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DANS UNE éPICERIE

Client: — Je voudrais un kilo de sucre, une demi-livre de beurre , un paquet de thé et de ce fromage qui est dans la vitrine.
Vendeuse: — Lequel, Monsieur? II y en a plusieurs. Voulez-vous me le montrer?
Client: — C'est celui-ci, Mademoiselle, en boîte.
Vendeuse: — C'est du camembert. Et avec ça, Monsieur?
Client: — Un pot de Bleu, s'll vous plaît.
Vendeuse: — Je regrette, mais il n'y en a plus pour le moment.
Client: — Alors, un pot de confiture aux cerises et deux tablettes de chocolat.
Vendeuse: — Voici votre fiche. Veuillez passer à la caisse.

Mme Bodin fait ses provisions

Mme Bodin fait ses provisions. Brigitte aide sa mère, elle porte le pa­nier.

— Pourquoi ne veux-tu pas aller au marché, maman?

— Je suis très pressée, tu sais que Daniel part demain et le marché est bien loin. Nous allons acheter des légumes chez la marchande des quatre-sai­sons.

— La voilà avec son amusante petite voiture au coin de la rue.

— Elle a tout ce qu’il faut: des carottes à 5 francs le kilo, ce n’est pas cher.

— Les tomates sont bien mûres. Combien en veux-tu?

— Un kilo et demi.Tiens, mets tout ça dans ton panier. Et avant d’aller à l’épicerie, entrons à la boulangerie puisque nous sommes devant. D’abord, au rayon de la pâtisserie, je vais choisir les gâteaux moi-même.

— Comme ils semblent bons! Ils me mettent l’eau à la bouche!

— En attendant, je vais acheter une baguette, mais bien cuite, celle-ci, par exemple. Et bien, les as-tu choisis, tes gâteaux?

— Combien en prenons-nous?

— Cinq au moins et demande à la vendeuse de les mettre dans une boîte de carton et de bien les ficeler.

— Voilà, tout est dans le panier: un paquet de thé, un pot de confiture d’abricots, un kilo de riz, une boîte de petits pois.

— Tu as, bien sûr, oublié de demander une bouteille d’huile et du beurre salé.

— Mais, maman, pour les produits laitiers il faut aller chez le crémier.

— Ah oui! Je suis déjà fatiguée.

EXERCICES

I

1. Dites dans quelles boutiques Mme Bodin et sa fille entrent pour faire des provisions.

2. Dites si elles achètent des légumes au marché.

3. Dites combien coûte un kilo de carottes et combien en achètent-elles.

4. Dites qui aide Mme Bodin et qui porte le panier.

5. Dites ce que Mme Bodin choisit à la boulangerie.

6. Dites pourquoi Brigitte s’arrête devant la vitrine de la pâtisserie.

7. Dites comment Brigitte porte les gâteaux.

8. Dites ce qu’elles achètent chez l’épicier.

9. Dites où elles ont envie d’entrer encore.

II

1. Racontez la visite des boutiques mais commencez par l’épicerie.

2. Mme Bodin et sa fille Brigitte entrent d’abord à la pâtisserie.



3. Commencez le résumé par ce que Mme Bodin n’a pas encore acheté et où elle veut entrer.

III

1. Parlez seulement des marchands chez qui on fait des achats.

2. Parlez seulement des achats que Mme Bodin et sa fille ont faits.

3. Parlez des goûts de la famille Bodin en commentant les achats faits.

4. Elargissez le cadre du récit. Parlez aussi des marchands et de leurs cli­ents.

5. Elargissez le cadre du récit. Citez les noms des autres provisions qu’on ven­dait ce jour-là dans les boutiques où Mme Bodin est entrée.

IV

1. Comparez les achats de Mme Bodin à ceux de Mme Vincent chez les mar­chandes des quatre-saisons.

2. Dites si Mme Bodin et Mme Vincent ont acheté la même chose à l’épi­ce­rie.

3. Dites ce qu’il y a de commun entre Brigitte et les enfants de Mme Vin­cent.

V

1. Imaginez que les Bodin et les Vincent se connaissent et tous les cinq per­sonnes (les Bodin et Mme Vincent avec Pierre et Hélène) se rencontrent à la pâ­tis­serie. Jouez cette scène.

2. Faites parler Brigitte. Qu’elle parle de son panier plein de provisions.

3. Imaginez une scène à la crémerie.

4. Faites parler Mme Bodin. Qu’elle parle de ce qu’elle achètera à la cré­me­rie et à la poissonnerie.

VI

1. Prouvez qu’il faut avoir beaucoup de provisions pour préparer un bon dî­ner.

2. Dites si vous aimez parcourir les différentes boutiques ou bien vous pré­férez un grand magasin d’alimentation. Pourquoi?

Hypermarché

Hyper et supermarchés ont surgi à la périphérie des villes. Tout est pré­vu et étudié pour hypnotiser et pousser le consommateur à l’achat: lumières, musique, disposition des rayons et des marchandises.

