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Les conditions historiques du développement du moyen français et les particularités de sa formation.

Pendant la periode du MF la situation socio-ling en Fr se caracterise par la poursuite du processus du renforcement et de la cosolodation du pouvoir royal sous Filipe IV le bel et l’agrandissement du domaine royal par la naissance d’une nouvelle forme d’etat – la monarchie temperee par une periode de crise politique et d’instabilite sociale provoquee par la guerre de 100 ans (1337-1453). La sit lang se caracterise par : la transformation du francien en base dee la formation de la Langue LEG(lit, ecrite, generale) 2) la penetration du F dans la sphere de la vie intellectuelle et de l’administration 3)la parution des signes precursieuses de la Renaissence 4) l’elargissement des activites des traducteurs du latin en F et l’entensification de l’enfluance du latin sur la structure du F- les processus de la relatinisation du F. Le fait que le domaine du roi, constitue par l’ile de France est devenu le centre de l’unification et de la sentralisation politique de la France, a contribue a ce que le dialecte de cette provence, le frencien, est devenu la base de LLE et par la suite de la Nationale de la Fr. La suprematie du dialecte de l’ile de France resultait de l’union des 3 facteurs fondamentaux : - les facteurs economiques, polit, cult de fait que Paris – la capitale du domaine royal, devenait le centre ec, pol, cult de la Fr. Mais la transformation du francien en LNat se hurtait a 2 obstacles : le latin et les dialectes. Puisque les dialectes ne disparaissaient pas completement, ils serront elimines de l’usage admin pour etre releguer au role des langues de la vie non oficielle. La tendance à la cenralisation du pays contribue à l’extension du francien. Les Français, s’ils sont instruits, n’écrivent donc plus en français dialectal, c’est-à-dire dans les langues d’oïl, mais en français ou en latin.

Les domaines de l’expansion géographique ainsi que les fonctions accomplies par le français dans la société française de l’époque s’élargissent aux dépens du latin. Dès l’époque de Philippe le Bel, on commence à employer le francien (français) pour les actes officiels, aux parlements et à la chancellerie royale. Ainsi, dès 1300, se constitue une langue administrative et judiciaire qui fait déjà concurrence au latin.

Le français est largement employé dans les édits, les ordonnances, etc., afin que la documentation officielle soit intelligible partout et à tous dans le royaume de France. Le français est favorisé aussi dans les affaires. Quant aux savants, clercs et autres lettrés, ils continuent à latiniser leur français.

Il est à noter un nombre déplorable des gens instruits à l’époque: pas plus d’un cinquantième de la population pouvait pratiquer ce français écrit, soit 40 000 sur 15 millons de Français.



A la suite des mutations sociales, vers le XVe s., toute une part de la littérature est devenue celle de la ville et des bourgeois, alors qu’elle était restée celle de l’élite féodale durant la période l’ancien français.

La littérature des XIVe – XVe ss. excelle dans le théâtre et les ouvrages de prose ce qui reflète les besoins de la nouvelle société en formation dans les grandes villes – la bourgeoisie. Le développement des genres poétiques n’atteint pas la grandeur littéraire des siècles précédents, mais la diversité des formes littéraires est considérable.

L’intérêt pour les lettres et la pensée antique se manifeste.

Les traductions des auteurs latins et grecs (les traités philosophiques, juridiques et scientifiques de Tite Live, Horace, Aristote, Virgile, Cicéron, et d’autres) sont commandées par le roi et les grands seigneurs. Plusieurs éminents traducteurs (N. Oresme, Pierre Bersuire, Jacques Bouchaut, et d’autres.) contribuent à enrichir le vocabulaire français et à créer la terminologie des sciences et des techniques, aussi bien qu’à développer et à perfectionner le dialect central.

Nicolas Oresme est le plus illustre des traducteurs. Il traduit la Politique d’Aristote (1374), ayant accompagné son œuvre d’une grande réflexion sur la langue française dans le texte joint: Excusacion et commendacion de ceste œuvre. Oresme s’y montre le premier à avoir une vue à long terme sur les progrès de la langue française: conscient de ses défauts, il est convaincu que le travail des traducteurs la rendra plus précise. Le traducteur développe également le thème de la translatio studii: le savoir étant passé de la Grèce à Rome, il doit passer de Rome à Paris. Ce grand homme de l’époque remet totalement en question la situation du latin, enrichit de beaucoup le vocabulaire de la langue française, visant toujours la perfectibilité du français.

Mais dans cette période du français il existe aussi une forte tendance latinisante, traduite par l’influence des clercs et des scribes instruits et puissants dans l’appareil de l’État ainsi que dans la vie économique de la nation. Ces savants latiniseurs, imprégnés de latin, éblouis par les chefs-d’œuvre de l’Antiquité et désireux de rapprocher la langue parlée, c’est-à-dire le français, de celle représentant tout l’héritage culturel du passé, «translatent» les textes anciens, tout en dédaignant les ressources dont dispose alors le français de l’époque.

Ce faisant, ils éloignent la langue française de celle du peuple: c’est le début de la séparation entre la langue écrite et la langue parlée. C’est ainsi que le français perd peu à peu la prérogative de se développer librement, il devient la chose des lettrés, des poètes et des grammairiens.

La période du moyen français précède ce qu’on appelle la Renaissance. Mais bien avant son apparition «officielle», le décor est mis. Les contacts entre les intellectuels d’Europe qui déboucheront sur l’humanisme sont déjà établis. L’influence de l’Antiquité grecque et latine est considérable. L’influence de l’Eglise sur la création se fait moins pressante. Le français s’impose peu à peu au détriment du latin.


Date: 2015-12-11; view: 886


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