des supports de mass media (affiches, bandes dessinées, photographies de magazines, dessins animés, cinéma, télévision) et se manifeste par une agressivité contre les traditions atistiques. Jasper Johns fixe sur ses toiles des lampes électriques coulées dans du bronze, Lichtenstein propose des agrandissements de comics. En France, dans ce genre travaillent Marisol (né en 1930) et Bernard Rancillac(né en 1931).

NOUVEAU RÉALISME (ANNÉES 1960)

Le mouvement valorise l’appropriation de l’objet et de son language. Vers 1960, les artistes travaillant dans cette voie se sont réunis en publiant à Milan le Manifeste du nouveau réalisme. Le grope comprend Arman, Dufrène, Klein, César. Les expositions de leurs travaux ont lieu au Festival d’avant-garde à Paris (1960), à Stockholm (1961), à Nice (1961). Plusieurs artistes se sont ultérieurement joints au groupe : Deschamps, Christo. Le critique Pierre Restani a déterminé leur style comme « la poésie d’une civilisation urbaine ». La mort d’Yves Klein (1962) ébranle sérieusement l’autonomie du groupe qui a été dissous en 1970.

PEINTURE CULTIVÉE (ANNÉES 1980)

Un groupe d’artistes qui triomphe à la Biennale de Venise de 1984 et qui proclame le retour à l’académisme. Les noms des peintres français sont G. GarousteetJ.-M. Alberola.

 

FIGURATION LIBRE (ANNÉES 1980)

L’expression désigne une tendance de la peinture française qui coïncide avec la culture rock, revendiquant une expression spontanée du moi et une efficacité immédiate.

Proche de l’imagerie publicitaire et des bandes dessinées, elle est représentée par les frères Di Rosa, F. Boisrond, R. Blanchard, R. Combas.

FIGURATION NARRATIVE (ANNÉES 1980)

Pour qualifier certains artistes de la nouvelle figuration, le critique Gérard Gassiot-Talabot a proposé encore un terme : celui de la figuration narrative. Une telle figuration donne sens et valeur au « contenu » (narration par épisodes).

Les peintres Peter Foldes (né en 1924), Jan Voss (né en 1936) cherchent les moyens de la représentation du temps par l’image statique, tenant compte des apports spécifiques du cinéma et de la bande dessinée.

A la différence du pop’art américain qui, dès 1961, vient à la conquête du marché parisien, les artistes choisissent de nouveaux langages, ayant recours à une mise en page distanciatrice, à la scénographie en fragments.

Parmi les peintres d’origine française, on citera Gille Aillaud (né en 1928) qui a pris part aux expositions « La figuration narrative » (1965), Biennale de Venise (1976) ; et Hervé Télémaque (né en 1937) qui a passé par la période pop (1965), collages (1973) et baroque (1974-1977).

 

· Exercice :D’après l’information lue sur l’histoire de la peinture française complétez le tableau suivant :

La période historique Le courant artistique Les représentants
Le Moyen Age (VIII-XV siècle) la peinture romane, la peinture gothique  
La Renaissance (XYI siècle)   les traditions de l’Antiquité, l’art intellectuel et savant    
     
     
     
     

 


Date: 2015-12-11; view: 804


<== previous page | next page ==>
L’ÉCOLE DE PARIS | Structure grammaticale du moyen français
doclecture.net - lectures - 2014-2024 year. Copyright infringement or personal data (0.009 sec.)