C’était terrible de marcher à l’intérieur. La jeune fille Tranquilité regar­dait toutes les allées de l’hypermarché, ces comptoirs, ces signes écrits, et elle pensait qu’elle n’existait plus vraiment. Plus personne autour d’elle n’existait. La masse anonyme, compacte, n’avait plus de vie, ni de passé, ni de parole. Elle ouvrait les portes, montait le long des escaliers roulants. Elle achetait, mangeait, buvait. Les appels des affiches, les éclats des tubes de néon et aussi les voix douces qui disaient tout près de l’oreille “wooool”. C’étaient eux qui commandaient, en vérité. La jeune fille passait maintenant à travers la salle des nourritures, et elle voyait les boîtes bleues et blanches qui dansaient de­vant elle. Des boîtes de métal, si belles et désirables que ses mains malgré elle les caressaient. Des paquets de biscuits, des paquets de chocolat au lait, des paquets de crème. Des tubes. Des pots de carton de toutes les tailles et de toutes les couleurs qui contenaient du lait. Personne ne voyait plus rien. On avançait comme en dormant à travers la jungle multicolore, on oubliait tout. Tranquilité aurait voulu tout saisir dans ses mains et entasser dans un chariot à roulettes.

Autour d’elle les gens avaient des visages sérieux, contractés. Les femmes tendaient les mains vers les étals. Elles fouillaient dans les réfrigéra­teurs et elles prenaient des pots, des cubes, des paquets. Elles prenaient des di­zaines de fromages mous, des cartons de lait, des tubes de crème, des paquets de gélatine, des godets en matière plastique pleins de yoghourt, de flan, de sor­bets au chocolat, au café, à la crème, aux pêches, aux fraises, aux ananas. Elles ne s’arrêtaient jamais. Les enfants, à leur hauteur, piochaient eux-mêmes dans les étals. Personne ne savait ce qu’ils faisaient. Ce n’étaient pas eux qui sai­sissaient la marchandise, elle se collait d’elle-même à leurs mains, elle attirait leurs yeux et les doigts de leurs mains, elle entrait directement dans les bouches. Les yeux dévoraient les couleurs rouge, blanche, verte, orange, les yeux avaient faim de pyramides, de plastiques lisses et de capsules de fer-blanc.

EXERCICES

I

1. Les supermarchés ont l’air hypnotisant. Parlez de cet aspect des super­marchés.

2. Parlez de la masse anonyme des acheteurs qui frappe souvent l’imagi­na­tion du visiteur d’un supermarché

3. Parlez de la salle des nourritures et de ce qui poussait le client à l’achat.

4. Revenons toujours aux clientes. Décrivez-les, elles, qui ne s’arrêtaient ja­mais.

5. Quant aux enfants, ils étaient aussi hypnotisés. Parlez d’eux.

II

1. Tranquilité, hypnotisée, s’est trouvée dans le rayon des nourritures… Com­mencez votre récit sur sa visite du supermarché par cette phrase.

2. Maintenant commencez votre récit par la phrase Les enfants piochaient eux-mêmes dans les étals.

III

1. Maintenant vous pouvez enrichir vos impressions sur l’aspect hypno­ti­sant et attractif du supermarché. Parlez de la jungle multicolore dans le détail.

2. Parlez seulement de la présentation des marchandises dans le supermar­ché (référez-vous au texte supplémentaire Grandes surfaces ou petites com­merces?)

3. Parlez seulement des clients du supermarché qui avançaient en dormant et qui oubliaient tout.

4. Parlez des causes de l’apparition des supermarchés (référez-vous au texte supplémentaire Grandes surfaces ou petites commerces?).

5. Présentez le supermarché sans parler de Tranquilité.

IV

1. Comparez les supermarchés aux boutiques des petits commerçants:

a) leurs emplacements (référez-vous au texte supplémentaire Grandes surfaces ou petites commerces?);

b) leurs clients (référez-vous au texte supplémentaire Grandes sur­faces ou petites commerces?);

c) leurs aspects;

d) présentation des marchandises.

2. Dites si vous vous sentez comme Tranquilité en parcourant un super­mar­ché. Parlez de vos impressions.

3. Comparez les supermarchés en France à ceux de chez nous.

V

1. Faites parler Tranquilité elle-même de sa visite au supermarché.

2. Tranquilité est trop émotionnelle. Une femme pratique voit tout d’un œil différent. Faites parler une femme pratique de sa visite d’un supermarché.

3. Un enfant a ses impressions à lui. Faites parler un enfant accompagnant sa maman dans un supermarché.

4. Faites parlez le patron du supermarché de sa maison (référez-vous au texte supplémentaire Grandes surfaces ou petites commerces?).

5. Faites parler un petit commerçant des supermarchés qui ont surgi nom­breux et partout (référez-vous au texte supplémentaire Grandes surfaces ou pe­tites commerces?).

VI

1. Parlez des avantages et des inconvénients des supermarchés et des bou­tiques des petits commerçants.

2. Vous êtes le maire de notre ville. Il vous faut restructurer le commerce d’alimentation de la ville. Parlez de vos projets à ce propos en formulant des arguments.

3. En tant que maire, vous invitez chez vous de petits commerçants et de futurs patrons des supermarchés. Vous leur expliquez vos idées en présentant vos arguments. Animez cette scène.

Texte supplémentaire


Date: 2015-12-11; view: 730


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